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«Les hommes de ce pays étaient paralysés par un sentiment de mélancolie?Ils restent assis à ne rien faire dans les maisons de thé, des jours et des jours. Il y a dans chaque bourgade, des centaines dans toute la Turquie, des milliers, des millions de chômeurs, de perdants, de désespérés, d'apathiques et de pauvres hères? La seule chose à laquelle ils prennent plaisir étant d'opprimer leurs femmes, à qui pourtant ils doivent de rester en vie et qu'ils aiment d'un amour honteux.» (1) Et quand la honte triomphe, elle tue l'amour. C'est le crime d'honneur ou le crime du déshonneur. On tue des femmes qui n'ont pas assez honoré, trop déshonoré. Et l'assassin n'est autre qu'un être cher censé être le protecteur : l'époux le père le frère avec parfois la complicité de la mère. D'après les études on récence 5000 victimes chaque année dans le monde, un nombre qui ne représente en réalité que la partie visible de l'iceberg. Il faut ajouter celles plus nombreuses que les familles tuent d'une façon indirecte en les reniant et que les réseaux maffieux, du proxénétisme récupèrent avec joie. Celles qu'on pousse au suicide celles dont le crime est maquillé en accident celles qu'on défigure à vie qu'on mutile qu'on brûle celles qu'on torture celles dont on se débarrasse en la mariant à n'importe qui. Aujourd'hui on en parle de plus en plus parce que l'Occident se «réveille» contaminée par la «coutume du sang». Des études ont révélé que 91 % des crimes d'honneur sont commis par des musulmans et d'après le journal The Indépendant 91 % des victimes aux USA ont payé pour leur occidentalisation. On a remarqué le lien entre le mariage forcé et le crime d'honneur, ce dernier n'existe pas dans les sociétés exogames. On estime à 90 % le nombre des musulmans en Occident qui se marient dans leur clan. On peut se demander bêtement pourquoi continuent-ils à vivre dans des pays dont ils rejettent le mode de vie tout en sachant les «dangers» qui guettent leur progéniture ? Une autre question pas plus intelligente : pourquoi l'argent de tous les pays musulmans est déposé chez ces mécréants dont le meilleur ne vaut pas le dernier des croyants ? Normalement l'Arabie Saoudite, les Lieux Saints, la bien-nommée, devrait accueillir nos puritains condamnés à l'exil et veiller sur le trésor des musulmans ou du moins des arabo-musulmans sunnites. Dans le pays d'origine si la famille n'assume pas c'est le Père de la nation qui sauve l'honneur. L'honneur lambda devient l'honneur national. En Algérie, le code de la famille ne suffit pas pour veiller au grain. Les autorités n'hésitent pas à mobiliser des policiers pour la chasse aux couples illégitimes et la traque aux filles à la virginité suspecte. Un grand sacrifice pour la sauvegarde de notre pedigree sachant que ces gynécologues sollicités seraient plus utiles dans des maternités qui souffrent déjà cruellement du manque de personnel spécialisé. Pour faire diversion, l'originalité fait défaut à nos dictateurs. Saddam Hossein, menacé par l'oncle Sam, avait réactivé illico le crime d'honneur. Il a donné carte blanche aux Irakiens : vous pouvez tuer vos femmes vos filles vos sœurs pendant que les croisés vous bombardent. L'Arabie Saoudite menacée par ce dernier, n'a pas trouvé mieux comme arme de guerre que l'interdiction aux Saoudiennes, à l'honneur déjà bien cadenassé, de conduire des voitures. On peut se demander où est l'intérêt de cette stratégie sexiste. Et là, on revient à la ruse ancestrale du dominant : si tout va mal ce n'est pas de ma faute c'est la faute au plus petit d'entre vous ; si les dieux sont en colère offrons le plus facile à sacrifier. Dans tous les pays musulmans, la législation est bien clémente envers ces «justiciers». D'après le site internet d'Arab news, un sondage réalisé par le National Family Safety Program conclut que 70 % des Saoudiens estiment qu'il y a trop de violences domestiques en Arabie Saoudite ébranlé par l'affaire de la petite Lama en février 2013. Une fillette de 5ans violée et sauvagement assassinée par son père «crâne fracassé, côtes cassées, trace de brûlures et ongle arraché», rapporte le journal libanais l'Orient le jour. Le bourreau, un prédicateur et vedette des plateaux de télévision fut condamné à verser une compensation financière à la mère et à une peine de prison équivalente à sa durée de détention. On est dans un pays où l'homme peut tuer son épouse ou son enfant sans être inquiété. Mais depuis les attentats du 11 septembre 2001, les experts américains ont fait le lien entre la violence subie par la mère et la violence de l'enfant. Ben Laden, à