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Suite et fin
Les médias ainsi que leurs auxiliaires des «droits de l'homme» dont l'OSDH du mystérieux et invisible jordano-suédois Rami Abdel Rahman de Londres qui dépend directement de Washington et aussi de Human Right Watch qui est affilié aussi à A l'AJC (American Jewish Committee) ou l'entrée intempestive en scène de la Sud-africaine N. Pillay, Madame ?droits de l'Homme? de l'ONU, pour préparer les «accusations», ne sont que des outils d'appuis engagés dans cette guerre. Ces médias peuvent être les leurs, appelés médias «mainstream», ou bien engagés par corruption, mais une bonne partie des médias arabes ont suivi par endoctrinement, revanche ou incompétence. Les russes ont révélé que certains de leurs journalistes ont perçu des sommes importantes d'argent du Qatar en échange d'articles anti-Assad. On peut donc tout déduire sur certains médias et «journalistes» arabes pour leurs soutiens aux thèses occidentales dans cette vague des ?Printemps arabes'. Nous avons bien suivi leurs articles, depuis l'agression de la Libye, par lesquels ils affichent bien leur parti pris en faveur des thèses de l'Otan, du Qatar et de l'Arabie Saoudite et leur appui à ceux qu'ils affublent de «thouars» (révolutionnaires). Ils soutiennent subséquemment ce que fomente ce sinistre philosophe du mal, ce sioniste notoire Franco-israélien, contre les arabes. Ils sont donc bien des relais de cette propagande en reprenant, tels des perroquets, les informations des agences de presse et des télés engagées dans la «guerre médiatique» telles Reuters, l'AFP, Aljazeera, Alarabia, CNN, BBC et France 24 en particulier. Où en est-on donc en Syrie ? Après 18 mois où tous les moyens politiques, économiques et de désinformation - même les plus ignominieux que condamne les lois et la raison - ont été utilisés pour déstabiliser ce pays et le mettre dans leur giron, cette Syrie résiste en y faisant face avec des succès, malgré la complexité des complots, et ce grâce à son armée, son peuple et ses institutions. Malgré quelques défections de félons, par corruption, et l'assassinat de quatre hauts dirigeants militaires qui devait engendrer, selon leurs calculs, un effondrement de l'armée, rien de cela n'est arrivé. Cette institution est restée intacte dans sa force et sa doctrine. Mieux, ce n'est que maintenant (et même pas dans l'opération de Baba Amr où tous les groupes terroristes lancés ont été anéantis en quelques jours) dans ces batailles de Damas et d'Alep que des unités de l'armée ont été engagées en appuis aux unités spéciales habituelles. Résulta: la 1ère s'est soldée par la déroute totale des groupes en une semaine; l'opération se poursuit contre les ?résidus', quant à la seconde, il fallait d'abord déplacer les populations civiles pour bien cerner les groupes. Selon les premières informations leur sort est celé sans aucune possibilité de survie au point où leurs «sponsors» ou leurs commanditaires - qui crient déjà au «massacre» ou «tragédie» en préparation - appelle l'ONU, font diversion sur de prétendues risques d'«utilisation d'armes chimiques» et autres mensonges et diversions dans le but d'empêcher, bien-sûr, l'armée d'exterminer leur «ASL» qui déterminera le nouveau rapport de force. La Russie par la voix de Serguei Lavrov évoque en effet une «possible tragédie», en expliquant qu'il «n'est pas réaliste d'espérer attendre d'un gouvernement de rester passif pendant qu'une opposition armée occupe des villes» et de préciser que «nos partenaires occidentaux avec certains voisin de la Syrie soutiennent et dirigent une lutte armée contre le régime. Le prix en est toujours plus de sang». Toutes ces réactions sont en fait des signes de leur échec en Syrie, qu'ils ont dû prévoir, sachant parfaitement les capacités et la puissance de l'armée syrienne dans la région et surtout face à Israël considéré premier bénéficiaire dans cette