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« Pris au
dépourvu par ce que les utopiques nomment encore «les révolutions arabes» ou
«le printemps arabe», l'Occident est entré dans ce que l'on appelle une phase
d'assimilation de ce phénomène, de cette entropie sociale arabe, inattendue de
la part de sociétés complètement inhibées et paralysées de l'action politique
et sociale, en moyenne, depuis plus de 60 ans déjà, c'est-à-dire depuis les
formidables vraies révolutions armées de ces peuples contre l'occupation
étrangère, qui ont permis «la décolonisation physique» de leur pays et purent
donner donc, un nom à leurs citoyennetés.»
L'Occident, dessinateur de frontières, faiseur de rois et de présidents, régulateur politique dans son pré carré colonial. Bon nombre de pays colonisés jadis peinent à ce jour, à s'en défaire totalement, se libérer définitivement de l'influence de sa politique étrangère et de ses moult interférences. L'intervention incessante des ex-colonisateurs dans la politique interne et les choix économiques de leurs ex-colonies fragilise l'exercice du Pouvoir et la vie politique en général dans ces contrées. Cet Occident, qui n'admet et n'entend la décolonisation de ces pays que dans la mesure où celle-ci n'entrave pas le processus de soumission directe ou indirecte à sa volonté, restée malheureusement, toujours en veille voire même vivace, depuis l'indépendance «juridique» de ces pays. Suivre donc, les lignes du champ «d'action de la politique hégémonique occidentale, demeure pour ces pays «décolonisés», un impératif incontournable de diplomatie internationale, voire même une condition sine qua non de pérennité de leurs régimes. En réalité, Les ex-patrons ont toujours veillé à ce que leurs «poulains» accèdent au Pouvoir, juste après l'acte d'indépendance « juridique». Ne s'arrêtant pas là, ils les exposent au monde comme l'unique gage d'un simulacre de stabilité politique à défaut de laquelle c'est le chaos assuré au sein de ces pays fragilisés. C'est une nouvelle configuration du néocolonialisme, ayant cette fois-ci pour titre, «nos amis ou bien le chaos ». Pourtant, l'histoire de la gestion des conflits dans nos contrées nous enseigne que miser sur l'Occident pour changer quoi que ce soit dans ces pays, en matière de démocratie, de libertés, de justice sociale ou bien même pour régler les conflits et problèmes ou pour assurer la paix entre pays voisins, est une carte perdante d'avance, voire même, contre-productive. C'est comme l'on misait sur un cheval de lance, mais qui ne gagne que sur commande ou sous des conditions préalables, celle d'être en présence des tocards et sous un risque zéro de perdre la course et sortir donc, gagnant-gagnant à tous les coups. Reconnaître l'État palestinien à travers un vote ô combien symbolique, voire même théâtral, incité par des courants de la gauche et les verts humanistes notamment, puis ratifié par certaines chambres parlementaires européennes; sanctionné finalement, le mercredi 17 décembre par un vote du parlement de l'Union lui-même. Ce vote, non contraignant pour leur État, soutient «le principe» d'une reconnaissance de l'État palestinien et de la solution des deux États, qui doit constituer selon lui, le fondement des négociations de paix. La résolution vise donc, la consolidation de l'autorité palestinienne, une sorte de chèque à blanc et sans provision, signé aux Palestiniens, mais qui reste malheureusement non payable nulle part, un chèque virtuel, juste pour apaiser les consciences de nos amis européens, scandalisés par les atrocités commises sur Gaza, en 2014. Accorder pourquoi pas, quelques cartes au président Mahmoud Abbas, affaibli par la guerre de 2014 sur la bande de Gaza, où le Hamas s'en est sorti, comme «victorieux», du moins, aux yeux d?une grande partie de Palestiniens ainsi que de bon nombre d'Arabes, ébahis par sa ténacité et sa résistance, face à une armée israélienne, jamais mise au tapis, même par des armées régulières arabes réunies. De surcroît, le président Abbasse trouve complètement désarmé face à Israël, qui ne fait qu'à sa tête. Fermement décidé à faire perdurer le Statu quo, ni guerre durable, ni paix durable, rien qu'une suite sans fin, dans le cycle des négociations et de la violence. Au moment où l'on bouffe aux Palestiniens encore plus de territoires et où l'on détruit encore plus de vies humaines de part et d'autre, bien que le calvaire des Palestiniens soit sans commune mesure. Les Américains qui se contentent du rôle «de modérateur passif « dans ces négociations et ne font «qu'obliger», quand ils le peuvent, les deux parties à s'asseoir face à face, autour d'une même table et prendre des photos souvenirs qui garniront