défaut de vaincre le grand Satan, a contribué à mettre les projecteurs sur les souffrances de ses compatriotes du sexe faible. Sans lui, une femme comme Balkis Al-Moulhem aurait été brûlée sur les bancs de l'école avant de publier ses «hérésies» de faire 5 enfants pour finir assassinée par ses frères salafistes. Quelques jours avant sa mort, elle a pubié ces vers : «Mes écrits sont censurés en Arabie. - À l'école, on nous a appris que celui qui ne fait pas la prière en congrégation dans la mosquée est un de ces «hypocrites». - Mon père en est un. - Que ces fumeurs sont des coquins. - Mon frère Mohamed en était un. - Que celui qui laisse trainer son habit se fait tailler un morceau en enfer. - Mon frère Tarek était voué par excellence à l'enfer. - Que le beau visage de ma mère est une tentation. - Mais personne ne ressemble à ma mère. - Que ma sœur Meriem qui se délecte à la voix d'Abdelhalim Hafed se fera assurément verser du feu liquéfié dans les oreilles ! - J'oubliais de dire que cette sœur aime au sens littéral Abdelhalim. - Serait-elle jetée dans la même fournaise que le chanteur ? - Je pense que leur sentence ira bien dans ce sens-là.- Que mon université mixte est un repaire de prostitution. - Nonobstant le plus noble métier qu'elle m'a enseigné, la médecine. ? Que moi qui ne pipe mot pour la promotion de la vertu et la prévention du vice de la vertu et la prévention du vice je suis tout aussi coupable que le vicieux et vouée au même châtiment que le pécheur ! ? Que mon amie Salwa qui m'a invitée à la fête de son anniversaire est de l'engeance du diable. - Que notre femme de ménage, chrétienne, est impure. - Que ma collègue chiite est plus maligne que les juifs. ? Que mon oncle maternel cultivé est un laïc.- Et que mon oncle paternel mordu de films égyptiens un cocu !...»(2) Quand on lit Balkis, on mesure la dangerosité de cette femme pour le royaume des Ibn Saoud. Belle jeune instruite elle aurait pu continuer à vivre en élevant ses enfants et écrire en parallèle des histoires à l'eau de rose. Pour une écriture mille fois plus respectueuse à des milliers de kilomètres des Lieux Saints, Tahar Djaout a été liquidé, Naguib Mahfoud excommunié au-delà de la mort et Pamuk, l'autre Nobel de la littérature a fui aux USA pour sauver sa tête. En Arabie saoudite, l'écart de l'espérance de vie entre les femmes et les hommes n'est que de 2 ans. Étonnant quand on sait que c'est un pays riche muni d'un système de santé assez fiable. La cause, l'obésité féminine due à une nourriture trop riche et aux interdictions tous azimuts. La seule distraction la télé qui est selon les spécialistes la première cause de ce mal endémique. Interdit de faire du sport de travailler de sortir de voyager sans autorisation, de vivre sans autorisation, les Saoudiennes meurent facilement sans effusion de sang. Mais l'espoir est permis puisqu'en 2011, une femme condamnée à la flagellation pour avoir conduit une voiture, face à la colère des Saoudiennes, le roi a annulé la sentence. Selon les statistiques de la police pour 2011 en Grande-Bretagne, il y a eu 2823 victimes de «violence basée sur l'honneur». En Allemagne, chaque année des milliers de jeunes filles sont victimes du mariage forcé et menacées de violences de mort si elles refusent. On parle d'un «système judiciaire parallèle» qui ne reconnaît pas le droit allemand. En Afghanistan dans certains villages, l'honneur d'une femme est l'honneur de tout le monde c'est-à-dire même si la famille pardonne, au moindre écart c'est la mort assurée. Farida avait 12 ans quand son père l'a mariée avec un malade mental âgé de 35 ans. À 14 ans, elle décide de fuir son calvaire en se réfugiant dans un foyer à Kaboul dirigé par Mary Akrami (3). Trois ans plus tard en 2007, 400 hommes de son village signent une pétition exigeant son retour. L'affaire monte jusqu'au président Hamid Karzaî et certains députés ont exigé carrément la fermeture du refuge pour ne pas encourager d'autres Farida et se débarrasser de cette dernière. «Si tu ne reviens pas, la honte rejaillira sur nous et nous perdrons notre dignité.». «Si je reviens, vous allez me tuer.» a répliqué la scandaleuse à son géniteur. Que peut valoir la vie de cette petite idiote face à la colère des hommes de tout un village ? Rien du tout, le raïs afghan l'aurait sacrifié sans état d'âme si la directrice ne l'avait pas menacé d'alerter l'opinion internationale. On comprend pourquoi il a cédé, lui qui ne doit son fauteuil qu'à une fraude massive et le soutien d'un clan qui a englouti des dizaines de milliards d'aides internationales. Le 22 avril 2013, devant 300 villageois, un Afghan a exécuté