D'aucuns se
demanderaient quel lien existe entre un ?ralentisseur' et la pluie, mais ce
lien existe et cause des désagréments certains, aussi bien aux automobilistes
qu'aux piétons. En effet, dans de très nombreux cas, ces ?ralentisseurs', dos
d'ânes, de chameaux ou de tout ce qu'on veut, sont installés, sans étude ni
sérieux, juste parce que des citoyens ont bloqué la route après un accident
mortel survenu en cet endroit. Personne ne pourrait ignorer l'utilité de ces
ralentisseurs, surtout pas les ?bons' conducteurs, mais c'est la manière de les
installer qui laisse à désirer. En effet, nous avons remarqué de véritables
mares qui se forment dès que la pluie tombe un peu et cela, juste en amont des
ralentisseurs car celui qui les a placés, là, n'a pas pensé à l'eau de
ruissellement qui ne trouve pas d'issue. L'eau, bloquée par ce barrage,
constitue parfois de véritables mares qui empêchent le pauvre piéton de les
traverser car le trottoir est soit inexistant, soit squatté. Quant aux
conducteurs de véhicules, ils se demandent ce qu'il peut bien y avoir au fond
de cette eau boueuse et n'abordent la ?mare' que de manière très prudente, et
ils ont raison ! Mais le problème réside en le bouchon qui se forme alors, avec
toutes les voitures qui circulent. Il aurait pourtant suffi que les ouvriers
qui ont installé le ralentisseur prévoient une petite ouverture des deux côtés,
et même une autre au milieu, pour que l'eau circule, évitant tous ces
désagréments aux piétons et aux véhicules. Il y aussi tous ces nid-de-poule qui
parsèment les rues ou routes et qui peuvent causer des dangers mortels pour les
conducteurs de véhicules et leurs passagers. Là aussi, les services municipaux
ou ceux de la DTP peuvent concourir à la préservation de vies humaines en
faisant le travail, convenablement. En effet, si les trous dans les chaussées
dans les quartiers ou les rues à l'intérieur des villes sont une source de gêne
pour les utilisateurs, les nids de poule que nous trouvons sur les routes
nationales et à grande circulation, sont un danger mortel pour les
automobilistes. Si nous prenons uniquement l'exemple de la RN 29, au niveau de
Ghabet Gros, à quelques centaines de mètres de l'entrée du CET, existent
plusieurs nids de poule à la droite de la chaussée en venant de Soumaa. Là, et
même si la vitesse est limitée à 80 km/h, la voiture dont les roues entrent
dans ce véritable trou peut subir des dommages assez importants et dévier de sa
trajectoire pour aller emboutir un véhicule qui viendrait en sens inverse. Ceux
qui connaissent cette gêne dévient vers leur gauche, se rapprochant très
dangereusement des autres véhicules qu'ils croisent, ce qui pourrait entraîner
des accidents forts graves. Là aussi, c'est juste le travail de deux personnes
durant 10 minutes qui est nécessaire pour éviter des drames qui pourraient
endeuiller même ceux qui sont en charge de ces réfections et qui les oublient.