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Le 1er ministre affirme à partir de Boumerdès que la charte pour la paix
et la réconciliation nationale est toujours en vigueur. Il l'a dit lorsqu'il a
demandé à «certains, des minorités, qui activent encore à Boumerdès ou en
dehors, dans d'autres régions, qu'ils comprennent définitivement que la main de
la réconciliation est toujours tendue, nous sommes des gens de paix». A ceux, dit-il
encore, «qui ont failli, l'Algérie est devenue une référence en matière de
réconciliation, on se rappelle tous les années 90, l'Algérie était en cessation
de paiement, aucun pays arabe ni européen n'a voulu nous passer de l'argent,
pas de visa pour personne, rares ceux qui pouvaient l'avoir pour aller se
soigner ou rendre visite à leur famille». Pour lui, «la stabilité est
aujourd'hui liée à la personne du président de la République, je pars vendredi
matin en son nom au Tchad et je reviens le soir, il faut que l'Algérie soit
présente pour trancher dans les questions africaines, on n'achète pas la paix,
ni la stabilité, on la construit».
Le PAPW a rappelé aux représentants de la société civile et les élus de la wilaya, présents à la réunion organisée hier par le 1er ministre, que Sellal a été le premier wali de Boumerdès après son institution en tant que wilaya à la faveur du découpage administratif de 1984. «J'ai été nommé wali ici en février 84, mais je ne suis resté que 4 mois, et on a tiré le tapis de sous mes pieds (djebdou bia elhssira), pour m'envoyer en tant que wali à Adrar, ce qui m'a rendu plus sage», a rétorqué le 1er ministre. Il fera aussi savoir qu'en tant que ministre de l'Intérieur, il a eu à venir à Boumerdès pour expliquer la politique de la concorde civile. Il rappelle qu'aujourd'hui, il sera à Illizi et terminera son périple la semaine prochaine, par Tipaza. «On aura ainsi visité toutes les wilayas de la République, on a fait un travail de proximité et mené un dialogue franc», a-t-il dit. Il évoquera «les insuffisances et là où on a failli, on règlera tout ce qui reste en suspens». Samedi, il procédera à l'ouverture du congrès de l'UNPA qui se tiendra à Zéralda. On apprendra par la voix du PAPW et du wali que la wilaya de Boumerdès manque d'une manière accrue d'électricité, de gaz de ville, de réseaux d'assainissement et de l'AEP. «Son budget est dérisoire», dit le wali. |
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