de trois balles de kalachnikov sa fille soupçonnée de vouloir s'enfuir avec son cousin et c'est un religieux enseignant le Coran dans une école qui prononça la sentence selon Amnesty International? D'après Oxfam-France 40 % de l'aide humanitaire accordée à ce pays retourne en cadeaux ou rémunérations, un enfant sur 5 meurt avant 5 ans, une femme sur 8 meurt à cause des complications dues à une grossesse, 2 millions d'enfants non scolarisés dont les 2/ 3 sont des filles, 50 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et 50 % des enfants souffrent de malnutrition chronique ajoutons les guerres fratricides le trafic de la drogue et les talibans qui survivent se régénèrent sous les drones américains. Le voisin Pakistanais n'est pas moins insensible à son honneur. Des hommes et des femmes ont été filmés à l'aide d'un portable dansant lors d'un mariage, les autorités religieuses les ont condamnés à mort, pour le moment la police les protège. Selon la Commission des droits de l'homme du Pakistan 943 femmes et filles ont été tuées en 2011 (Figaro 28/5/2012). Aqsa Parvez a été tuée par son frère et son père à Mississauga (Ontario) parce qu'elle refusait de porter le voile, après ce drame, un journaliste (4) a publié ces statistiques : les Pakistanais représentent 2,5 % de la population mondiale et ils sont responsables de 30 % des crimes d'honneur commis dans le monde? Ces crimes d'honneur remontent au code d'Hammourabi (1750 avant notre ère) afin que l'époux se rassure sur sa paternité, l'épouse paie de son sang son adultère. Le code de la famille n'est-il pas au fond qu'un code de l'honneur ? Et de quel honneur parle-t-on lorsqu'on voit l'état actuel du monde arabo-musulman ? Si vous ne pouvez pas venir à bout de l'âne, dit un proverbe égyptien, attaquez-vous à sa selle. La grande féministe Nawal el Saadaoui (5) raconte la tragédie d'une jeune mariée de 18 ans qui la poussa à écrire sur la condition de la femme arabe. L'examen révéla que la fille n'avait rien à se reprocher sauf la malchance d'être née avec une membrane élastique qui ne saigne qu'au moment de l'accouchement. L'époux, un cadre habitué aux voyages à l'étranger, s'était montré sensible aux arguments de la science. Mais quelque temps après la malheureuse revient, répudiée, vieilli de 20 ans, suppliant la doctoresse de convaincre son père et ses frères de son innocence. Frappant son visage de ses deux mains, le père laissa exploser sa colère : «Qui est le responsable de l'injustice faite à ma fille ?»Nawal répliqua du tac au tac : «Vous? son époux sa famille.» «Non c'est vous les responsables, vous les savants qui savez ces vérités et les cachez, c'est votre premier devoir de les révéler pour éviter d'autres innocentes victimes?». Nawal el Saadaoui décrit dans ses livres les souffrances qu'elle a endurées pour avoir osé parler, l'incompréhension de ses collègues, l'hostilité de son entourage, des religieux, des autorités jusqu'à l'impasse des rebelles : la mort ou l'exil. En Europe où la justice n'a pas la même indulgence que celle du pays d'origine, les coupables des crimes d'honneur sont souvent bien défendus. En 2006 Mahmoud Ayoub expert et membre de l'IIIT (conseil des exégètes de l'International Institute of Islamic Thought) a témoigné devant une cour canadienne en faveur d'un homme qui a tué sa femme. L'homme de Dieu défendit l'immunité de l'époux en ces termes «plusieurs sociétés islamiques permettent aux hommes qui soupçonnent leur femme d'adultère de les punir et parfois même de les tuer.» (6) L'affaire fut portée jusqu'à la Cour Suprême sans succès. Il y a aussi le cas de Rifqa Bary qui s'était réfugiée en Floride pour fuir sa famille après s'être convertie au christianisme. L'organisation islamiste la CAIR associée aux Frères Musulmans a fait l'impossible pour que les juges remettent l'hérétique aux mains de ses parents qui l'avaient pourtant menacée de mort. (7) Ce qui fait dire que «ces organisations islamiques pro-charia font partie du problème, elles ne font pas partie de la solution.» Certes on peut se demander aussi pourquoi elles n'ont pas eu ce zèle à défendre leurs élèves, les terroristes, devant les tribunaux internationaux pourquoi elles sont restées muettes quand on assassinait des enfants des bébés au nom d'Allah en Algérie ? Elles sont le problème avec les dictateurs qui les protègent pour maintenir la terreur, socle de leur pouvoir. Une enquête faite récemment en Jordanie à Amman auprès d'adolescents a révélé que pour la moitié des garçons et pour une fille sur cinq les crimes d'honneur sont justifiés. (8) À Londres dans une université, la même enquête a donné