Les habitants de Djebel Ouahch, 3ème tranche, se plaignent de l'abandon de l'infrastructure ayant fait office de siège de la brigade de la Garde communale, qui se trouve, juste à côté du terminus de la station de bus et pas loin de l'hôpital psychiatrique, qui a été vidée de ses occupants, « depuis six mois maintenant, disent-ils, et laissée ainsi, ouverte à tout vent, sans gardien ni surveillance aucune. » Selon des membres du comité de quartier, le siège en question comporte plusieurs accès et n'importe qui peut y entrer et faire tout ce qu'il veut, surtout que les chambres ne manquent pas, puisqu'il était utilisé comme dortoir pour les gardes communaux. Et nos interlocuteurs de poursuivre que les habitants craignent pour leurs enfants et particulièrement leurs filles, qui fréquentent le seul lycée de la région qui se trouve juste à proximité.

«Nous avons écrit, affirmeront-ils, depuis plusieurs mois, à pratiquement toutes les autorités locales : APC, wilaya, gendarmerie, police mais en vain, jusqu'à présent». D'ailleurs, ajouteront-ils, « la section ?Souboul El Kheiret' de la mosquée ?El Ikhlass' de la même cité de Djebel Ouahch, en a fait de même et sans résultat, non plus ». Et de souligner, que les habitants ont proposé, dans leurs écrits et démarches, de transformer cet ancien siège de la Garde communale, en une annexe de la police, de la gendarmerie ou une antenne de l'APC. Nos interlocuteurs soulignent que « pour n'importe quel besoin de pièce de l'état civil ou toute autre document que délivre la mairie, nous sommes contraints de faire le déplacement jusqu'à Ziadia, dont nous dépendons administrativement ».

Ces derniers n'écartent pas la possibilité de s'adresser au ministère de l'Intérieur au cas où les choses demeurent en l'état.