C'est en ces
termes que Sellal a jugé la bureaucratie, qu'il a classée, au même rang que la
corruption et qu'il promet de combattre et ce, «quel qu'en soit le prix». Il a
abordé ces deux thèmes lorsqu'il a voulu «synthétiser» la politique du
gouvernement. «Nous oeuvrons pour que les Algériens puissent vivre mieux que
dans le passé et que la vie de nos enfants soit meilleure que la nôtre,» a-t-il
affirmé. Il a alors intégré cette politique dans «la bonne gouvernance» qu'il a
éclatée en trois chapitres : «Démocratie, Justice et Service public».
Démocratie qui, a-t-il souligné «est un choix irréversible du président de la
République, comme l'arrêt de la ?fitna' (?).» Il rappelle les réformes lancées
par Bouteflika, en 2011. Et si «la bureaucratie est une dictature qu'il faut
combattre», Sellal note que «les dernières mesures d'allégement des dossiers
administratifs sont une preuve de la réhabilitation du service public. Le
Premier ministre promet «de gagner ces batailles.» Mais il conditionne ce
combat par cette sentence : «on doit tous travailler et on doit tous fournir
des efforts». Il en appelle, notamment, aux jeunes et leur recommande : «ne
perdez jamais espoir, soyez fiers de votre patrie et de ses hommes».
Il interpellera
l'assistance et lancera : «je sais que vous avez beaucoup de problèmes, ce qui
est sûr c'est qu'on les résoudra tous».