déstabilisation de la Syrie comme le montre leur soutien déclaré à cette ?rébellion' ou les déclarations, dans un article publié dans Yediot Ahranot, de Efraim Halevy, l'ancien chef du Mossad, qui a estimé que «? si la paix se rétablie en Syrie, et si le monde accepte la survie du régime d'Assad dans le berceau Téhéran, et si la Turquie, la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne et l'Allemagne accepte d'appliquer le plan d'Annan, nous connaitrons alors la défaite stratégique la plus cuisante depuis la création d'Israël ». Dans ces soutiens, il est toujours instructif de rappeler certaines déclarations en l'occurrence celles de ce manipulateur sioniste franco-israélien à l'Université de Tel Aviv «si nous réussissons à faire tomber Kadhafi ce sera un message pour Assad» et celle, par affront, lors d'une réunion du CRIF «c'est en tant que juif que j'ai participé à cette aventure politique, que j'ai contribué à définir des fronts militants, que j'ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques»ou encore celle de Itamar Rabinovitch, ancien ambassadeur d'Israël à Washington, que rapporte ?The International Herald Tribune' du 19-20 novembre 2011 «George W. Bush désirait renverser Bachar al Assad » en 2005 ajoutant «qu'Israël veut en finir avec les dirigeants qui soutiennent le Hezbollah au Liban et le Hamas en Syrie? profondément préoccupé par la menace iranienne, Israël pense qu'enlever la brique syrienne du mur iranien pourrait déboucher sur une nouvelle phase de la politique régionale». Les américains ne peuvent pas ne pas savoir que la partie est perdue avec un ramassis hétéroclite de «combattants» composés de terroristes/ mercenaires bon marché, de gueux, de criminels, de canailles, de frustrés, mais aussi de faux bigots - qui ne savent même pas pour qui ils ?roulent' - contre une telle armée redoutée par Israël même. De cette logique on ne peut que reprendre notre constat fait dans un autre article et qui se vérifie à la lecture de certaines analyses de la situation en Syrie : «À bien observer ses tenants et aboutissants, cette «bataille» s'apparente à une opération visant, non pas à conquérir Damas, mais à «effacer» tous les éléments qu'ils ont été engagés et qui ont échoué, surtout les éléments étrangers notamment des Libyens, des saoudiens, des afghans, des égyptiens, des jordaniens?des desperados. Les syriens ne constituant plus des éléments?déterminants dans la mesure où la majorité s'est livrée ?Il serait stupide de croire que les planificateurs de cette «bataille» de Damas avaient dans l'esprit de la gagner, comme il est aussi stupide de croire que les services de renseignements syriens? n'étaient pas au fait de cette «opération»? Le résultat ne s'est pas fait attendre si bien qu'en moins d'une semaine? Damas a été totalement «nettoyée» de ces groupes? D'autres villes, plus particulièrement les banlieues de Hallab, Idlib, Homs et Hama, seraient en cours de ?nettoyage'?.Cette «bataille de Damas» a dû être bien étudiée, tactiquement, par les «services» de l'armée syrienne pour réussir à mettre en déroute, militairement et moralement, une bonne partie de l'ASL?.». En effet, les stratèges américains sont assez perspicaces pour prévoir faire d'une «défaite» un «succès» en envisageant faire éliminer par l'armée syrienne, en les engageant et rassemblant, le maximum de terroristes islamistes, leurs ennemies de toujours, s'ils échouent. Il n'y a pas meilleur occasion. Quant à l'échec de cette aventure, le pragmatisme américain, qui ne cherche que l'intérêt, saura retirer «ses billes», comme il les a discrètement misées, sans trop de conséquences, le moment venu en autorisant le «dialogue» de sortie de crise. Une observation sur l'Égypte. Nous avons trouvé curieux que les «Frères musulmans» n'aient pas pris, à ce jour, position contre le «régime de Bachar». Est-ce pour ne pas devoir supporter seuls la cause palestinienne, leur crédo