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En une décennie,
de 2001 à 2011, le nombre de projets d'investissement inscrits dans la wilaya
de Constantine a atteint 1.690 projets pour un montant global de plus de 217
milliards de centimes, et ayant permis la création de 30.270 postes de travail,
ont indiqué, hier, des responsables du Guichet unique décentralisé (GUD) de
l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI).
L'annonce a été faite à l'occasion de l'ouverture d'une journée d'étude et d'information organisée à Constantine sur le thème «Une nouvelle dynamique de l'investissement: opportunités, assistance et accompagnement des investisseurs». Selon les mêmes sources, l'investissement a connu une nouvelle dynamique et, pour la seule année 2013, le nombre de projets inscrits dans la wilaya a atteint 381, pour un montant global de près de 83 milliards de centimes et la création de 6.721 postes d'emploi. Parmi les secteurs d'activité qui ont été visés par les investissements, celui du transport vient en tête avec 230 projets, suivi de l'industrie avec 65, les travaux publics et la construction avec 35 et le secteur du tourisme avec un seul projet. Intervenant lors de l'ouverture de cette journée d'étude, M. El-Khaiar Djouada, secrétaire général de l'ANDI, dira que l'année 2013 a été une année record pour l'investissement en Algérie avec 8.895 projets d'investissement déclarés pour un montant global de 1.716 milliards de centimes et qui ont généré 148.943 postes d'emploi. Et ce sont les mêmes secteurs cités plus haut qui sont les plus prisés par les investisseurs. Vantant ensuite la panoplie de mesures de facilitation, anciennes et nouvelles, mises en place par son agence pour simplifier et encourager l'acte d'investissement en débureaucratisant celui-ci, le représentant de l'ANDI a mis en exergue le rôle des Guichets uniques décentralisés (GUD) mis en place au niveau de chaque wilaya. «Nous avons su sensibiliser les représentants des administrations et des organismes étatiques siégeant au niveau du GUD pour faciliter l'acte d'investissement et accompagner les investisseurs pour les aider à lever toutes les entraves et difficultés lors de la réalisation des projets d'investissement», a-t-il expliqué. Et de citer, entre autres, ce qu'il a appelé «l'investissement online» où l'investisseur n'est pas obligé de se déplacer au guichet et peut déclarer son investissement à travers le site web de l'agence en remplissant le formulaire et en le transmettant au guichet. «Il aura une réponse, généralement favorable, en un temps record», a affirmé M. Djouada. Aussi, dira-t-il, le dossier administratif de réalisation de l'investissement a été réduit à trois documents: la déclaration, la copie de l'immatriculation fiscale et celle du registre de commerce. «En outre, l'investisseur trouvera tous les services au niveau du GUD et il pourra ainsi s'épargner le parcours du combattant consistant à aller d'une administration à une autre», ajoutera l'intervenant en indiquant que le GUD est composé de représentants d'une dizaine d'administrations et comporte une innovation: un représentant du secteur de l'urbanisme pour la délivrance du permis de construire que l'investisseur pourra avoir dans moins de deux mois. «Cette nouvelle mesure résulte d'une instruction du Premier ministre appuyée par une note du ministre de l'Habitat», a souligné le secrétaire général de l'ANDI. Passant à l'investissement étranger, M. Djouada a déclaré que l'Algérie est considérée aujourd'hui parmi les pays les plus performants dans la région méditerranéenne dans le domaine de l'investissement productif: situation financière confortable, ressources naturelles abondantes, position géostratégique de choix auprès des marchés porteurs, etc. «Et tous ces facteurs facilitent grandement l'investissement», a conclu le représentant de l'ANDI. Après l'ouverture faite par le secrétaire général de la wilaya qui a parlé des opportunités d'investissement dans la wilaya, en citant notamment le projet de zone industrielle de Aïn Abid, la journée a été marquée, au cours de la séance de l'après-midi, par les interventions du DG de l'ANDI, d'un cadre central de cette même agence, l'intervention d'un cadre universitaire et du directeur de la PME-PMI. Et un débat a suivi les interventions. |
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