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Rencontré alors qu'il accompagnait une équipe de maintenance du réseau
d'éclairage public, M. Taibi, directeur de l'EPIC ERMES de la wilaya d'Oran,
une entreprise créée en février 2013, estime que des résultats encourageants
ont été acquis grâce à une nouvelle organisation mise sur pied et dont la
finalité demeure l'efficacité dans les interventions. Cette nouvelle
organisation s'articule autour d'une présence continue sur le réseau à travers
la mobilisation de 12 camions équipés et un personnel scindé en deux équipes
intervenant jour et nuit au niveau des 12 secteurs urbains de la ville d'Oran,
qui compte 30.000 points lumineux. Pour les quartiers à dense circulation
automobile, les équipes interviennent en nocturne, alors que dans d'autres
l'intervention se fait en diurne.
M. Taibi relève, néanmoins, que la tâche n'est pas aisée du fait que les interventions se font à tâtons en raison de l'absence d'une cartographie. Maîtrisant la question en tant qu'ancien technicien à Sonelgaz, M. Taibi estime que les agents d'intervention arrivent à rétablir l'éclairage même dans des conditions difficiles ou bien relèvent la panne d'alimentation pour la réparer. Toutefois, estime notre interlocuteur, la question de l'éclairage public est l'affaire de tous et, pour ce faire, un travail en collaboration avec les secteurs urbains s'impose du fait que ces annexes communales disposent d'un responsable affecté à l'entretien de l'éclairage public au niveau de son secteur. Ce dernier a pour mission première de relever les points noirs et les transmettre à l'équipe d'entretien pour les prendre en charge. M. Taibi projette de mettre à la disposition des citoyens un numéro vert afin de permettre de localiser les pannes en temps réel et ce canal d'information a donné ses fruits dans plusieurs autres domaines. Parallèlement à une présence permanente sur le terrain, ERMES compte acquérir un équipement permettant de détecter les pannes sur le réseau afin d'éviter des travaux supplémentaires de recherche de la panne. A long terme, l'idéal, selon notre interlocuteur, est d'arriver à intervenir à distance sur le réseau. L'état de dégradation du réseau et les malfaçons enregistrées sur le plan technique même au niveau des nouveaux ensembles immobiliers impose aux promoteurs et aux entreprises de réalisation de prendre en considération la question de l'éclairage public en faisant appel à la collaboration de l'EPIC ERMES, considère M. Taibi, qui conclut que son entreprise agit selon les normes requises et au lieu de mettre des lampes coûtant moins de 200 DA pour un éclairage de quelques jours, ERMES ne lésine pas sur les moyens en installant des lampes payées jusqu'à 3.000 DA. |
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