Parmi les 24 communes que comptent la wilaya d' El Tarf, les ressources ne sont pas les mêmes, tout comme les problèmes et les préoccupations qui leur sont spécifiques. Etat de fait, aisément vérifiable, avec ces P/APC qui ont failli, à plusieurs reprises, jeter l'éponge à l'image de celui du chef-lieu de wilaya, il y a de cela un mois et récemment celui de Chihani alors que celui de Chébaita Mokhtar, tombé sérieusement malade, a préféré laisser sa place à un autre. De toutes les communes, il y a celles qui comptent une forte concentration urbaine, à l'image de Dréan, Besbes, Ben M'hidi, Echatt, Boutheldja, Chihani, Chébaita Mokhtar, Zérizer, El Kala et Bouhadjar où les attentes, en matière de préoccupations, sont multiples et la bataille du développement est loin d'être gagnée. Le lundi est le jour le plus long pour ces maires qui consacrent cette journée à la réception des citoyens qui dure presque toute la journée, avec en moyenne trois à quatre cents personnes. Et pour mieux appréhender la chose, nous nous sommes rendus, dernièrement, auprès des deux plus jeunes maires de la wilaya, M. Kissoum Omar P/APC de la commune de Ben M'Hidi et M. Yacine d'Echatt.

Ces journées de réception des citoyens, dont le nombre dépasse parfois les trois cents personnes, durent, sans arrêt, jusqu'à 16h. A Echatt, ce sont surtout des jeunes en quête d'un logement rural.

A Ben M'Hidi, le maire a eu, également, affaire au problème du logement rural en plus de moult problèmes auxquels sont confrontés ses concitoyens comme celui lié au stationnement, à l'éclairage public, dans certaines zones et à l'AEP. Enfin, ces rencontres ont permis de dresser des passerelles pour des contacts francs et directs, avec les citoyens, les investisseurs et tous ceux qui butent sur un problème quelconque dans ce qui s'apparente à une nouvelle forme de communication, au demeurant, appréciée par ces mêmes citoyens qui ne demandaient pas tant.