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Le
progrès a fait un bond gigantesque dans la science, aujourd'hui. Et les
expériences dans le cerveau humain sont en train, aujourd'hui, de transporter
l'homme à des horizons nouveaux, où il devient, de plus en plus, le centre de
l'expérience sur le sens de la vie, de l'existence et en même temps le centre
de la compréhension du monde. Pourquoi ? Pour la simple raison que tout émane
de lui. Et ce, lui est son esprit qu'il ne connaît pas mais que l'esprit
connaît, et par lui que l'homme est. Donc force de dire que nous existons par
l'esprit, et peu importe notre esprit parce que lui ne dit pas qui il est et
n'a pas besoin de le dire puisque nous sommes par lui.
Il reste à nous de le sentir, de le comprendre, de comprendre pourquoi nous ne pouvons comprendre, et qu'est-ce qui limite notre compréhension. Et c'est là tout le problème de l'être humain. Il sait et se sait sans vraiment se savoir. Une connaissance qui ne se connaît pas, dans le sens pourquoi l'homme connaît par lui-même, par sa pensée, par son esprit dont il n'a que de vagues idées. Pourtant il sent parfaitement qu'ils sont en lui. Il sent qu'il pense. Mais c'est quoi sentir se penser sans savoir pourquoi penser ? 1-L'homme, cet être-là-au-monde sans réponse Quand l'homme s'adresse à sa pensée et s'interroge pourquoi il pense, ? ce qui arrive très rarement à l'homme qui se pense ? il le fait dans l'intimité de soi, il sent qu'il sent que c'est son cerveau qui lui communique la pensée. Et cet état est réel pour tout être humain qui a cherché à comprendre pourquoi il pense. Une question : «Quel est l'être humain qui n'a pas fait l'expérience lorsque, confronté à un problème, quel qu'il soit, s'est retrouvé à penser, à réfléchir à ce qu'il doit faire pour répondre à un problème.» Donc, pensant, il arrive à la fin à se décider pour tel ou tel réponse au problème auquel il est confronté. Mais l'homme, comment fait-il pour réfléchir et trouver la réponse à son problème, que cette réponse réponde ou non à son problème. Ce que l'on constate est qu'il s'est décidé à réfléchir et à chercher à résoudre son problème. Mais si on marque un temps d'arrêt, qu'a fait cet homme pour réfléchir ? Il s'est adressé à lui-même, c'est-à-dire à son cerveau, sans même le penser. Mais si, à l'instant qu'il pense, et il s'interroge pourquoi il pense, pourquoi il réfléchit, et le fait en silence, en supposant qu'il est seul dans une pièce, en réfléchissant dans son intériorité, ne sent-il pas que son intériorité est en fait son cerveau ? Ne sentit-il pas que tout se joue dans sa tête, à l'intérieur de son crâne que l'on sait un os creux, couvrant et destiné à protéger son cerveau. Et ce cerveau n'est-il pas le siège de sa pensée ? Par pensée, on entend l'homme qui pense et donc pensant la pensée. Comme si la pensée se dissocie pour l'homme en deux pensées mais intrinsèquement liées. L'homme qui pense mais il le fait dans le siège de la pensée, c'est-à-dire son cerveau. La pensée qu'il fait pense en elle-même, puisqu'elle se pense dans le cerveau. Si le cerveau pense, c'est parce qu'il est mû par la pensée de l'homme qui s'adresse à lui. D'autre part, cet homme qui s'adresse sans le savoir à son cerveau, ne le fait-il pas naturellement puisque c'est le seul moyen pour l'homme de penser, et de prendre sur son existant. Sur le plan de l'existant, c'est-à-dire sur tout ce qui a trait à sa vie, n'est-ce pas sa pensée et son cerveau qui sont les instruments qui lui permettent d'exister, et donc de vivre. Et la pensée est indissociable du cerveau et donc de l'homme qui en est un tout. Si, par exemple, un étudiant s'emploie à résoudre un problème qu'il lui a été donné (un examen) ou qu'il s'est donné, il le fait certes par lui-même, par sa pensée, mais sa pensée s'adresse inévitablement à son cerveau. Donc ce n'est pas lui qui trouve mais sa pensée. Il a certes résolu le problème de mathématique ou de