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Le terrorisme est devenu aussi bien une arme qu'utilisent des organisations ou groupes contre un pouvoir en place pour imposer les changements que l'on souhaite instaurer qu'un instrument de guerre de déstabilisation des pays dans l'objectif de renverser les régimes hostiles. 1ère partie Le terrorisme est devenu aussi bien une arme qu'utilisent des organisations ou groupes contre un pouvoir en place pour imposer les changements que l'on souhaite instaurer qu'un instrument de guerre de déstabilisation des pays dans l'objectif de renverser les régimes hostiles. Cette violence consiste à semer le trouble au sein des populations par des attentats, des assassinats et des sabotages pour affaiblir et mieux dominer. En effet, dans les désordres économiques et moraux actuels que traverse le monde et, plus particulièrement le Grand Capital, avec ses crises structurelles dues à la rapine et à la spéculation comme devant l'impasse à trouver des solutions adéquates - qui exigent des réformes de fond du système capitaliste - on croit avoir trouver une issue en faisant supporter ses crises, récurrentes et sauvages, aux pays faibles militairement mais riches en matières premières en s'employant à les spolier par la force des armes sinon en suscitant le désordre pour mieux recomposer et assoir son hégémonie. Susciter le désordre ou le «chaos» étant la solution la moins couteuse, on a inventer l'artifice le plus ignominieux et le plus immoral qui consiste à se servir de groupes, composés de préférences d'autochtones corrompus et endoctrinés, que l'on entraine, arme, finance, encadre, pour aller fomenter, chez eux, des révoltes «au nom du peuple»réclamant des droits légitimes et des changements dans le mode de gouvernance. La tactique, bien pensée dans les ?officines' de la manipulation et de la subversion, consiste d'abord à susciter des manifestations que l'on détournera en «volonté populaire» de faire chuter un «pouvoir dictatorial» qui riposterait par «les armes contre son peuple», dans le but de convaincre les opinions publiques de ce pays et surtout internationale à admettre le caractère «pacifique et légitime» de leurs actions et leur faire accepter la nécessité d'une «intervention militaire internationale», en fait leur intervention, sous le fallacieux prétexte «humanitaire». Le monde sait maintenant qu'il s'agit d'une tromperie puisqu'il a été découvert et prouvé par l'image, par plusieurs observateurs et analystes politiques et militaires, que la «riposte par les armes» est en réalité un acte prémédité et planifiée par les stratèges de ces ?officines du mal', exécuté par des «agents spéciaux» engagés pour tirer sur les manifestants et filmer les scènes de tueries, afin de les présenter comme preuves d'actes «diaboliques» d'un régime «assassinant son peuple» pour se maintenir au pouvoir. Leurs médias dits «mainstream», visuels et écrits, feront le reste par la propagande puisqu'ils sont intégrés dans la stratégie d'endoctrinement et de manipulation. La Syrie était bien inscrite comme étape essentielle et déterminante dans le stratagème baptisé «Nouveau Moyen-Orient» - pour casser surtout l'Iran, devenu puissance régionale incontournable, sous le sous le prétexte de développement de «l'arme atomique» ? ayant pour objectif de dominer cette région en maintenant Israël force supérieure. La «sécurité d'Israël» étant l'argument, trompeur et sournois, permettant de légitimer toutes leurs actions guerrières. Mais le monde évolue toujours dans le sens de l'équilibre et de la justice, jamais définitivement dans la direction de la domination permanente et de la cupidité. Les alliances se font et se défont en fonction bien-sûr des intérêts, mais surtout des intérêts ?stratégiques' qui eux s'érigent sur le long terme sur des bases sûres et équilibrées. L'unilatéralisme américain qui a dominé jusque-là les relations internationales, après la chute du «bloc soviétique», n'a engendré que plus d'injustices, de désolation et de chaos. Tous les analystes et stratèges indépendants ou non s'accordent à considérer