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Le maire de Ténès
sort de sa réserve et accuse ses détracteurs, des élus de cette honorable
assemblée, notamment en donnant sa version des faits sur les motivations qui
ont amené ces derniers à boycotter deux réunions prévues le 31 août et le 3
septembre derniers. Celles-ci portaient sur « l'intérêt général et la
continuité des services communaux dont des conventions avec des bureaux
d'études et des entreprises et des fournisseurs ayant proposé leur service à
l'APC » a indiqué le maire de Ténès, M. Bounihi. Il a accusé que « devant mon
refus d'accéder à leurs vœux, 8 élus qui m'ont sollicité l'octroi de logements
sociaux, soit en leur nom soit à celui de l'un des membres de leurs familles,
n'ont pas trouvé mieux que de mener une fronde contre ma personne, notamment en
m'accusant d'être souvent absent à mon poste ». M. Bounihi tient à nuancer
entre un congé de maladie et une absence non justifiée. Et de préciser que « le
code communal dans son article 72 exige la permanence à un mandat électif, mais
en cas d'empêchement temporaire, le maire est suppléé dans ses fonctions par un
vice-président, quant à l'article 74 il fait mention d'abandon de poste et
d'absence non justifiée et c'est nullement pas mon cas ».
De toute évidence,
ce bras de fer entre le maire et des élus pénalisera sans aucun doute le
développement de la région. Cependant, de nombreux citoyens contactés au sujet
de cette crise sont unanimes à dire qu'« il y a uniquement un conflit d'intérêt
et rien de plus ». La preuve, diront-ils, « il suffit tout simplement de faire
un inventaire des biens des élus avant puis après leur mandat au sein des
assemblées communales ».