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Depuis presque deux ans, en guise
d'unique politique sanitaire, les gouvernants, sur fond de bruits de bottes,
administrent alternativement couvre-feux et confinements, ces politiques
d'immolation des libertés individuelles et d'assignation à résidence forcée que
n'aurait jamais imaginé le pire des dictateurs. Et depuis le début de l'année
2021, sous la pression des industries pharmaceutiques, ces gouvernants imposent
la vaccination au moyen de thérapies géniques encore en phase expérimentale, à
l'efficacité «douteuse» et à l'innocuité hypothétique, comme on l'a souligné
ci-dessus. Comme à chaque nouvelle flambée de cas annoncée triomphalement par
les médias et les autorités gouvernementales, les mêmes mesures restrictives
sont appliquées en guise de médication. Les populations subissent la double
peine : vaccination factice obligatoire et mesures restrictives réelles
(couvre-feux, confinements, port du masque obligatoire).
De toute évidence, le dessein des gouvernants n'est pas de combattre médicalement et humainement le virus, mais, de manière machiavélique, d'abattre socialement leur population par les multiples mesures restrictives, notamment l'état de siège matérialisé par le confinement, cette arme de destruction massive psychologique censée anéantir le virus de la contestation populaire mondialement répandu ces récentes dernières années, afin de conjurer l'amorce de soulèvements sociaux prévisibles dans un contexte de crise économique marqué par la programmation de faillites massives d'entreprises, d'augmentation endémique du chômage, de croissance exponentielle de la paupérisation et d'éradication des classes moyennes et petites bourgeoises, autrement dit par l'exacerbation de la lutte des classes. Assurément, la pandémie de coronavirus vient-elle à point nommé pour servir de couverture politique et d'argumentation explicative à l'effondrement de l'économie capitaliste depuis longtemps prévisible. Cette explication idéologique incriminant un microscopique et invisible virus d'être responsable de la débâcle de l'économie est aberrante. La bourgeoisie ne peut admettre son incapacité notoire à faire fonctionner son système capitaliste devenu chaotique et irrationnel. Aujourd'hui, à la faveur de la pandémie de Covid-19, l'objectif est de s'emparer de cette opportunité pour opérer, par le haut, un Grand Reset afin de tenter d'atténuer l'effondrement structurel des économies par une politique volontariste d'accompagnement de cette crise systémique économique aux fins d'assurer la transition vers une société despotique post-industrielle et post-consumériste, rongée par ailleurs par la paupérisation généralisée et la prolétarisation des classes moyennes, les violences urbaines et les conflits armés. Qui plus est verrouillée par la militarisation étatique. Pour ceux qui douteraient de la militarisation de la société en préparation par les gouvernants, qu'ils lisent le document, consultable en ligne, publié par le Sénat le 3 juin 2021. Quoiqu'il s'agisse d'un rapport sénatorial de prospective, il en dit long sur les intentions despotiques de la bourgeoisie française, incarnées en l'espèce par des parlementaires pour imprimer un caractère légal et législatif aux projets gouvernementaux en matière de contrôle totalitaire de la société matérialisé par la systématisation des technologies de surveillance. Dans ce rapport rédigé par trois sénateurs du groupe de droite Les Républicains (LR), les auteurs de l'étude élaborent des réponses numériques aux crises actuelles sanitaires et autres crises futures (traduction en termes marxistes : aux futurs affrontements de classe). Ce rapport de prospective d'ingénierie sociale s'inspire du modèle dictatorial chinois, comme les auteurs le mentionnent, sans vergogne. «Dans les situations de crise les plus extrêmes, les outils numériques pourraient permettre d'exercer un contrôle effectif, exhaustif et en temps réel du respect des restrictions par la population, assorti le cas échéant de sanctions dissuasives, et fondé sur une exploitation des données personnelles encore plus dérogatoire», suggère le