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Les six communes
qui déchargeaient leurs déchets et ordures ménagères au centre d'enfouissement
de Benbadis continuent à pâtir de sa période de fermeture (près de huit jours)
et à crouler sous le poids d'immondices au grand dam des habitants. Même si
ledit CET a repris du service pour le 3ème jour consécutif et que la décharge
du 13ème a été ouverte provisoirement pour parer à cette situation inédite dans
la wilaya, il en faut du temps pour regagner le terrain perdu. En effet, la
majorité des quartiers et cités de six communes sur les douze que compte la
wilaya, notamment de Constantine, d'El Khroub, de Aïn S'mara, de Aïn Abid,
etc., vivent d'énormes difficultés du fait du non enlèvement des ordures durant
plus d'une dizaine de jours maintenant.
Les points désignés pour les dépôts et collectes de ces derniers sont devenus des quasi-décharges publiques à ciel ouvert surtout dans les cités situées à la périphérie de la ville des ponts, à l'instar de Oued El Had, Boussouf, Serkina, Benchergui, ainsi que la nouvelle ville Ali Mendjeli et ce, suite à l'accumulation de plusieurs jours, situation qui, de fait, a entraîné dépit et colère auprès des riverains, lesquels commencent à ressentir les désagréments de l'accumulation impressionnante des déchets ménagers. Et qui réclament des autorités locales, selon certains d'entre eux rencontrés hier, une solution radicale à ce problème d'entassement des ordures, surtout qu'il s'agit là d'une situation qui menace de propagation de maladies graves, favorisée en cela par le temps particulièrement chaud. Questionné sur ce sujet, le chargé de l'assainissement, de l'hygiène et de l'environnement au niveau de l'APC de Constantine, Djamel Dabba, fera savoir que les choses sont en train de prendre le bon virage avec un apaisement des esprits et retour au calme. A telle enseigne, dira-t-il, que des témoins oculaires lui ont rapporté qu'en visite à la commune de Benbadis, ils ont été surpris de voir affichés au niveau des cafés et de certaines places publiques des écriteaux invitant les jeunes à ne pas entraver les camions de déchets. Et d'affirmer, dans ce cadre, que pour le troisième jour après l'incendie déclanché au centre d'enfouissement technique de Boughreb, ce dernier a repris du service partiellement et juste en sa partie supérieure. «Et si bien, poursuivra-t-il, qu'auparavant nous avions un programme avec la gendarmerie qui accompagnait le convoi de camions et assurait sa sécurité, alors qu'aujourd'hui nous avons pu les décharger sans escorte particulière de ce corps de sécurité». Parallèlement à cette mise en service du CET, indiquera-t-il, «il y a lieu de souligner également l'ouverture temporaire de la décharge de Aïn S'mara, qui a été fermée depuis deux années maintenant pour cause de saturation mais aussi pour raison de certains aménagements, dont nous allons en profiter provisoirement en ces temps de vaches maigres». Et d'affirmer que dans deux à trois jours, tous les quartiers et cités encore encombrés de déchets et détritus en seront débarrassés. «Et pour ce faire, nous avons doublé toutes les rotations aux camions de la commune comme à ceux des micro-entreprises privées et nous serons, ainsi, en mesure de tout enlever dans ce laps de temps et rendre clean la ville du vieux rocher». |
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