les pages des journaux et ceux des réseau sociaux, peu importe le résultat escompté. Lors de la tenue de la séance du Conseil de sécurité de l'ONU, le mardi 30 décembre 2014, ces derniers n'ont même pas eu besoin de «veto», pour jeter à l'eau le projet arabe, soumis par la Jordanie, réconforté faussement, par ce vote «trop symbolique», voire même «folklorique», des Européens. Ces derniers, n'ont en fait, jamais eu les moyens de leurs politiques extérieures, surtout dans le dossier israélo-palestinien. Les Arabes ont eu donc tort de s'adresser au Conseil de sécurité. Puisque, de toute façon, des anciennes résolutions, en leur faveur, n'ont jamais été respectées à ce jour, comment alors que des nouvelles peuvent l'être ? Se sentant lésés et complètement abandonnés suite à la décision du Conseil de sécurité, et dans une réaction de désespoir peut-être, les Palestiniens ont intégré le «TPI» (Tribunal pénal international). Le but, c'est tenter d'ester en justice les responsables israéliens pour violations du droit humanitaire et la politique de la colonisation tous azimuts. Des colonies illicites qui poussent comme des champignons sur les terres de 1967. Essayer de faire peur à Israël, l'obliger à un peu de retenue dans ses cavalcades militaires répétitives dans les territoires occupés, et le contraindre à freiner sa course de colonisation et leur reconnaître enfin le droit à donner un nom à leur citoyenneté dans leurs terres, le croient-ils. Le Conseil de sécurité sait très bien qu'il n'a pas les moyens de faire pression sur Israël, moyennant des résolutions aussi fermes soient-elles et il se retrouve donc, lui aussi, dans une configuration de blocage, dans ce dossier, face à un noyau américain dur, engagé corps et âme avec l'État hébreu, ses thèses, sa vue et ses plans. Autant alors, ne pas se mettre dans un embarras international, en faisant passer cette résolution, qui sera comme les précédentes, comme mort-née. Pour rappel, ce projet fixait un délai de 12 mois pour mettre une fin à l'occupation israélienne de la Palestine et le retrait israélien des territoires occupés avant fin 2017. En Syrie, l'Occident hypocrite assiste aux massacres des civils. Véritable guerre des lâches qui s'en prend aux pauvres civils, qui bombarde les souks (marchés), les hôpitaux et les écoles. Le peuple syrien fait la manche aux quatre coins du monde. Ce peuple si raffiné, cette terre des cultes et de la culture, véritable berceau des religions révélées qui meurt en silence, par les bombes, le chimique et les couteaux des terroristes et sous les yeux d'un Occident qui ne bouge pas le petit doigt pour assister ce peuple meurtri et martyrisé. Cette Syrie qui est devenue le lieu de pèlerinage des djhadistes sans frontières de toute la planète. Cette terre va tous nous maudire un de ces jours. En Libye, au Yémen en Iraq comme en Syrie, le monde arabo-musulman s'embrase du feu de la discorde politique, confessionnelle et ethnique. Cette entropie de la mort et de la destruction systématique, ce processus d'autodestruction où l'Islam attaque l'Islam, où l'Arabe et le non arabe attaquent l'Arabe. Stratégie très bien ficelée par les instigateurs du NMO (le nouveau Moyen-Orient) afin d'accélérer le morcellement de nos territoires ; une façon de nous dire que l'Islam qui vous a fait gagner ces terres, vous en ferait sortir. Oubliant que, tôt ou tard, ils souffriront, eux aussi, et indubitablement d'un retour de flamme imprévisible et mortelle. Oui, le monde s'est malheureusement habitué à voir les musulmans et surtout les Arabes mourir en masse. Cet Occident guerrier, versatile et de moralité douteuse demeure indéfendable; par opposition à celui qu'il tente bien de nous en vendre l'image, via sa propagande, celle du démocrate et du respectueux des droits humains notamment; cet occident-là ne jure que par la finance, l'énergie, l'hégémonie et du morcellement de nos pays ; stratégie génératrice de guerres, de conflits fratricides, interconfessionnels et interethniques. Cet Occident-là ne devrait prétendre de ma part à aucun respect. Son Dieu n'est pas le mien, ses temples qui se revendiquent faussement du ciel, n'en ont de célestes, que les pics des chapelles, qui se dressent majestueusement, glorifiant le génie édificateur de l'homme Occidental, plutôt que le créateur des mondes lui-même. Il a dressé dans sa tête perfide son propre Dieu, le pétrole, l'énergie et l'argent, qu'il adore au-dessus de tout, il a érigé ses propres temples, les banques et les centres boursiers et financiers, qui rythment l'économie du monde, il a béatifié de nouveaux saints, des hommes d'affaires véreux et criminels. Ses guerres sont désastreuses et incompréhensibles. |