physique, et c'est lui qui l'a trouvé, mais tout est redevable à sa pensée. Prenons un footballeur, dans une compétition, la CAN 2019, par exemple. Un des joueurs devant les bois regarde la balle, réfléchit et frappe sur la balle, et il marque le but. N'est-ce pas que c'est sa pensée qui a fait tout et a pensé en lui jusqu'à ordonner à son pied de tirer la balle pour marquer le but ? De même, un autre joueur de la même équipe, qui a tiré sur la balle qui frappe un joueur de l'équipe adverse, cette balle par ricochet monte très haut, et miracle, elle pénètre les bois. Le but est marqué ce qui vaut à cette équipe de continuer à gagner. Ne voit-on pas que c'est la pensée de l'homme qui a tout fait y compris le miracle qui s'est produit parce qu'il devait se produire puisqu'il a existé. Donc la pensée de l'homme n'est pas seule, ne vient pas d'elle-même puisque l'homme n'est pas créateur de la pensée, il est porteur, habité et mû par la pensée. Cependant il demeure que c'est la volonté du joueur, comme celui qui doit résoudre un problème, qui ont tous deux mis en acte la pensée. Donc il existe une volonté de pensée ou une volonté libre du joueur ou de l'étudiant pour amener la pensée à les guider pour marquer ou pour résoudre le problème. Cependant cela ne signifie pas que le joueur va marquer le but ou que l'étudiant résoudra son problème. Tout dépend de la pensée du joueur qu'il marque le but ou non, de même l'étudiant de résoudre son problème ou non. Donc c'est toujours à la pensée d'amener le joueur de la vision de la balle au cerveau et du cerveau au pied de viser et de tirer la balle pour marquer ou non le but. De même pour l'étudiant, il revient à la pensée de lui faire entrevoir la solution ou non. Dès lors, pour marquer le but pour le joueur, ou arriver à la solution pour l'étudiant, ce n'est pas seulement à la volonté libre ou libre-arbitre de l'homme et à sa pensée pour que se concrétisent leurs aspirations, il reste encore ce pourquoi ils sont. Et ce pourquoi ils sont, relève de la Volonté Suprême qui gouverne le monde ou l'Esprit du monde. Et c'est cet Esprit du monde qui finalement réalise l'être en le guidant pour viser juste pour le joueur ou pour amener l'être, pas à pas, par la démonstration, à arriver à la solution. Un autre exemple plus simple dans un acte routinier. Un homme qui fait des achats dans un magasin le fait par ses pensées. S'il opte pour l'achat d'un objet précis, tout va se jouer sur cet objet précis qu'il a mémorisé dans sa pensée et elle-même est mémorisée dans son cerveau. Le choix de l'objet et ce qu'il doit être est aussi mémorisé dans la pensée, et celle-ci stockée dans le siège de la pensée, c'est-à-dire le cerveau. Et grâce auquel s'opère l'achat. En clair, l'homme n'a été en fait que le produit de sa pensée et celle-ci tout en le mouvant, lui, l'homme, l'a aussi fait mouvoir. Et l'achat qu'il opéré pour du pain, habit ou autre entre dans la réalisation de son existence. De même, si une personne lit cet article ou l'auteur lui-même le rédige, c'est dans et par leurs pensées que le lecteur lit ou que l'auteur rédige. Ce sont toujours leurs pensées qui se trouvent dans le siège de leurs pensées, c'est-à-dire leurs cerveaux, qui analysent, réfléchissent et dictent au lecteur son opinion, et à l'auteur le texte qu'il a à écrire. Et dans les deux cas, l'auteur ou le lecteur sont mus par leurs pensées. Pensants, n'en prenant pas conscience, ils réfléchissent simplement, et tout s'opère à leur insu dans leurs pensées, dans leurs consciences, dans tout ce qu'ils auront à exprimer. Bien sûr, s'ils réfléchissent profondément, il va de soi qu'ils peuvent comprendre que tout vient de leurs pensées, y compris leur libre-pensée ou libre-arbitre. On comprend donc qu'il existe une relation intime entre ce qui est en puissance en l'homme dans sa pensée, c'est-à-dire ce qu'il fera, ou aura à faire et ce qu'il deviendra qu'il ne peut que réaliser que par ses pensées et son cerveau qu'il les élabore, et le tout gouverné par une Instance suprême. Pourquoi une Instance suprême ? Pour la simple raison que l'homme ne se sait pas ni pourquoi son existence durant un temps déterminé sur Terre ni n'a les possibilités de savoir d'où vient cet immense univers. L'homme n'est donc que cet être-là-au-monde sans réponse. 