« Depuis qu'ils étaient venus en tournée dans notre quartier, le 18 juillet 2013, le maire et ses collaborateurs nous ont fermé carrément la porte au nez», se sont plaints, hier, des habitants du quartier de la Piscine inquiets des proportions alarmantes prises par l'état de dégradation de l'hygiène dans leur quartier laissé totalement à l'abandon, disent-ils. M. Bouzerdoum Mustafa, secrétaire général de l'association de quartier Benchaïb Hocine de Sidi M'cid, qui nous a contactés, hier, a repris les reproches à l'APC par les habitants du quartier en décrivant une «situation chaotique dans laquelle nous vivons», avant de dénoncer le manquement aux promesses faites par les autorités communales. «Toutes les promesses et les décisions prises ce jour-là par le P/APC et ses collaborateurs et par les délégués du secteur urbain de Sidi Rached n'ont pas été concrétisées jusqu'à l'heure actuelle. Par exemple, les bacs à ordures promis par le secteur urbain de Sidi Rached n'ont pas été encore mis en place et les citoyens continuent à jeter leurs ordures n'importe où, ce qui provoque une situation chaotique : sacs éventrés par les chiens, les chats et les animaux domestiques à la recherche de leur pitance, la prolifération des rats? Bref, c'est la pagaille !», a déclaré le secrétaire général de l'association. Continuant sur sa lancée, ce dernier a rappelé la promesse des autorités communales d'installer une antenne communale et un bureau de poste dans le quartier qui n'a pas été concrétisée non plus, le dossier de l'assainissement touchant le réseau de canalisation qui traverse des propriétés privées en affirmant que rien n'a été réglé avec les propriétaires. Sur le plan des démarches que l'association a faites en direction des autorités locales, M. Bouzerdoum a assuré que, plus d'une fois, les membres de l'association ont tenté de rencontrer le maire et ses collaborateurs pour coordonner le travail à mener au sein du quartier pour remédier à la situation, «mais ces derniers nous ont opposé une fin de non-recevoir en refusant carrément de nous recevoir ou de nous écouter», a-t-il affirmé.

Et de conclure, en estimant que les derniers soubresauts connus par l'APC à travers les déboires de certains de ses membres ont fini par enterrer complètement leur dossier. M. Bouzerdoum est revenu encore pour signaler que l'association a établi un rapport détaillé de la situation du quartier qu'elle a adressé au wali. «Mais nous attendons toujours une réaction de l'une ou de l'autre tutelle.

Mais, pour être honnête, il faut dire que seul le président de l'APW a été réceptif à nos doléances et il s'est déplacé jusque dans le quartier pour nous rencontrer et nous écouter», a-t-il terminé. Hier, durant tout l'après-midi, nous avons essayé de joindre par téléphone le président de l'APC pour avoir de plus amples explications sur cette situation, mais sans succès, sa ligne était constamment fermée ou occupée.