Situation dramatique à laquelle sont confrontés13 pensionnaires du Centre
de l'enfance assistée d'Oran, suite à une décision d'expuslsion prononcée à
leur encontre et ce, conformément à la loi qui stipule que seuls ceux ou celles
âgés de moins de 18 ans ont le droit d'être pris en charge. Toutefois, la loi
stipule également que ces « pupilles de l'Etat » ouvrent également droit à des
logements sociaux. Cette situation complexe peut également concerner pas mois
de 80 penssionaires qui peuvent tomber sous le coup de cette loi. En 2005, sous
l'ex-wali d'Oran, Abdelkader Zoukh, indiquent nos interlocuteurs, une décision
a été prise afin de réserver à cette frange juvénile 3 logements sociaux par
daïra, mais après le départ de ce responsable, cette décision est restée sans
suite. Il fallait attendre 2006 pour qu'enfin des logements de type F1soient
attribués aux concernés. Cette option avait été carrément refusée et les
bénéficiaires avaient appelé les responsables de l'époque pour les échanger
contre des F2 et des F3 du fait que nombre d'entre eux étaient mariés ainsi que
le paiement des charges exigées vu que l'écrasante majorité étaient sans
revenus. Les services de l'Action sociale avaient à l'époque proposé aux
bénéficiaires d'accepter ces logements et d'attendre un éventuel transfert sur
des appartements plus spacieux. Seuls sept ont accepté, alors que le autres ont
préféré rester au Centre. Concernant les frais exigés par l'OPGI, la Direction
des Affaires religieuses les a pris en charge. Les mêmes pensionnaires font
également état d'une mesure d'expulsion visant les occupants de 5 logements de
fonction disant que si cette mesure venait à être appliquée, cinq familles
peuvent se retrouver SDF. Ayant frappé à toutes les portes afin de surseoir à
cette décision et trouver une solution plus juste, les pensionnaires lancent un
cri de détresse à destination du président de la République, du Premier ministre
ainsi que du ministre de la Justice afin de geler la décision et surtout d'user
de tout leur poids auprès des responsables locaux afin d'étudier sérieusement
la situation et de trouver les solutions convenables comme cela a été le cas
dans plusieurs wilayas du pays.