2. Le croyant, le non-croyant, l'athée et l'Esprit du monde Dire que l'homme est porteur de la pensée, ou la pensée l'habite, ne va pas sans une conscience que la pensée humaine a été élaborée, bâtie et fondée dans le temps. La conscience apparaît comme une instance qui trône en l'homme parce que c'est elle qui témoigne de son existant, de plus accompagne la pensée dont elle doit tout. Et puis on ne peut dissocier conscience et pensée, on ne peut le faire qu'arbitrairement, on ne le fait que pour cibler cette faculté en l'homme de connaître sa réalité, ce qu'il est. La liberté de conscience et ce qui résulte en sa conscience, ce sont ses opinions, ses convictions, ses croyances. Il peut, par exemple, croire ou ne pas croire en Dieu. Pour ce point, un homme qui croit en Dieu est mû par cette volonté de croire en Dieu parce qu'il a besoin de Dieu pour être. Il sait qu'il vient au monde et après une existence, il quitte cette existence. Et généralement le croyant cherche à être en paix avec sa conscience parce qu'il sait que la vie ne s'arrête pas avec la mort. Et le croyant a une conviction comme l'énoncent toutes les religions qu'il y a un après. Et donc qu'un tribunal viendra trancher entre ceux qui ont fait le bien et ceux qui ont fait le mal sur terre. Pour le croyant cette croyance relève à la fois de sa volonté libre, de sa pensée mais aussi de l'Instance suprême, l'Esprit du monde, l'Esprit qui gouverne le monde. Pour le non-croyant, le même processus. Il ne croit pas en Dieu parce qu'il est mû par cette volonté de ne pas croire en Dieu, et il le fait par sa volonté libre et non libre. Pourquoi ? Parce que libre, il est libre de ne pas croire. Non libre parce qu'il est astreint de ne pas croire, et c'est ce qui se passent dans les pays communistes. Mais cela ne signifie pas que la volonté politique des pays communistes qui a ensuite déteint sur une partie du monde qui n'est pas communiste, bien entendu beaucoup moins nombreux, n'entre pas dans la volonté libre des peuples, et donc dans leurs choix de ne pas croire. Si, par exemple, les peuples dans les pays communistes n'avaient pas accepté l'athéisme, il est certain que, quelle que soit la propagande idéologique et la répression sur les lieux de culte, les pouvoirs politiques qui auraient affronté une résistance populaire impossible à combattre, auraient certainement passé la main, et laissé tomber l'athéisme. Donc tout vient de la volonté libre des hommes comme des peuples qui ne sont que de grands regroupements d'hommes, et de la pensée qui les guide et les gouvernent. Il est évident que lorsque les hommes ne se savent ni ne savent ce qu'ils font sur la Terre, sinon d'exister un temps puis quitter l'existence, et ont cette volonté de choix, le libre-arbitre, et cette pensée qui leur sont donnés, croire en Dieu peut ne pas être une nécessité. Mais si cette croyance leur était vitale, ils auraient certainement cru en Dieu. Et on le constate dans les pays pauvres, les peuples généralement croient en Dieu parce qu'ils sont confrontés continuellement à l'angoisse de l'existence. Alors que les riches, évidemment en plus faible nombre, peuvent se passer de la croyance, parce qu'ils se sentent plus prémunis contre les difficultés de l'existence. La croyance en Dieu, en fait, est un soutien à l'être humain, lui donnant cette sensation, ce sentiment que Dieu est près de lui et donc l'aide dans l'existence. Il y a aussi l'histoire qui a changé, les mentalités qui ont évolué et font que les convictions et la foi en Dieu des hommes sont plus lâches, ne sont plus comme antan. Mais le plus