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L'attentat meurtrier du 28 février 1962, à M'dina J'dida, commis par les
hordes fascistes de l'OAS, sera commémoré, aujourd'hui, pour honorer la mémoire
de tous, celles et ceux morts, en cette occasion. L'association des résistants
et ayants droit commémore ce triste événement, aujourd'hui. Les autres
organisations le feront sur les lieux mêmes de l'attentat, demain 28 février,
triste journée, où Oran a déploré la mort d'une centaine de ses filles et fils,
assassinés suite à un attentat à la voiture piégée. Oran a, ainsi, été la
première ville algérienne à faire « connaissance » avec les attentats à la
voiture piégée, et cela en plein mois de Ramadhan, à 16 h, à quelques heures
seulement de la rupture du jeûne, où ?Tahtaha' grouillait de monde.
C'était un mercredi. Quelques mois après, il y eut l'attentat du port d'Alger, toujours à la voiture piégée, qui a provoqué la mort d'une soixantaine de personnes. Il faut dire que les années 1961 et 1962 ont été très dures pour les villes d'Alger et d'Oran, où l'OAS faisait régner la terreur. En plein mois de Ramadhan, donc, vers 16 h, un véhicule piégé explose au quartier musulman de M'dina J'dida, que les colonisateurs désignaient par «village nègre», sur l'ex boulevard Joseph Andrieu, actuellement, boulevard de l'Indépendance. Ce mercredi, donc, deux violentes explosions : deux obus de 105, déposés dans une 403 Peugeot, venaient d'exploser. Tout a été détruit aux alentours. Bilan (approximatif) : 80 morts, une centaine de blessés et un nombre considérable de «disparus» dans l'explosion. |
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