Au cours d'un court entretien que nous avons eu, hier, avec M. Bettayeb
Leulmi, directeur du logement et des équipements publics (DLEP) de Constantine,
à propos du traitement des fuites d'eau relevées, il y a plusieurs mois de
cela, au-dessous du bloc formant le complexe mosquée-université Emir Abdelkader
de Constantine, ce dernier nous a déclaré que le dossier du projet relatif au
traitement de ce phénomène, notamment les fuites d'eau qui ont provoqué un
léger glissement au-dessous de l'esplanade de la mosquée, vient d'être approuvé
par le ministère des Finances et il ne reste à présent que l'approbation de la
commission sectorielle installée au niveau du ministère de l'Habitat pour
lancer le chantier. «Toutefois, nous pensons que cela va intervenir
probablement au cours de ce mois de février», a indiqué le DLEP. Selon ses
dires, la prise en charge de ces anomalies est maintenant possible car le
ministère des Finances a débloqué l'enveloppe financière de 5 milliards de
dinars (500 milliards de centimes) pour la prise en charge de l'opération à
propos de laquelle la passation du marché est déjà établie. «L'accord du
gouvernement a été donné et c'est un groupement algéro-espagnol qui va mener
les travaux qui vont être lancés au cours de ce mois de février, comme nous venons
de l'annoncer. Bien entendu, a poursuivi M. Bettayeb, le maître d'ouvrage est
la DLEP». Par la suite, ce responsable expliquera que des fuites d'eau ont été
détectées dans le réseau d'évacuation des eaux souterraines existant et
celui-ci va être remplacé par un nouveau parfaitement étanche. «Nous allons
reprendre tous les réseaux souterrains pour stopper l'écoulement des eaux ainsi
que le glissement intervenu sous l'esplanade de la mosquée. A cet effet, un mur
écran, avec des tirants, va être réalisé à cet endroit. Dans la foulée, la
mosquée Emir Abdelkader va être dotée d'un système de climatisation, et dans le
même temps, les investigations techniques qui sont toujours en cours vont se
poursuivre afin de s'assurer que tout l'ouvrage du bloc constituant la mosquée
et l'université s'est stabilisé. Suite aux essais que nous sommes en train de
faire, a-t-il poursuivi, nous pourrions entreprendre aussi des travaux de
confortement de l'ouvrage lui-même, c'est-à-dire tout le bloc. Mais cette
éventualité n'a pas encore été discutée», a conclu le directeur du logement et
des équipements publics. Signalons, pour terminer, que la grande salle
Abdelhamid Benbadis de l'université islamique Emir Abdelkader a subi en 2012
des travaux de ravalement et ce, suite aux problèmes d'étanchéité qu'elle avait
connus à cette époque au niveau du plafond.