important qu'il faut souligner c'est que le libre-arbitre et la pensée en l'homme ne suffisent pas à justifier la non-croyance, l'athéisme, et là nous arrivons à l'ultime, c'est-à-dire l'Esprit du monde, Dieu. Si la non-croyance et l'athéisme pour l'homme sont un choix et donc assumés, il n'aurait pu l'être que si tout a été fait pour que cela soit. C'est précisément ce non-savoir de l'Esprit du monde que l'homme reste à la fois libre et non libre, s'assumant et non s'assumant pour la simple raison que la destinée du monde et des hommes procèdent de cet Esprit du monde. Donc que les hommes croient ou non, tout procède de l'Esprit du monde. On peut même dire que la croyance ou la non-croyance en Dieu ne peut s'opérer que s'il y a un acquiescement des trois instances «libre-arbitre-pensée-Esprit du monde». Et tout relève de l'Esprit du monde. On peut se poser la question pourquoi l'Esprit du monde ne s'oppose pas à ceux qui ne croient pas en lui ? Puisque tous les êtres humains et l'univers entier sont sa création. Il est évident que l'homme qui ne croit pas en Dieu ne pose pas de problème même s'il ne croit pas. Qu'ajoutera-t-il à Dieu en croyant en Lui ? Si, par exemple, on suppose qu'une voiture, une chaise ou n'importe quoi est fabriquée par un homme, et on suppose que cette chose (voiture, chaise...) est aussi pensante, mais ne sait pas qui l'a produite, qu'apportera-t-elle cette chose à l'homme qui l'a produite en croyant ou ne croyant pas en Lui ? Donc on voit bien que c'est l'homme qui est dépendant de l'Esprit du monde qu'il croit ou ne croit pas en lui. Pour le croyant, il a un espoir et un soutien en Dieu. Alors que le non-croyant ne croit pas mais demeure lié en son Créateur. Et c'est ce qui fait que l'homme est créé libre sur terre tout en étant assujetti à sa pensée et à la Pensée de sa pensée, c'est-à-dire l'Esprit du monde, Dieu. 3. Les ondes électromagnétiques des pensées rayonnées par le cerveau de l'homme ? Le progrès de la science et l'Esprit du monde ? Qu'en est-il du cerveau humain, le siège de la pensée, de toute pensée ? Si l'homme porte en lui la pensée, il vit par la pensée, il est habité par la pensée, force de dire que son cerveau joue un rôle central dans son existence. Puisque c'est lui qui élabore tout ce que reçoivent les organes des sens de tout ce qui l'entoure de près ou de loin. Des organes des sens qui sont pour ainsi dire des capteurs sur l'extérieur et qui transmettent ce qu'ils reçoivent aux différentes parties du cerveau. Il est intéressant de se pencher sur les avancées scientifiques auxquelles sont arrivés des chercheurs dans leur expérimentation sur le cerveau humain, ces dernières décennies, en particulier au cours de la décennie 2010. «En Suisse, des scientifiques de l'École polytechnique fédérale de Zurich ont mis au point un système qui permet aux personnes souffrant de troubles moteurs graves, comme la tétraplégie, de jouer aux jeux vidéo à la seule force de l'esprit. Samuel Kunz est paralysé depuis un accident. Il fait partie de l'équipe qui teste ce dispositif. Il utilise une interface cerveau-machine pour contrôler un engin dans «Brain Driver», un jeu spécialement développé pour l'occasion. Samuel, pour piloter son bolide, est équipé d'un casque couvert de capteurs servant à interpréter son activité cérébrale. Ces signaux sont ensuite codés par le système pour permettre le déplacement du véhicule dans le jeu. Le but ultime de cette étude est de mettre au point une technologie capable de diriger des dispositifs comme des fauteuils roulants.» (1) Cette expérience scientifique, faite en juillet 2019, en Suisse sur des personnes dont les membres sont paralysés a déjà été testée avec succès en France, en 2017. Grâce aux capteurs posés sur la boîte crânienne à des endroits précis d'un patient, celui-ci pouvait jouer au jeu vidéo par la seule force de ses pensées. En effet, les fils des capteurs qui sont reliés au jeu-machine, et par