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La justice transitionnelle en débat
par K. Assia
C'est en présence du président de l'APW, de magistrats, du corps
enseignant, des chercheurs universitaires et de représentants des organisations
des droits de l'homme en Algérie que les deux journées d'études sur la justice
transitionnelle ont été inaugurées hier à la faculté des sciences sociales. Ce
séminaire, organisé par le département de philosophie en collaboration avec
l'APC d'Oran, a été une occasion pour expliciter le concept de la justice
pendant la période de transition. Ce projet de master en analyse
géostratégique, présenté par des étudiants du département, se veut une première
expérience, une initiative louable, selon M. Bendaoud, maitre-assistant à la
faculté de droit d'Oran et ex-membre de l'unité d'appui au projet de la réforme
de la justice en Algérie pour expliciter les divers processus et les mécanismes
mis en œuvre par une société en vue d'établir les responsabilités, de rendre la
justice et permettre la réconciliation. Les conférenciers ont pris pour cas
l'Afrique du Sud, le Maroc, le Soudan et la Syrie, des pays où une série
d'expériences sera apportée afin d'expliquer l'ensemble des mécanismes
instaurés dans le cadre de ce projet. Il peut figurer au titre de ces
processus, des mécanismes judiciaires et non judiciaires. Pour le professeur
Berriah du département de philosophie et chef du projet, le module de justice
transitionnelle fait partie de la géostratégie, un module enseigné à Oran et
que les étudiants ont voulu présenter à travers un travail de recherches basé
sur des cas concrets. L'Algérie, grâce à son expérience en matière de
réconciliation nationale et de sa politique avec les pays frontaliers, reste un
exemple concret de la réussite de cette justice transitionnelle, fait-on
savoir. Les conférenciers recommanderont, dans le cas de ce projet, la création
d'un centre de géostratégie, un centre de recherches, qui permettra de
concrétiser ces actions.
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