qui détermine leur existence, qu'ils ne peuvent dans la situation actuelle prendre en charge ? Est-ce aussi pour se préserver une issue vers un éventuel repositionnement sur l'autre axe en cas de difficulté ? L'avenir proche nous donnera plus de détails sur les tenants et aboutissements de cette «objectif Syrie» avec ses conséquences sur les plans géopolitiques et politiques intérieures des pays impliqués dans cette région ; surtout les monarchies d'Arabie Saoudite et du Qatar, qui ont mis en ?enjeu' leur dynastie, mais aussi la Turquie d'Erdogan qui doit être le «dindon de la farce» otanesque dans cette expédition anti-syrienne. Si cet «objectif syrien » n'aboutit pas à un renversement de ce « régime de Damas», la lecture politique serait donc de considérer comme définitif la «défaite» de cette OTAN anachronique qui annoncerait la fin de l'unilatéralisme américain sur le monde. Et les deux monarchies moyenâgeuses riches, à la dépravation jusqu'à déstabiliser des États, qui assoient, par les plus méprisables manières, leur prétendue domination économique, politique et religieuse dans le monde arabe voire en Occident - avec pour le Qatar, son mythe de « l'eldorado qatari » - qui ne profite, en fait, qu'aux princes, à une minorité d'autochtones ou aux naturalisés bien sélectionnés ainsi qu'aux Occidentaux et autres arabes opportunistes, doivent disparaitre pour des États plus modernes et plus vertueux . Comme les guerres actuelles sont faites plus de désinformation, de propagande, de subversion, de manipulation mentale et de virtuel, il est bon de terminer en rappelant quelques éléments de la «guerre psychologique» qui montrent bien qu'ils ont été appliqués sur la Syrie pour réussir leur plan de recomposition du Moyen-Orient. On cite cinq types de techniques pour le contrôle de l'individu et de la société dont l'objectif est de susciter le manque de confiance, le sentiment de culpabilité et d'infériorité, la peur, le choc traumatique, ainsi que certains rêves afin de les rendre vulnérables : de ?planification', ?psychologiques', ?de propagande', ?de désinformation', ?d'actions ciblées'. Les moyens les plus efficaces utilisés sont surtout les médias audio-visuels et le net qui touche directement la cellule familiale. On peut consulter la ?stratégie des maîtres du monde? de Sylvain Timsit qui définit 10 points pour la manipulation et le conditionnement des masses. Chaque État doit donc se prémunir et protéger ses citoyens en se dotant des moyens - adéquats et de qualité en utilisant des compétences - pour contrer ou faire face à la manipulation et à la subversion. En comprenant les stratégies des manipulateurs, il est aisé de développer des stratégies de «contre-manipulation». Le but étant de briser cette propagande par la vérité et la réalité des choses tout en éveillant l'esprit critique. «Bien informés les hommes sont des citoyens, mal informés ils deviennent des sujets» (Alfred Sauvy). Au sujet précisément de la désinformation, terminons en citant, à titre d'exemple, un intéressant rapport fait par deux centres de recherche français publié en janvier 2012 intitulé «Syrie, une libanisation fabriquée». Il s'agit du CF2R (Centre français de recherche sur le renseignement) et du CIRET-AVT (Centre international de recherches et d'études sur le terrorisme & l'aide aux victimes du terrorisme). Dans son chapitre consacré à la désinformation, intitulé «Les techniques de désinformation à l'œuvre», citons cet extrait : (?) « Les techniques de désinformation à l'œuvre » (Ch. 5, p. 33) La rédaction d'Al-Jazeera a fait un travail très précis de sélection d'éléments de langage (wording) destiné à cibler le pouvoir syrien et à légitimer les manifestations, y compris les actes de violence et de terrorisme : * technique de généralisation : on ne cite pas telle ou telle localité, on parle toujours de « la Syrie » ou d'un « pays occupé par une famille » ; * technique