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Les opérateurs en activité au niveau de «la pépinière des entreprises de
l'Ansej» qui ont été déménagés de l'ancien monoprix situé en plein centre-ville
du vieux rocher vers des locaux de l'agence AADL à Ali-Mendjeli se plaignent
que les nouveaux lieux ne soient pas équipés du minimum vital pour leur
activité, à savoir l'électricité, le gaz et l'eau potable.
Selon un des jeunes concernés, propriétaire d'un cybercafé, rencontré avant-hier, la pépinière compte 26 locaux dont 13 sont en exploitation dans des activités diverses, réparation de téléphones portables, cybercafé, artisan bijoutier, architecte, avocat.. etc. Et d'expliquer, «la cessation d'activité nous a été signifiée suite à la dernière visite de la ministre de la Culture, Mme Toumi. L'ancien monoprix a été récupéré pour devenir un musée d'art moderne et contemporain dans le cadre de «Constantine capitale de la culture arabe en 2015». Et par conséquent, ajoutera-t-il, il a fallu vider les lieux pour permettre aux travaux de transformation d'être lancés le plus tôt possible, car il ne reste pas beaucoup de temps pour l'évènement en question, nous a-t-on dits. Nous nous retrouvons ainsi à Ali-Mendjeli dans des locaux non équipés et nous sommes pratiquement mis au chômage du jour au lendemain. Situation inconfortable, s'il en est, et surtout pour certains qui ont des échéances de remboursement à effectuer auprès des banques», se lamente-t-il. Questionné sur ce sujet, le directeur de l'Ansej de Constantine, M. Belmili, tout en reconnaissant la récupération l'ancien monoprix par le secteur de la Culture, ne se désole pas moins de cette réaction des jeunes exploitants de la pépinière qui a été délocalisée ailleurs. Car, explique-t-il, «la vocation de toute pépinière est d'abriter des activités le temps de permettre aux micro-entreprises de démarrer et de se mettre debout et, dans le cas qui nous concerne, elles ont toutes entre cinq et dix ans d'exploitation au niveau du monoprix. Immeuble qu'il ne faut pas oublier qu'il est la propriété de la wilaya. Elle vient de le récupérer le plus normalement du monde pour l'affecter à d'autres utilités. Il ne faut pas oublier que les exploitants de la pépinière étaient auparavant des locataires mais, avec cette délocalisation, ils se retrouvent propriétaires de nouveaux locaux qui sont beaucoup plus spacieux et cédés gracieusement par la wilaya. Ces derniers, qui auront un mois ou un peu plus d'inactivité, n'auront alors qu'à saisir l'occasion pour se brancher à l'électricité, au gaz et à l'eau, en considérant cela comme un investissement. C'est là plutôt une chance inouïe pour les jeunes de faire état de leur capacité d'entreprendre, car ils seront désormais dans leurs murs avec acte de propriété et tranquilles de ce côté-là. Ce n'est pas une mince affaire !», conclura-t-il. |
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