l'entremise des ondes visuelles qu'il reçoit de l'écran, le patient a pu diriger, déplacer, par la pensée, le véhicule, lui évitant les obstacles. Et sans manette ni souris, seule sa pensée transmettait les ordres au jeu vidéo. C'est une première dans le progrès de la connaissance des possibilités humaines. Ainsi le cerveau humain rayonne, c'est-à-dire émet des ondes électriques qu'un casque muni d'électrodes posées sur le crâne peut recueillir et transmettre par câble à un ordinateur. C'est le principe même de l'électroencéphalographie (EEG), méthode exploratoire cérébrale par ordinateur pour mesurer l'activité électrique du cerveau. Mais dans les expériences récentes, on ne recueille pas seulement, l'activité cérébrale produite par les neurones mais aussi l'activité des pensées et les ordres que les pensées donnent. Et ce par la traduction des signaux électriques cérébraux-pensées du patient recueillis par les électrodes et transmises à l'ordinateur, qui agit directement sur le jeu vidéo. Ce n'est plus la main qui déplace la manette mais la pensée qui la déplace directement du cerveau au jeu vidéo, par l'interface cerveau-machine (ICM). Cette expérience prouve que le cerveau émet des signaux électriques à l'extérieur, puisque en fait ce sont des ondes électriques cérébrale-pensées qui ont traversé la boîte crânienne et, par l'ICM, ont exécuté les ordres dans le jeu vidéo. D'autre part, le cerveau n'émet pas seulement des ondes, il reçoit aussi des organes des sens. Les oreilles dans l'audition, le nez l'odorat et les yeux la vision. Le corps est en contact avec les objets extérieurs grâce à ses organes de sens ou capteurs, ceux-ci ont pour fonction de lui acheminer les messages extérieurs sous formes d'ondes électromagnétiques. Par exemple, l'homme reçoit par ses yeux des images qui lui permettent d'avoir conscience de son milieu. Les ondes électromagnétiques lumineuses qui viennent impressionner la rétine de l'œil, celle-ci transforme l'onde visuelle en influx nerveux qui est ensuite transmis au cerveau, et à son tour, le cerveau convertit l'onde en image dans la conscience de l'homme. Le cerveau est donc réellement le siège de la pensée. Ouvert à deux pensées, une intérieure qui permet de réfléchir et d'avoir prise sur le monde et l'autre qui lui vienne des organes des sens lui permet de se situer dans le monde, et qui sont indissociablement liées puisqu'elles participent à l'être pour exister, pour vivre. Mais le cerveau est-il réellement commandé par l'homme ? Le libre-arbitre de l'homme suffit-il à guider et régir son cerveau ? Et donc sa pensée ? D'emblée on peut dire que l'homme ne peut régir ni commander son cerveau. Cela est évident. Le cerveau sert l'homme mais l'homme ne sert pas le cerveau, il subit la pensée élaborée que se fait le cerveau dans le rapport intérieur-extérieur. C'est lui qui commande le comportement de l'homme. Dans une étude, on y lit : «Vous pensez prendre vos décisions en fonction de votre seul libre arbitre ? En réalité, votre cerveau a choisi pour vous avant même que vous n'en soyez conscient, d'après des neuroscientifiques qui ont étudié des images cérébrales. Nos choix sont-ils prédéterminés ? Des chercheurs sont, en tout cas, parvenus à prédire les décisions d'individus onze secondes avant que ces derniers ne les déclarent consciemment. Dans une étude publiée cette semaine dans la revue Scientific ?Reports', 14 participants ont été placés dans une machine à IRM permettant d'observer l'activité de leur cerveau. Ils devaient choisir entre deux motifs, l'un avec des bandes verticales vertes et l'autre avec des bandes horizontales rouges, avec un maximum de 20 secondes pour prendre leur décision. Une fois leur choix arrêté, ils devaient appuyer sur un bouton et visualiser le schéma retenu. Ils devaient ensuite estimer à quel point leur idée était forte sur une échelle de 1 à 4. En observant leur activité cérébrale et en utilisant un modèle de pronostic