de labellisation : on ne parle pas de « groupes salafistes », mais de « l'armée syrienne libre » ou des « forces de la résistance » ; * technique d'abolition du temps : on antidate les événements, on annonce des affrontements avant qu'ils n'aient lieu. *technique de falsification : plusieurs chaîne satellitaires arabes ont diffusé des images d'Egypte ou du Yémen (anciennes de plusieurs semaines à plusieurs mois), affirmant qu'elles avaient été tournées en Syrie. Souvent, ces prises de vue ne correspondaient ni à la saison, ni à la météo du jour, montrant des individus défilant en manteaux en plein été 2011. Les reportages sont rarement « sourcés». A la manière de Fox-News, le commentaire parle de «l'opposition» et de « la résistance». Les expressions ? « certains pensent que? », « en ville on raconte que?» ou « des habitants ont vu que?» ? reviennent souvent. On cite, la plupart du temps, des « témoins oculaires » en mentionnant rarement le nom ou la qualité des victimes. Les lieux et la datation restent souvent approximatifs et les images d'archives ne sont pratiquement jamais citées comme telles. Dans les médias, divers individus se présentant comme des «activistes syriens» sont régulièrement interviewés, sans que les spectateurs obtiennent la moindre preuve de leur qualité. Un cas précis a permis d'identifier que le pseudo témoin était en fait un journaliste libanais vivant aux Pays-Bas. Plusieurs correspondants de télévisions françaises, «témoins oculaires de massacres», ont pu être identifiés comme vivant à Dubaï, en Jordanie et au Koweït. Enfin, l'une des principales sources des médias occidentaux au sujet des exactions du régime syrien et du nombre de morts dus à la répression est l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), reconnu par l'Union européenne, qui prétend reprendre les chiffres de Comités locaux de coordination recensant les victimes sur le terrain. Mais sa légitimité apparaît plus que discutable. L'Observatoire a en effet été créé par des Frères musulmans vivant en exil à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, avant de s'installer à Londres. Son dirigeant, l'avocat Al-Maleh, 81 ans, président de la Commission syrienne des droits de l'Homme, a été emprisonné pendant huit ans pour appartenance à la Confrérie. Il n'est sorti de prison qu'en 2010. Surtout, la chaîne qatarie AI-Jazeera consacre depuis 5 mois près de 70% de son temps d'antenne à la crise syrienne : - est-ce que ce pays justifie objectivement une telle couverture ? Comme en Libye, on peut légitimement se demander au service de quel agenda politique, cette chaîne met autant d'insistance à déployer un travail qui s'apparente davantage à une couverture militante qu'à de l'information. Nombre d'exemples de manipulations médiatiques peuvent être cités : * A Lattaquié, le 11 septembre 2011, Al-Jazeera et Al-Arabiya annoncent sur leur antenne des tirs à 2h du matin. Or ceux-ci ne commenceront que deux heures plus tard, à 4 h du matin? * A Damas, le 23 septembre 2011, les deux mêmes chaines font état d'importantes manifestations sur la place des Abbassides? qui n'auront lieu que le samedi suivant. * A Douma, en novembre 2011, Al-Jazeera et Al-Arabiya annoncent à 1 h 30 qu'un centre de sécurité syrien a été attaqué et bombardé. La TV syrienne envoie une équipe sur place à 2 h 30 pour montrer qu'il ne se passe rien. Néanmoins, ce centre sera bien attaqué? à 3 h 00 ! * Régulièrement, les queues d'attente de taxi particulièrement longues sur la place Umawiyeen, en raison des embouteillages, sont présentées comme des manifestations contre le régime. * A Homs, début décembre 2011, une manifestation a eu lieu pour réclamer le départ du gouverneur «qui ne protège pas efficacement la population contre les insurgés». Elle a été présentée par les médias étrangers comme une «manifestation contre le régime» (?) |
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