|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'employée
originaire d'Algérie de la chaîne de propagande islamiste Al-Jazeera, Khadidja
Benguenna, jubile à la vue des cours du pétrole dégringolant et promet le pire
aux Algériens, dans un message laconique posté sur sa page Facebook.
« Le prix du pétrole est sous la barre des 40 dollars. Vous pouvez dire adieu à la paix sociale une fois que les caisses seront vides ! Rira bien qui rira le dernier !», s'est réjouie sans retenue la présentatrice vedette installée à Doha depuis le milieu des années 1990 et honorée récemment à Alger par la Télévision gouvernementale. Les propos insultants et provocateurs de cette diplômée de l'université d'Alger qui a rejoint les rangs d'Al-Jazeera dès sa création, peinent à cacher sa rancœur et sa haine envers son pays, après avoir subi l'avanie des responsables de la Télévision publique algérienne où elle a fait ses premières classes, avant de jeter l'éponge et de s'envoler pour la capitale qatarie en même temps que de nombreux autres journalistes et présentateurs de l'ex-Unique. Sans doute brimée et défavorisée par les responsables de la chaîne à l'époque, Khadidja Benguenna nourrit, depuis, une frustration et une rancœur aveuglantes qui lui ôtent le sens du discernement. Elle fera partie du carré des Algériens qui participeront à la propagande pro-islamiste durant les années du terrorisme sanglant, accréditant de fausses informations et relayant les attentats et les massacres des GIA avec un sadisme draculien, rendant ainsi service à ces groupes islamistes armés, sous l'impulsion d'une direction d'Al-Jazeera ouvertement et entièrement inféodée aux Frères musulmans égyptiens. Partie de son quartier d'El-Biar, sur les hauteurs d'Alger, sans foulard, elle enfilera la tenue officielle de cette confrérie intégriste ? contrairement à un grand nombre de ses collègues femmes, dont beaucoup finiront par rendre le tablier pour ne pas prendre part à la destruction systématique de leur pays ? quelques mois à peine après son recrutement à Doha, signe de sa conversion précoce aux thèses intégristes et à sa réceptivité à l'endoctrinement de la secte égyptienne au service de laquelle elle se consacre corps et âme. Khadidja Benguenna, perçue comme une icône de la télévision par ses pairs en Algérie, a créé une émulation collective avec son accent fait d'amplifications consonantiques, sa préciosité, son raffinement et sa délicatesse artificiels, servant ainsi de modèle aux générations montantes de présentatrices officiant sur les différentes chaînes privées algériennes. Le «printemps arabe», ces soulèvements programmés contre les dictatures qui ont aggravé une situation déjà désastreuse dans cette partie sous-développée du monde, lui avait redonné un espoir tel qu'elle s'adonne pleinement, depuis les premières émeutes en Tunisie et en Egypte jusqu'à la guerre civile en Libye, au Yémen et en Syrie, au métier de prédilection d'Al-Jazeera : l'action psychologique exercée sur les populations du monde dit arabe dont elle manipule les émotions au détriment de la faculté de raisonnement, visant à les embrigader dans les rangs de Daech et d'Al-Qaïda dont elle est le porte-voix. Khadidja Benguenna, elle-même victime de ce contrôle mental, participe inconsciemment et impulsivement à l'effondrement de son pays de naissance et à la dévastation de son propre peuple, en croyant à tort qu'elle s'oppose au système qui, n'empêche, lui fait les yeux doux. Une cure de déshypnose s'impose. |