rapport. (N'est-ce pas ce que vit actuellement la population chinoise, comme nous le rapportions dans notre contribution publiée dans Algérie patriotique le 20 mai 2022, sous le titre «Comment la Chine se prépare à la guerre bactériologique sous couvert de Covid».) Dans ce document, entre autres batteries de mesures numériques pour «lutter contre la crise sanitaire actuelle» (applicables à d'autres fins, la pandémie servant uniquement de prétexte et de terrain d'expérimentation, comme le terrorisme islamiste servit de paravent pour voter des lois d'exception, intégrées désormais dans le droit pénal), le Sénat «propose un système de désactivation du titre de transport en commun ou du compte bancaire en cas de non-respect de la quarantaine». Seconde mesure de surveillance numérique proposée par le rapport sénatorial, «poser un bracelet électronique aux non-vaccinés». Ou encore la «détection automatique de la plaque d'immatriculation par les radars», l'installation «de caméras thermiques dans les restaurants». Les sénateurs envisagent également d'autres solutions numériques visant à contrôler et contraindre, notamment le «contrôle des transactions» afin de détecter un achat à caractère médical ; le «contrôle des fréquentations» pour «aller voir un membre vulnérable de sa famille lorsqu'on est contagieux» ; «le contrôle de l'état de santé via des objets connectés». Les sénateurs s'enorgueillissent en affirmant que «ces outils [pour contraindre et contrôler] sont les plus efficaces». En vérité, dans cette crise du Covid-19, faut-il redouter l'invisible virus naturel (maîtrisable avec des moyens sanitaires abondants et efficients) ou l'ostensible microbe despotique de l'État visiblement destructeur (impossible à contrôler et à neutraliser, sinon par la Révolution prolétarienne ?) Une chose est sûre : l'internement des citoyens innocents en bonne santé, décrété au nom de la prétendue protection des personnes âgées et vulnérables (par ailleurs censément majoritairement vaccinées), à notre époque hautement technologique censée être équipée d'infrastructures médicales de pointe, interpelle à plus d'un titre. D'aucuns s'interrogent, dans une vision complotiste, sur l'auteur étatique mystérieux de l'invention du virus concocté par quelque laboratoire malveillant chinois ou américain. La vraie question à poser serait plutôt : les virus ayant toujours existé, connaissant leur taux de létalité (la mortalité du Covid-19 est bien inférieure à 0,03%, essentiellement parmi la population la plus âgée et vulnérable, autrement dit nous avons 99,97 de chance de survie ; l'âge médian des décès est de 84 ans, avec 75% des patients décédés de plus de 75 ans), pourquoi avoir suscité une telle peur panique parmi les populations sinon pour légitimer le confinement pénitentiaire et les multiples mesures coercitives, décrétées pour des desseins initialement inavoués et inavouables. Mais, aujourd'hui, dans cette période d'imposture sanitaire étatique indéfiniment prolongée, ces desseins s'éclairent au grand jour, à examiner l'incessante activité gouvernementale des différents États de la majorité des pays, illustrée par le nombre incommensurable de lois liberticides promulguées ces deniers mois. À l'évidence, chaque État, à la faveur de la pandémie du coronavirus, s'appliquait à blinder son pouvoir despotique par l'instauration de mesures sécuritaires attentatoires à la liberté, décrétées sous prétexte de gestion de la crise sanitaire. En réalité, sous couvert de guerre virologique, les classes dominantes menaient (mènent toujours) une guerre de classe aux classes populaires et aux prolétaires, mais surtout aux classes moyennes et petites bourgeoises. Les dirigeants profitaient de la pandémie pour aggraver les lois antisociales et durcir la dictature «ordinaire» étatique, renforcées par la militarisation de la société. Nous assistons, impuissants, à un véritable «aggiornamento sanitaro-sécuritaire» permanent perpétré dans de nombreux pays. Curieusement, presque deux ans après l'apparition de la pandémie, alors que les États sont censés être en guerre contre le coronavirus, en lieu et place d'équipements médicaux et de personnels