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Alors qu’à l’Est du pays, ce ne sont pas moins de 04 universités et instituts de l’enseignement supérieur qui dispensent actuellement la formation en médecine vétérinaire, implantés à Constantine, El Tarf, Batna et Souk Ahras et que par ailleurs au centre c’est l’ENSV d’Alger et l’institut des sciences vétérinaires de l’université de Blida qui forment les futurs vétérinaires, force est de constater qu’à l’ouest, il n’existe malheureusement qu’un seul institut destiné aux sciences vétérinaires.
Il s’agit de l’institut des sciences vétérinaires de Tiaret qui dépend de l’université de la même ville. Il va sans dire que tout les étudiants, issus des 10 wilayas de l’ouest, désirant poursuivre des études en médecine vétérinaire se voient obligés de rallier la ville de Tiaret. L’institut vétérinaire de Tiaret, d’ailleurs réputé par le niveau des études dispensés tout le long du cursus et aussi par sa jumenterie, pourra- t- il continuer à supporter le flux de tout les étudiants de l’ouest et du sud ouest ? Enfin, le nombre de vétérinaires que compte la région ouest du pays est-il suffisant pour parer à une éventuelle zoonose, telle que la fièvre aphteuse qui sévit actuellement à l’Est et au centre du pays ? Oran, la 2eme ville du pays, Sidi Bel Abbes qui compte le 1er bassin laitier du pays ou encore Saida réputée par l’élevage ovin méritent au moins un institut vétérinaire, nous indique un enseignant vétérinaire à l’ENSV d’El Harrach, à Alger. |
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