En début d'après-midi d'hier, les engins ont entamé l'opération de raser le pavillon deux (2) du CHU Oran. Ce pavillon était connu pour celui des «Grands brûlés». Sa construction remonte à 1860, selon les dires de certains professeurs outrés par cette entreprise.

Il aurait pu servir de sorte de musée pour sauvegarder la mémoire de cet établissement hospitalier qui renferme une partie de la mémoire de la ville, ajoute-t-on. Notre source précise que le directeur général du CHU Oran supervise en personne l'opération. On ignore si les travailleurs à qui incombe cette tâche sont au courant qu'il existe dans les sous-sols de ce bâtiment une installation électrique de 30.000 volts qui alimente tout le CHU Oran.

En cas de pépin, c'est tout l'établissement qui sera privé de courant électrique, ce qui ne manquera pas de mettre en danger la vie des malades. Comme annoncé dans un précédent article, pas moins de 13 projets de démolition-construction sont inscrits sur la feuille de route de l'actuel DG. Autrement dit, dans les semaines à venir, cet hôpital à vocation régionale sera transformé en véritable chantier.