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L'idée générale depuis 1948
jusqu'au 7 octobre 2023 était que l'entité sioniste possédait un immense
arsenal militaire dans le but d'exercer une dissuasion sur ses ennemis, et
qu'elle n'utiliserait sa supériorité militaire que dans la mesure nécessaire
pour se protéger. L'idée était que pour toute guerre l'impliquant elle n'aurait
besoin que d'une petite partie de ces munitions stockées dans les entrepôts
militaires et qu'elle serait capable d'arrêter toute attaque dirigée contre
elle. Le 7 octobre, il a été révélé que le volume massif d'armes et de munitions
possédé par l'entité sioniste n'était pas suffisant pour mener une guerre sur
un territoire de 365 km², face à des factions palestiniennes qui ne possèdent
pas d'armée mais plutôt un groupe de combattants ne représentant pas plus de 5%
du nombre de soldats israéliens. Ils disposent d'armes simples fabriquées
localement qui pourraient constituer 0,1% (voire moins) de l'arsenal détenu par
l'entité. De plus, les États-Unis et plusieurs pays européens ont été
contraints de mettre en place un pont aérien pour l'approvisionner en armes et
en munitions, ce qui indique que cet arsenal accumulé pendant 76 ans ne
suffisait plus à affronter un groupe de résistants, même pas une armée
régulière dans la bande de Ghaza.
À défaut d'arriver à bout de la résistance, elle s'est acharnée contre la population civile sans épargner les femmes et les enfants. On constate que l'entité sioniste a commis toutes les atrocités connues de l'humanité, en violant de manière sans précédent les règles de la guerre. Cela ne signifie pas que d'autres pays n'ont pas commis de telles actions, mais le niveau, la nature et l'ampleur des crimes, en peu de temps, ont dépassé ceux des autres, selon de nombreux politiciens, scientifiques et critiques des pays alliés de l'Occident, ainsi que selon des statistiques et des chiffres le confirmant. La politique de priver la population de Ghaza de ses besoins vitaux : eau, nourriture, médicaments, carburant et communications, représente le maximum que l'État puisse faire en termes de crimes contre l'Humanité, tout comme le ciblage et le meurtre massif de civils, y compris des enfants, des femmes, des personnes âgées et des innocents, ainsi que le fait de multiplier ces chiffres par ceux des blessés, constituent des crimes de génocide au sens propre du terme. Le Droit international, ainsi que les politiciens, les observateurs et les organisations de défense des droits de l'Homme, affirment que la présence de l'«ennemi» dans des zones peuplées de civils ne justifie, en aucun cas, le meurtre de ces populations. En plus de ces crimes, il y a la destruction de maisons et de bâtiments, la destruction d'écoles, d'hôpitaux, de mosquées et d'églises, la destruction de l'infrastructure et le déplacement de centaines de milliers de personnes de leurs foyers, tout cela s'inscrit dans le cadre du génocide. Les déclarations franches et claires de plusieurs responsables sionistes indiquent que ces actions font partie de la politique suivie par « Israël » dans sa guerre contre le HAMAS et les forces de résistance. Les pratiques des soldats sur le terrain ont confirmé cette approche, que ce soit en tuant des innocents sur le terrain, en procédant à des arrestations et des tortures, en volant les biens des gens, en dansant sur les ruines des bâtiments, des écoles et des hôpitaux, et autres pratiques inhumaines. Mais ce que les gens doivent vraiment prendre en compte, c'est le danger futur que représente cette entité sioniste pour l'Humanité. Ce que nous avons vu à Ghaza pourrait se reproduire à l'encontre de n'importe quel pays ou peuple entrant en conflit avec elle. Et voilà que les dirigeants sionistes menacent le Liban en déclarant que Beyrouth pourrait devenir comme Ghaza, ce qui indique clairement qu' « Israël » pourrait répéter les crimes contre l'Humanité et la destruction totale à l'encontre de tout pays qui lui résiste. Certains pourraient dire que les ennemis d' «Israël» sont connus, à savoir l'Iran et l'axe de la résistance qui lui est affilié. Mais l'histoire montre également que la puissance ne reste pas éternellement puissante, et qu'un ami peut se transformer en ennemi un jour. Ainsi, l'Irak était allié à la plupart des pays arabes, mais en quelques mois, il est devenu leur ennemi, et la plupart des pays arabes ont envoyé leurs armées combattre l'Irak sous le drapeau américain et dans le cadre de l'alliance occidentale. Lorsque des divergences surviennent entre un État arabe ou non-arabe et « Israël », la brutalité qui a eu lieu à Ghaza se reproduira à l'encontre d'autres peuples si elle n'est pas traitée aujourd'hui, et non demain. Les slogans entendus et vus par tous, émanant des politiciens sionistes, ainsi que de certains journalistes et intellectuels, qui ont poussé l'extrémisme à son paroxysme, annoncent un avenir sombre pour le monde si cet État continue dans ses politiques chargées de ces slogans et idées. L'ignorance des États-Unis, des pays européens et d'autres pays quant à la réalité idéologique sur laquelle repose l'État d'occupation entraînera, sans aucun doute, des catastrophes futures, et ces pays seront les premiers à en payer le prix à cause de leur complicité et de leur silence. Les crimes sont contre l'Humanité, et non pas contre un peuple en particulier. Il est important de souligner que les dirigeants sionistes qui prétendent que l'hostilité envers « Israël » équivaut à de l'antisémitisme, pratiquent en réalité un chantage mondial pour obtenir leur soutien, ce qui est moralement répréhensible. Depuis quand l'opposition à la politique d'un État particulier est-elle une hostilité envers une religion ou une race ? Le problème est encore plus grave lorsque certains écoutent et croient de telles revendications. Le problème réside dans le fait de ne pas débattre de ces revendications. Car si la race ou la religion appelle à l'extermination d'autres peuples, des mesures doivent être prises à cet égard, ce qui nécessite de revoir les slogans d'hostilité envers le judaïsme et la manière dont ils sont exploités pour protéger leurs auteurs de la responsabilité des crimes qu'ils commettent contre des innocents. Ceux qui doivent être désarmés et dont la structure politique et militaire doit être démantelée sont ceux qui représentent une menace pour l'Humanité. Ceux qui tuent des enfants, des femmes et des personnes âgées, ceux qui détruisent des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des églises, ainsi que les maisons des civils, doivent être tenus responsables de leurs actions. La répétition de ces crimes est alimentée par la croyance en une supériorité en étant une élection divine, une idéologie encore plus dangereuse que celles précédemment rencontrées par l'Humanité. |
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