à partir des images, les chercheurs sont parvenus à prédire jusqu'à onze secondes, à l'avance, le choix des cobayes. » (2) Ainsi pour résumer la constitution physique et cérébrale de l'homme donnée par l'Instance suprême qui gouverne le monde, l'homme est certes une volonté libre, il a un libre-arbitre, mais ce libre-arbitre a besoin de la pensée dont l'homme ne sait rien, et sans la pensée, le libre-arbitre n'est rien par en lui-même, il n'existe pas tout simplement. Et l'homme n'existe et a le libre-arbitre que parce qu'il existe en lui un esprit dont il ne sait et relève de l'Esprit du monde. Au final l'homme est un « corps-cerveau-pensée », dont le libre-arbitre dépend de sa pensée, et celle-ci dépendant de l'Esprit Suprême qui a créé l'homme et le monde. Ccette Instance suprême est l'Esprit du monde, donc Dieu, Allah le Tout-Puissant, la question se pose inévitablement sur sa raison d'être, son devenir, et sa destinée. Si sa raison d'être est comprise en tant que postulat, l'homme est « jeté dans l'étant », et il doit survivre dans cet étant, il reste son devenir et sa destinée. Et le devenir qui ne peut s'assimiler à la destinée, du fait que le devenir est une évolution, une transformation de l'être dans le temps, et une destinée est ce à quoi l'être est destiné, ce qui est en quelque sorte une fatalité, un avenir que l'homme ne peut éviter. Et ce qui est pour l'homme est aussi pour les peuples. 4. Dieu dans sa magnanimité à la rencontre de l'«autre monde» Dès lors se pose la question de la destinée de l'homme dans sa dépendance avec Dieu et ce devenir qui l'attend et attend tous les êtres humains du monde. Créé, doté de facultés humaines, l'homme reste dans l'expectative de ce devenir qui n'est pas connu d'avance. L'homme est donc un « jeté dans un étant » qu'il n'a pas choisi mais choisi néanmoins pour lui. Et c'est là le dilemme de l'homme dans ce signifié de l'existence terrestre lui signifiant que tout n'est pas rose. Et la vie s'avère être un durcombat. C'est la raison pour laquelle l'homme évolue entre deux pôles une félicité vers laquelle il rêve et tend et l'infortune, le malheur les tourments qu'il assume parce que c'est aussi un lot de l'existence. Chaque homme a un destin selon ce qu'il lui a été donné de vivre dans son existence. Riche, pauvre, vie rangée, vie tumultueuse, vie ratée, vie malheureuse, peu importe ce qu'il est, cela fait partie des contingences de l'existence. Cependant, il y a une marche inexorable du monde. Au fur et à mesure qu'avance le progrès, l'homme change, et aspire à un mieux-vivre. Et cela se constate dans les générations d'aujourd'hui. En clair, les premiers hommes sur la Terre ont été certainement les plus malheureux puisqu'ils ne disposaient de rien, sinon de leurs seules facultés pour se protéger des dangers de la vie et survivre. Et cela a duré de longs stades historiques et de stades en stades, l'homme progressivement s'est civilisé et aujourd'hui s'est socialement adapté à vivre en communautés. Cela a demandé des siècles d'existence jusqu'à l'avènement de la colonisation. Puis quatre siècles de domination des peuples durant lesquels les peuples ont perdu le sens de l'existence jusqu'à ce que survient le vent de la décolonisation qui libère les peuples en masse. Des peuples de continents entiers ont conquis leurs indépendances selon néanmoins un échéancier propre à chaque continent. L'Amérique du Sud au XIXe siècle, l'Afrique et une grande partie de l'Asie au XXe siècle. A suivre... *Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective Notes : 1. «Un jeu vidéo contrôlé par l'esprit», par news.yahoo. Le 31 juillet 2019 https://fr.news.yahoo.com/un-jeu-vid%C3%A9o-contr%C3%B4l%C3%A9-par-174122495.html 2. «Cerveau : la prise de décision prédite avec 11 secondes d'avance», par Futura-Sciences. Le 13 mars 2019 https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-cerveau-prise-decision-predite-11-secondes-avance-75329/ |