Rebondissement dans l'affaire des souscripteurs du lotissement
d'El-Menia. Hier, des dizaines de ces derniers ont tenu un sit-in devant le
cabinet du wali pour protester contre «les nouveaux obstacles» que rencontre
leur dossier. En effet et selon le président de l'association des souscripteurs
d'El-Menia, Mohamed Chérif Messelem, «alors que nous pensions avoir aplani
toutes les entraves pour nous faire rentrer dans nos droits aux lots de terrain
en question, voilà qu'un autre obstacle de taille vient empêcher toute avancée
dans le dénouement de notre dossier. Le dossier est revenu pratiquement à la
case départ», notera-t-il. Et d'expliquer que «le directeur de l'agence
foncière avait accepté, sur instruction du wali, d'exécuter les décisions de
justice en notre faveur, à savoir de reprendre la procédure de cession des lots
de terrain à El-Menia. Décisions de justice qui datent du mois d'août dernier
et elles sont les bienvenues même si c'est 25 ans après, car il faut savoir que
nous avions postulé pour ces lots en 1999 avec le règlement par la majorité de
la totalité du montant. Cependant et après la dernière réunion du début du mois
courant, avec le directeur de l'agence, nous avons déchanté. Le dossier est
revenu à la case départ et ce, malgré le fait que nous avons accepté un nouveau
prix du mètre carré, soit 1.000 dinars au lieu de l'ancien prix de 350 dinars».
Et d'indiquer également que «le nouveau dans le dossier, c'est que dans les
attestations délivrées, beaucoup de souscripteurs ont constaté qu'il y a eu une
réduction de la superficie, réduction qui peut aller jusqu'à la moitié du lot
de départ. Notre patience est à bout, car cela fait maintenant 26 ans que l'on
nous roule dans la farine, cela est devenu insupportable et inadmissible et
nous ne pouvons pas continuer ainsi, d'autant plus que la majorité d'entre nous
se sont acquittés à 100% des redevances. Nous allons demander encore une fois
au wali d'intervenir, et si les choses continuent à faire du surplace, nous
n'hésiterons pas à recourir à tous les moyens pour faire valoir nos droits»,
lancera-t-il en colère.