Encore un vol de câbles téléphoniques qui a paralysé, hier, les activités des administrations et réduit au silence les postes de téléphone fixe des résidents de toute une cité, celle du ?20 Août 1955' de Constantine, en l'occurrence. Selon ces derniers, l'incident s'est produit, hier, matin, et ils ont réagi en adressant des réclamations à Algérie Télécom, tout de suite aprés avoir constaté la panne. Selon des responsables d'Algérie Télécom, il s'agit d'un vol de câbles desservant une partie de la cité, dont le bureau de poste, qui s'est produit dans la matinée d'hier. L'incident est survenu à la suite d'un vol de câbles souterrains sur un répartiteur, installé dans la cité. « Les agents techniques de l'entreprise, envoyés sur le terrain, suite aux réclamations des riverains, ont constaté que les malfaiteurs ont forcé la chambre du répartiteur souterrain desservant une partie, seulement, de la cité, et ce, en enlevant les dalles en béton qui la recouvraient. Et ils ont subtilisé 2 câbles en cuivre de 150 m chacun ». Et nos interlocuteurs d'ajouter que les agents d'A.T se sont mis, immédiatement, à réparer les dégâts, en procédant au remplacement des câbles volés. Interrogé sur les délais de réparation, l'un d'eux a répondu qu'en général, lorsque de tels incidents se produisent, l'intervention du service juridique est, immédiatement, déclenchée pour faire le constat de la valeur des dégâts subis. Et c'est après que les travaux de réparation seront lancés.

D'après lui, une partie de la panne sera réparée dans la soirée et l'autre partie interviendra, aujourd'hui, mardi, dans la matinée.

L'incident d'hier est venu s'inscrire dans la continuité d'une série de vols similaires et de sabotages de câbles téléphoniques souterrains qui ont isolé, il y a une semaine, plusieurs quartiers de la nouvelle ville Ali Mendjeli, en privant, près de mille abonnés, du téléphone et de l'accès à Internet. Au nombre de trois, les actes de vandalisme, commis la semaine passée, avaient touché des câbles souterrains de grande capacité et paralysé des quartiers entiers avec tout ce qu'ils renferment comme administrations et résidents.