|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Paru au cours du mois de
juillet dernier, le troisième numéro du magazine électronique littéraire «Trait
d'union» consacre cette dernière édition exclusivement à l'écriture féminine. «Elles
écrivent», c'est le titre de ce numéro qui met en valeur le produit de la plume
tendre en matière de littérature. Nombreux auteurs, journalistes, chroniqueurs
et historiens connus dans la scène culturelle prirent part à l'édification de
cet ouvrage virtuel.
La variété des textes d'écrivains de plusieurs pays du monde décortique la condition de la femme lettrée, ses causes et ses préoccupations, avec des réflexions, des analyses d'ouvrages, des critiques ou simplement des récits liés à des œuvres écrites par des femmes écrivaines. Les précédentes parutions de «Trait d'union magazine», lequel est à sa deuxième année d'existence, étaient respectivement intéressées à la littérature africaine et à la femme maghrébine. Cette dernière publication a comme titre «Ana hiya» (Elle, c'est moi), son contenu couvre divers aspects de la femme, son histoire, son rôle, ses mœurs sociétales, ses problèmes et sa position sociale dans cette région nord-africaine. Les sujets traités par ce magazine trimestriel varient et s'enchaînent à chaque titre dans une continuité qui contourne divers thèmes avec le moyen de la littérature. Les participants à la finalisation de cette revue sont des auteurs de différentes nationalités, aussi bien des hommes et des femmes de lettres de bonne renommée que des amateurs en herbe passionnés par l'art de l'expression écrite. Les administrateurs de cette tribune viennent aussi de pays différents. M. Adel Hakim Youcef Achira, le concepteur et le rédacteur en chef ainsi que son adjoint M. Adi Messaoudi sont d'Algérie, Mme Imane Moussa de Tunisie et Mme Jaqueline Brenot y contribue à partir de la France. La diversité des auteurs et des organisateurs gratifie «Trait d'union» du statut de podium de littérature universelle. Inspiré au cours des activités culturelles des étudiants du département des langues de l'université Hassiba Benbouli de Chlef, «Trait d'union» connaît une importante affluence de lectorat à travers les réseaux sociaux depuis sa première sortie. L'afflux massif des lecteurs dépasse largement l'attente augurée par ses concepteurs, ce qui les a enhardis à persévérer davantage dans l'amélioration des prestations de cet engouement intellectuel. «Trait d'union» n'a pas d'objectif lucratif. En dehors de sa fonction instructive, de sa mission éducative et de sa figure distractive, cette plate-forme culturelle vise également le partage des informations entre les internautes partisans de la littérature francophone. L'échange et le dialogue entre les auteurs, entre les civilisations, la promotion des nouveaux écrivains et l'enrichissement du paysage artistique sont, entre autres, des finalités ciblées par cette revue intelligente. Jusque-là, ce magazine, lequel s'illustre comme le seul registre virtuel dans le domaine littéraire en Algérie, exploite l'outil informatique et les options techniques d'Internet pour sa diffusion. Toutefois, ses dirigeants aspirent sincèrement à concrétiser «Trait d'union» en version papier. Cette réalisation palpable donnera certainement à la lecture électronique une existence physique plus consistante, elle sera un rajout de charme conscient qui embellira les vitrines de ce qui reste de nos librairies. Plus loin, «Trait d'union» se démarque comme un exercice pionnier qui fait usage de l'instrument technologique à bon escient en s'intéressant à la littérature. Il est souhaitable que cette expérience soit encouragée et soutenue, qu'elle soit un modèle à suivre par des revues qui puissent s'occuper d'autres disciplines culturelles comme la musique, le théâtre ou l'architecture. |