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La formation d'Abdelkader Bensalah est le premier parti à ouvrir le bal
pour débattre des propositions à faire pour l'élaboration de la future
Constitution. Aussitôt invité à ces consultations, la réaction du RND ne s'est
pas faite attendre pour rassembler en leur siège national à Ben-Aknoun les
secrétaires nationaux du parti et cadres de wilaya pour organiser l'amorce d'un
débat sur la future Constitution. Abdelkader Bensalah qui a ouvert la
rencontre, indiquera que son parti « va élargir le débat aux militants dans
toutes les wilayas et qu'il ne pouvait se limiter à un débat qui se fait
uniquement à la Direction parti». Un choix qui se justifie par l'importance de
l'événement, selon Bensalah. Il indiquera que son parti est «prêt, disposé pour
participer à la révision de la Constitution autant que nous soutenons sa
démarche». Le document du RND qu'il devra rendre dans les 2 semaines qui
suivent sera fait, selon l'intervenant, de propositions émises par la base du
parti qui prendront en considération les nouvelles donnes et seront la
traduction des idées et de courants les plus répandus dans la société».
Insistant sur la nécessité de la participation de tous les militants de son
parti, il a exhorté les partis politiques à participer à ces consultations. Il
lancera un appel à tous les partis politiques à «s'associer à l'événement» et
de «ne pas rater une telle occasion» pour exprimer leurs idées ou donner leurs
suggestions.
Alors même que, selon lui, les forces politiques qui sont pour le projet et contre le projet ne sont pas encore connues, l'orateur regrettera que c'est «seulement des opposants au projet de constitution que l'on fait écho» sans toutefois préciser de qui il s'agit. Mais, selon lui, il faut aller de l'avant en exhortant les opposants au projet de faire leurs propositions.«Le retrait, le refus ou la réserve des uns et des autres à prendre part à cette consultation ne fait que nuire à leurs propres orientations», dira Bensalah qui dit respecter «tous les avis autant qu'il respecte les opposants», ne voit aucun intérêt à une dérobade qui ne servirait à rien. «Qu'ils prennent part à cette consultation et expriment le pourquoi de leur craintes et dire ou cela ne va pas». Il rappellera, dans ce contexte, que le président de la République pouvait faire voter l'ancien projet de révision de la Constitution et n'avait qu'à le soumettre aux 2 chambres pour être entérinée, mais voila que le président est revenu avec un autre projet de Constitution et une nouvelle démarche afin que toutes les forces du pays, société civile, partis politiques, spécialistes prennent part à ce projet. Que ces «partis cessent de s'enfermer dans leur positions et qu'ils se décident enfin à participer à cette consultation», a-t-il conclu au sujet des partis. Selon le sénateur et membre du Secrétariat national, Mohamed-Réda Oussehel, «la balle est dans le camps de la société civile et des partis politiques». Toutes les questions restent ouvertes au débat, même celle relative à la création de poste de vice-président, indiquait pour sa part Seddik Chihab, membre de la Direction et sénateur du RND. |
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