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Encore une fois, le MCO est bien parti pour donner des soucis à ses
fervents supporters qui ont quitté avant-hier le stade avec un méllange de
tristesse et de colère, après cette première défaite de la saison à domicile.
Même s'il est encore prématuré de porter un jugement sur sa composante, le
Mouloudia d'Oran avait-il sur le terrain les moyens pour bousculer la JSK ?
Voilà une question qui mérite une réponse de la part de ceux qui se sont
occupés du recrutement. C'est là l'un des premiers enseignements à tirer de
cette première sortie officielle qui nous a permis de constater la grande
différence existant entre les deux formations dans la qualité individuelle, le
degré de préparation et la gestion tactique du match d'une manière générale.
Notre constat nous amène à dire que tous les nouveaux joueurs ayant pris part à ce choc ont montré leurs limites à l'exception de Bezzaz, mais pas encore au top physiquement, et à un degré moindre Benatia. Chez les anciens, certains éléments n'ont plus le niveau requis. Face à la JSK, l'équipe mouloudéenne nous a paru en manque d'équilibre à tous les niveaux pour pouvoir tenir la dragée haute à une équipe, qui a été supérieure sur le plan tactique et physique. Sur le premier but, le MCO a été surpris par la supériorité numérique sur le flanc gauche qui aura permis à Ziti d'effectuer un retrait et une erreur monumentale de marquage dont à profité Ebossé pour fusiller Belarbi. Sur le second but, et suite à une balle perdue, le Camerounais Ebossé servit sur un plateau le Mauritanien Moulay Ahmed Khalil qui crucifia le keeper local. Après les incorporations de trois attaquants, Fekih, Zaâbya et Hichem Chérif, le MCO s'est retrouvé avec un seul milieu récupérateur, Benatia, au moment où Bezzaz et Berradja étaient exténués physiquement. Les dernières minutes n'ont apporté aucun changement au score avec une équipe de la JSK qui s'est recroquevillée derrière pour gérer son avance et une formation du MCO qui a développé un jeu confus et sans aucune stratégie de jeu bien définie. En tous cas, Chérif El Ouazani travaille avec les moyens du bord d'autant plus qu'il est arrivé au moment où les responsables du MCO avaient déjà clôturé l'opération recrutement. En somme, cette défaite doit insiter les mouloudéens à travailler davantage pour éviter dès maintenant le doute. Retourner aux sources et renouer avec le passé glorieux du grand Mouloudia d'Oran nécessite un travail de longue haleine et surtout de la stabilité. Alors à quand un vrai projet pour la résurrection du MCO? Aujourd'hui, la priorité au MCO c'est de retrouer la crédibilité. Par les temps qui courent et la mentalité qui règne au sein du club phare de l'Ouest, le renouveau n'est pas pour demain. C'est l'amère réalité d'un club qui a perdu sa notoriété depuis belle lurette au grand dam des milliers de fans. En dépit des efforts des autorités locales qui se sont montrés disponibles à contribuer à la renaissance du Mouloudia, les choses n'ont pas encore évolué. |