Les propriétaires des commerces de la cité des 1.064 logements AADL, sis à la nouvelle Ali Mendjeli, se plaignent de l'absence de l'eau, de gaz et de l'électricité depuis la réception des locaux en question, contrairement aux logements de la cité qui se trouvent dotés de toutes ces commodités et ce, malgré l'existence d'une clause dans le cahier des charges, qui fait obligation à l'agence AADL de fournir ces services vitaux pour leur activité.

Selon les commerçants, «les locaux manquent d'électricité, de gaz et d'eau alors que nous les avons achetés selon un cahier des charges qui spécifie que ces commodités sont à fournir par le promoteur de logements et des commerces AADL. Mais jusqu'à présent, nous en sommes privés. Nous avons alors décidé de prendre contact avec les services concernés de la Seaco qui nous ont répondu qu'en matière d'AEP, il n'en existe que celui destiné à l'alimentation des habitants des appartements et non des commerces et que vous n'avez pas le droit d'en prendre». Questionné sur ce sujet, le directeur de l'agence AADL de Constantine, Farid Loucifi, a reconnu que le cahier des charges oblige l'agence pour ce qui a trait à l'alimentation en énergie (gaz et électricité), mais a nié qu'il en soit de même pour ce qui concerne l'eau. Et d'expliquer qu'en conséquence et en matière d'énergie, les commerçants n'ont qu'à s'adresser à la Sonelgaz pour les brancher directement au réseau qui existe déjà et s'entendre sur les modalités de payement, l'installation des compteurs, etc. Concernant le problème de l'eau et l'obligation pour l'agence d'en fournir, le cahier des charges n'en comporte pas, dira-t-il, mais promet néanmoins de prendre en considération ce problème avec les parties et services administratifs concernés.