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Alors que les
habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli s'attendaient à une amélioration de
la circulation routière sur le tronçon de liaison, d'une vingtaine de
kilomètres, entre cette nouvelle mégapole et la ville de Constantine, les
usagers ont été désagréablement surpris, dès la rentrée sociale, par des
embouteillages monstres tout au long du trajet.
« Un véritable cauchemar», s'accordent à dire chauffeurs de taxis et clients. Pour les premiers, il n'est plus question de s'aventurer sur cette route, où l'on peut faire «une heure et plus, pour rallier le centre-ville en venant de la nouvelle ville Ali Mendjeli, et parfois pâtir des heures durant lorsqu'un accident vient encore compliquer les choses». Une explication avancée par les chauffeurs de taxis pour justifier leur refus de se rendre à Ali Mendjeli, abandonnant à son sort peu enviable une foule immense au niveau du boulevard Aouati Mostefa. Le spectacle est désolant au niveau de cette artère du centre-ville de Constantine, où les gens s'entassent sur la chaussée pour guetter et sauter sur la moindre occasion pour rentrer chez eux. «Je passe une heure à attendre un taxi, une autre heure de trajet, c'est vraiment un calvaire pour se déplacer de et vers la nouvelle ville Ali Mendjeli», se lamentent les habitants de cette nouvelle agglomération. Sur la route vers Ali Mendjeli, on rencontre des pièges incontournables qui forcent les automobilistes à ralentir la cadence, et comme le trafic est assez important, au bout d'une minute on peut se trouver dans une file impressionnante de moteurs qui ronronnent et qui poussent, pare-choc contre pare-choc, les véhicules. Il faut relever que les rentrées scolaire et universitaire ont ajouté à la pression de la circulation routière, surtout avec l'ouverture de la ville univeristaire, appelée à accueillir 44.000 places pédagogiques, qui viendront se greffer à une population de 500.000 âmes à l'horizon 2015, dans la ville d'Ali Mendjeli. Une pression terrible est maintenue ainsi sur le tronçon routier en question. A moins que l'on veuille bien faciliter la vie aux usagers, et améliorer la circulation routière en levant certaines entraves qui relèvent de la gestion rationnelle, et d'un sens noble de la vie en collectivité. «Rien de génial, ni de grands efforts, pour rendre sa fluidité à la circulation. Il faut tout juste arranger une partie de la route sur la montée de Zouaghi, et insister pour que les travaux menés sur cette route soient repris sérieusement et exécutés le plus rapidement possible», estiment des usagers qui empruntent quotidiennement cette ligne. «C'est lamentable, impensable, de voir un chantier perdurer pour réaliser une petite route de quelques mètres !», s'indigne-t-on encore. «Il y a aussi un dos-d'âne ou ralentisseur installé en face de l'aéroport Med Boudiaf, à l'origine de la paralysie de la circulation, qu'on devrait réarranger selon des normes techniques exigées en la matière. Car, tel qu'il est conçu maintenant, on l'assimile vraiment à un «dos de chameau», voire un mur, où il est impératif de mettre les moteurs à zéro avant de l'aborder», ironisent des automobilistes, qui ne manquent pas de se plaindre des dommages causés à la mécanique des véhicules. Aussi, des habitants et des étudiants se plaignent du retard accusé pour l'ouverture d'une liaison routière entre la nouvelle ville universitaire et l'autoroute Est?Ouest. Annoncée pour le mois de juin, puis reportée pour ce mois de septembre, l'ouverture de cette bretelle serait une véritable bouffée d'oxygène pour la fluidité de la circulation, car elle permettrait aux étudiants d'accéder à la ville universitaire sans passer par l'ancienne route, et ouvrir une autre entrée pour la nouvelle ville Ali Mendjeli, qui souffre justement du manque de voies d'accès. «Des solutions existent, mais y a-t-il quelqu'un pour s'en soucier et les mettre en pratique ?», se demandent des habitants sur un ton de lassitude. |
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