à peu près les mêmes résultats auprès des étudiants musulmans. La Radio Canadienne, lors de son émission 24h en 60 min a invité une psychiatre proche de la communauté musulmane, Cécile Rousseau, pour parler du cas de Mohamed Shafia qui a assassiné son épouse et ses trois filles. Elle parle du drame cornélien de l'accusé partagé entre son amour paternel et de son «devoir». La doctoresse n'a pas convaincu l'opinion publique canadienne et américaine. En urgence 34 imams ont décrété une fatwa où les meurtres d'honneur sont déclarés «contraires» à l'islam. Pourquoi cette fatwa n'est pas venue avant le meurtre de la mère et de ses trois filles ? Pourquoi n'avoir pas prêché avant le droit à la vie pour les femmes musulmanes ? Le respect de la justice du pays d'accueil ? Mais parce que l'imam en chef est un certain Soharwardy qui rêve d'appliquer la charia au Canada qui avait prédit à la télé que ce pays sera rayé de la carte par un tsunami s'il autorisait le mariage homosexuel (9) En Palestine le président Abbas a ratifié en 2009 la Convention des Nations unies sur l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes, mais les lois palestiniennes ne suivent toujours pas. Au point où les hommes soupçonnés de meurtre invoquent l'honneur pour leur défense, affirment les responsables et défenseurs des droits humains. «Comme la peine est de 1 à 2 mois, ils pensent à la tuer et à maquiller le meurtre en crime d'honneur»a déclaré Rabiha Diab, ministre des Affaires féminines. Cette tactique n'est pas spécifique aux hommes palestiniens et les mobiles de ces crimes sont souvent l'argent, le viol incestueux, la jalousie. Dans les pays cités pour les crimes d'honneur, l'Algérie est sans doute dans les points de suspension quand on voit la liste d'Amnesty International. On a pour varier les victimes de Hassi Messaoud, les victimes du terrorisme, les victimes de tous les jours, des bêtes sans famille sans racines sans intérêt. Dans les portraits qu'exhibent devant la caméra les mères des disparus aucun visage féminin n'apparaît pourtant des filles ont bien disparu continuent à disparaitre pour fournir le cheptel de la prostitution et de la mendicité. On n'a pas d'ONG étrangères ni d'ONG nationales, on n'a pas de villages qui se mettent aux trousses des fugueuses pour verser leur sang comme en Afghanistan. On est dans un pays aux multiples spécificités qui génèrent ses mondes parallèles. En temps de guerre, après avoir participé au maquis sans tuteur, l'Algérienne est jugée immature en temps de paix et mise sous surveillance du père du frère du fils du mari avec le code de 1984 «repoudré» en 2005 sous la pression de l'ONU par un pouvoir misogyne par nature et par intérêt. Des femmes font la chaine devant les ambassades étrangères appellent à l'aide les pays laïcs changent de nom de religion?pour avoir refusé un mariage, pour un sourire un bonjour, à cause d'un harcèlement d'un viol d'une virginité perdue par amour... Dans un crime d'honneur on tue celle qui dit non. Le problème du monde musulman se résume en deux questions : la femme est-elle un être humain ou une poupée qui n'est programmée que pour dire oui-oui ? Comment préserver la «sainteté» de la mère quand elle est diablement femme à l'origine ? En Egypte, en Algérie, la modernité ne cesse de reculer depuis les années 70 pour aboutir à cet âge d'or des prédicateurs. Le voile a disparu sous la pression d'une minorité et a réapparu sous la pression d'une minorité hostile à la première. Historiquement, la majorité silencieuse est un poids mort, il ne faut pas trop y compter sauf pour la figuration. Mais où est passée cette gauche arabe laïque et égalitaire ? Si elle n'a jamais existé, il est temps qu'elle naisse pour stopper le sang des femmes et éviter l'hémorragie générale. À force de cibler le même bouc émissaire, on finit par le voir dans son propre miroir. Si tout a commencé à cause d'une femme, Eve, on imagine que tout se terminera grâce à une femme, car dans un combat c'est celui qui a moins à perdre qui s'engage le plus. (1) Neige (Le prix Nobel Orhan Pamuk ) (2) Balkis Al-Moulhem a publié un roman (Incendie des Royaumes désirés) des nouvelles ( La veuve de Zeriab) des poèmes et articles dans des revues libanaises et sur le net( traduction A. Amri) (3) Directrice d'une ONG des femmes et des enfants, Afghan Women Skills Development Centre. (4) Farrukh Saleem( Pakistan Daily Times) (5) La Femme et le Sexe (Nawal el Saadaoui) (6) Canwest / National Post , 10 /11/2006 (7) Pamela Geller( News Max- 2/09/2009 (8) L'Orient-le-jour 20/6/2013 (9) Mahfooz Kanwar, professeur émérite à l'Université Mount Royal de Calgary |