soignants pour nous protéger, nous avons droit, en guise de médication, toujours à une artillerie de lois répressives et au confinement accompagné du déploiement de policiers et de militaires (pour nous soigner contre notre virus contestataire, létal pour le système ?), notamment en Chine. Et, en lieu et place de lits d'hôpitaux et équipements médicaux, les gouvernants préfèrent investir dans les fourgons cellulaires et cellules carcérales abondamment élargies pour accueillir les «dissidents sanitaires». Paradoxalement mais sans nous surprendre, les premières retombées rentables surgies de cette crise sanitaire ne bénéficient qu'aux classes dominantes, aux plans politique et économique, respectivement par le durcissement de leur pouvoir despotique étatique et le renforcement de leur hégémonie financière. La crise sanitaire n'a pas eu les mêmes conséquences économiques selon les secteurs d'activité. Comme l'a souligné Quentin Ravelli, chercheur au Centre national de la recherche scientifique français : «Les crises économiques sont aussi sélectives que les épidémies : à la mi-mars, avec l'effondrement des marchés boursiers, les actions de l'industrie pharmaceutique ont augmenté de 20% suite à l'annonce de l'essai clinique du Remdesevir contre le Covid-19. Celles d'Inovio Pharmaceuticals ont augmenté de 200% après l'annonce d'un vaccin expérimental, le Ino-4800. Celles d'Alpha Pro ont augmenté de 232%. Quant à Co-diagnostic, ses actions ont fait un bond de 1.370% grâce au kit de diagnostic moléculaire du coronavirus». Depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, les milliardaires sont toujours plus riches et toujours plus nombreux. Le nombre de millionnaires, lui, a bondi de plus de 5 millions l'année dernière. Le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en un an, frôlant les 1.000 milliards d'euros, selon les récentes informations. Au niveau mondial, la richesse accumulée par les milliardaires de par le monde a atteint un sommet inégalé en 2021, 13.000 milliards de dollars. C'est 1 300 milliards de plus que le précédent pic de 2017. En effet, profitant de notre frayeur et de notre tétanisation, suscitées par le traitement médiatique anxiogène de la pandémie, de notre emprisonnement domiciliaire, de l'état de siège, du couvre-feu, de l'interdiction de rassemblement et de manifestation, les classes possédantes du monde entier ont fait voter par leur État, en l'espace de quelques mois, des centaines de lois de régression sociale et de répression politique qu'aucun tyran n'aurait songé imposer. Concomitamment, ces classes possédantes ont instauré, pour sauver leurs richesses aux moyens de renflouements des banques, de subventions aux entreprises, d'exemptions fiscales, de nationalisations de certains secteurs, le «socialisme pour les riches», et ont perpétué en l'aggravant le «capitalisme pour les pauvres». Comme on le relève, la gestion de la crise prétendument «sanitaire» a, sans jeu de mot, confiné davantage à une opération de sauvetage de la santé (momentanément) de l'économie des capitalistes mise sous profusion, alimentée par l'argent public sous forme d'impôts différés payés par les futurs travailleurs, plutôt qu'à une protection de la vie des malades toujours livrés délibérément à eux-mêmes sans soins efficaces, autrement dit sans thérapeutique médicale curative ou traitement médicamenteux prophylactique, sinon par le recours à une douteuse et controversée vaccination imposée dans la précipitation aux malades, avec des vaccins à ARN-m en phase d'essai clinique, pour le plus grand profit des grands laboratoires pharmaceutiques exemptés par ailleurs de toute responsabilité pénale ou financière en cas d'effets secondaires des vaccins. Et Une chose est sûre : les hôpitaux, sous-équipés, en dépit des rodomontades des gouvernants, sont toujours des mouroirs. Tout comme la vie qu'ils nous réservent : elle ressemblera de plus en plus à un camp de concentration mondialisé régi par le despotisme étatique ; à un immense cimetière à ciel ouvert, habité par des cadavres ambulants ; à un charnier jonché de corps déchiquetés par des guerres impérialistes généralisées permanentes. |