que «l'objectif syrien» visant à maintenir la suprématie de l'Occident, en fait de l'Amérique, sur le monde sera le théâtre ?décisif ?qui tranchera sur soit la conservation soit la fin de cet unilatéralisme ; c'est précisément dans cette région que la Russie et la Chine montreront et démontreront que le monde compte de nouveaux pôles de décisions pour plus d'équilibre et de justice et ce, en conformité avec leur doctrine. La Syrie est donc, selon ces analyses, «un symbole fort du retour de la puissance russe et de sa capacité à s'opposer à l'unilatéralisme occidental, via le levier de l'Otan». L'ONU et ses organisations dans leur perversion actuelle servant à produire des «alibis», la CPI pour «menacer», le FMI pour «ruiner et gager» les pays, l'OTAN pour «agresser», l'AIEA pour garder le monopole du nucléaire, la Ligue des «États arabes» cet «attrape-nigaud» pour neutraliser les arabes, la presse pour tromper et manipuler etc? ne resteront plus ces instruments entre les mains de ces lobbies qui décident seuls de ce qui est bon ou mauvais dans le monde au risque de se voir mis au banc des accusés voire agressé pour «non-conformité» par leur «communauté internationale». L'évolution des choses, sur ce «théâtre syrien», au plan militaire et diplomatique préfigure déjà le «nouveau rapport de force» qui se dessine avec les pays du ?BRICS' qui s'élargie à l'Iran, la Syrie, le Venezuela et bien d'autres non encore déclarés. La Syrie constitue un élément clé dans cette géopolitique russe et chinoise dont le triple véto doublé, décidé sans aucun doute sur des analyses géostratégiques objectives, exprime d'une part une antinomie d'intérêts et donc un rejet de cette politique américaine dans le monde, mais aussi le retour sur la scène internationale d'acteurs qui comptent désormais par leur puissance économique, politique et militaire d'autre part. Selon leurs déclarations, même exprimées diplomatiquement, on peut déduire que toute éventuelle action, en dehors du cadre légal qui est le Conseil de sécurité, sera interprétée comme acte belliciste au regard du droit international. Selon P. Dortiguier, les Russes et les Chinois se sentent «directement menacés par l'offensive actuellement menée contre la Syrie ? C'est déjà un bras de fer mondial dans la mesure où un recul de chacun des 2 camps sur cette question conditionne l'évolution de la situation géopolitique planétaire ». Dortiguier constate aussi que l'Occident s'est pris dans le «piège syrien » qui l'empêche de toute offensive contre l'Iran et que «? la marche arrière de cette croisade vers Téhéran en passant par Damas, débutée en 2011 dans l'euphorie et la tromperie de la jeunesse musulmane égarée par de faux-prêcheurs qui ont deux mains, une pour prier, l'autre pour s'atteler aux États-Unis, a déjà commencé et sera menée à son terme par le véto agrandi des États indépendants ». Nous avons donc, dans ce Moyen-Orient, un affrontement entre deux conceptions du monde: l'une unipolaire et l'autre multipolaire. La Syrie se trouvant être - avec l'Iran, le Liban et les palestiniens - l'un des redoutables remparts à l'hégémonie américaine sur la région où Israël est désigné suzerain. Tous les autres arguments d'inspiration «humanistes» contre la Syrie, relatifs aux «libertés», «démocratie», «droits de l'homme» cachés dans des «révolutions spontanées des peuples arabes» sous les titres mielleux de «printemps arabes», pour justifier le «changement de régime» pour en installer un autre plus docile, ne sont que propagandes, mensonges et manipulations entrant dans le cadre de la «guerre psychologique» qui consistent à transmettre «? des informations sélectionnées et des indicateurs à des auditoires étrangers pour influencer leurs émotions, leurs motivations, le raisonnement objectif et, ultimement, le comportement des gouvernements étrangers, organisations, groupes et individus [dans le but]? d'induire ou de renforcer les attitudes et les comportements favorables étrangers aux objectifs de l'initiateur» selon un document du Département américain de la Défense. La même tactique a été appliquée en Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan, au Soudan et en Libye. On s'emploie à l'appliquer maintenant contre la Syrie après son échec en Iran. Leurs ingérences en Égypte, en Tunisie et au Yémen ou leur silence sur ce qui se déroule en Arabie Saoudite et au Bahreïn avaient, par contre, pour but soit de récupérer les «révoltes authentiques» pour réinstaller des «régimes convenables» soit de maintenir en l'état les «régimes alliés». Par cette «expédition syrienne» tous les États ont été obligés de se «mettre à nu » en se positionnant sur cette «question». D'où cette ?décantation' qui montre que le monde est divisé selon deux axes : l'axe ?Atlantiste' qui regroupe une partie de l'Europe, la Turquie, les pétromonarchies du Golfe, certains États arabes alliés, autour des américano-sionistes et l'axe « BRICS » qui regroupe aussi l'Iran, la Syrie, l'Irak, certains pays arabes non déclarés autour de la Russie et de la Chine. La stratégie «Nouveau Moyen-Orient » à laquelle s'intègre le projet israélien «Yinon» destiné à assurer la supériorité d'Israël, a pour objectif de reconfigurer le Moyen-Orient de son «environnement géostratégique » grâce à une «balkanisation des états du Moyen-Orient et des pays arabes» pour en faire des «petits états» sans puissance. Elle préconise le démembrement ou morcellement de la Syrie, de l'Irak, du Liban, de l'Iran, mais aussi de la Turquie et du Pakistan. Elle prévoie la partition de l'Afrique du Nord en commençant par l'Égypte puis de l'étendre à la Somalie, au Soudan, à la Libye, au Mali et au reste de la région. Au final, cela consiste à diviser le monde arabo- musulman pour le rendre impuissant et amorphe. La Syrie, pièce maitresse dans ce ?jeux', était prévue pour être divisée en plusieurs mini-états selon les identités sectaires et religieuses pour les sunnites, les chiites, les chrétiens et les druzes. La guerre directe étant couteuse et hasardeuse, au vue de la crise économique que traverse l'Occident et du nouveau rapport de force qui s'installe, les stratèges américains ont vite trouvé la solution démoniaque qui permet de la faire par les arabo-musulmans contre eux-mêmes avec leurs argents, leurs hommes et leurs médias ! Leur rôle se limitant aux orientations, aux tactiques, aux techniques de propagandes et aux aides ?logistiques' c'est-à-dire les armes. Ils ne peuvent pas trouver meilleurs alliés que l'Arabie Saoudite et le Qatar pour le financement, l'endoctrinement et les recrutements de mercenaires/terroristes arabes (surtout des djihado- salafo-wahabistes d'al Qaida) ainsi que la Turquie d'Erdogan, la Jordanie et leurs soutiens anti syriens du Liban pour installer les bases-arrières aux offensives et aux replis abritées dans les camps dits de «réfugiés». L'Association internationale des «Frères musulmans» a vite montré son vrai visage, dans ce désordre arabe, en prenant fait et cause pour les thèses Occidentales dans la déstabilisation de certains États arabes soit faute de vision politique lucide, incompétence soit pour cause de corruption et fourberie. Dans cette lutte d'influence des «Grands», les américains soutiennent être dans le «juste» en aidant des peuples pour leur «émancipation» dans le cadre des «droits et devoirs humains», alors que les russes et les chinois soutiennent qu'il appartient aux peuples seuls, et sans ingérences, de choisir leur destin sans se voir dicter la forme et les moyens par des forces «extérieures». Chacun applique sa tactique selon ses alliances et sa force ! Tout le reste des acteurs, dans cette lutte, ne sont que des pions ou des ?marionnettes', qui trouvent leurs intérêts chez l'un ou l'autre. Lors d'une rencontre avec des jeunes, à Damas, Bachar al-Assad a déclaré «Le peuple syrien est confronté à une avalanche de complots, pour avoir dit non aux États-Unis? Le pays surmontera la crise actuelle et déjouera les complots, les uns après les autres. A ce moment-là, les pays arabes présenteront leurs excuses au peuple et au gouvernement syriens, pour leurs positions anti-syriennes». A suivre |
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