Selon le professeur Abdelhakim Bentellis, géophysicien et spécialiste des réservoirs pétroliers, «les énergies renouvelables ne représenteraient pas plus de 15 à 20% de la consommation mondiale énergétique», ceci dit que les hydrocarbures ont encore de beaux jours et resteront la principale ressource énergétique pour les années à venir. D'après cet expert, «chaque année, près de 650 milliards de dollars sont dépensés dans le monde pour le développement des hydrocarbures» ; cependant, ajoutera-t-il, «le renouvelable est le parent pauvre de toutes les énergies, puisque 50 à 70 milliards de dollars, seulement, lui sont réservé». C'est à ce niveau que réside le grand déséquilibre car le développement des énergies renouvelables, nécessite beaucoup de techniques et de moyens, explique M. Bentellis. A cet effet, le chercheur préconise, le développement des énergies renouvelables, en plus de l'exploitation des gaz non conventionnels (schiste). De toutes celles qui existent, M. Bentellis qui est aussi vice doyen de l'USTHB et membre de l'IAP, pense que pour l'Algérie, l'idéal reste le solaire et la géothermie. A ce titre, il souligne que, le soleil qui couvre les 2 millions de Km2 du Sahara durant une année représente 1000 fois notre production pétrolière, une alternative très intéressante.