|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
A l'issue du débat
consacré, dernièrement, au secteur de la Santé, par la composante de l'APW de
Médéa, la commission chargée de la Santé, l'Hygiène et la protection de
l'Environnement» est catégorique : il reste beaucoup à faire pour aspirer à une
meilleure prise en charge des malades de cette vaste wilaya de Médéa.
Une conclusion qui n'occulte, cependant, pas les efforts consentis par les autorités locales concernées, à travers notamment, les différents personnels des différentes structures sanitaires de la wilaya de Médéa, au profit desquelles des enveloppes financières conséquentes ont été décidées et octroyées par l'Etat. Ceci, à travers les nombreux projets, déjà réalisés, ceux lancés ou en cours d'études de réalisation, sans pour autant arriver à satisfaire tous les besoins, en matière de couverture médicale, exprimés par les citoyens concernés. Une situation qui a amené cette commission, présidée par M. Ahmed Graini, à formuler, une fois n'est pas coutume, un total de pas moins de? 20 recommandations aussi importantes les unes que les autres et dont la principale est, sans conteste, celle qui appelle à «l'urgence d'une meilleure couverture médicale, équilibrée, à travers tout le territoire de la wilaya dont plus, particulièrement, les zones enclavées et celles éloignées ainsi que dans les quartiers à forte densité.» Par meilleur équilibre dans les services offerts par les autorités sanitaires, il faut comprendre la multiplication des salles de soins, des polycliniques et autres salles d'accouchement, l'élévation de la capacité d'accueil des différentes structures sanitaires dont notamment, les établissements publics hospitaliers (EPH), le renforcement de l'encadrement médical et paramédical, une meilleure prise en charge des malades chroniques (diabétiques, cancéreux, tuberculeux?), une plus grande attention en ce qui concerne la médecine interne, la pédiatrie, la chirurgie générale? Des recommandations qui insistent, également, sur la réalisation de nouvelles salles d'accouchement, la mise en service de toutes les infrastructures sanitaires déjà réalisées (polycliniques, unités rurales d'accouchement) mais non encore réceptionnées, à l'image de celles de Bouaïche et de Chahbounia, le développement du parc ambulancier? Et même la sécurité qui doit entourer tous les EPH, dont, notamment, les services des urgences, n'a pas été omise par cette commission qui appelle à «une étroite coordination entre les responsables concernés et leur principal partenaire qu'est la police. Une commission qui appelle, enfin, à «l'accélération des travaux de réalisation de tous les projets, lancés depuis très longtemps, comme celui du futur hôpital de Tablat, 96 km au nord-est de Médéa, dont le taux d'avancement actuel tourne autour de 50% et dont la capacité d'accueil prévue est de 120 lits. Un secteur de la Santé dans la wilaya de Médéa qui dispose, actuellement de 6 EPH d'une capacité d'accueil totale de 1.200 lits, alors qu'ils devraient en recevoir plus de 1.800. Un déficit qui appelle, par conséquent, à la réalisation de 3 ou 4 autres nouveaux EPH, ce qui éliminerait, assurément le phénomène des opérations d'extension des infrastructures existantes qui se résument, actuellement, à 6 services d'urgence médicale, 142 salles de soins, 64 polycliniques, 4 polycliniques pour l'accouchement, en milieu rural, 23 blocs opératoires chirurgicaux, représentant le secteur public. Des établissements publics de santé de proximité qui font face à de multiples contraintes dont, surtout, celles liées à l'insuffisance de l'encadrement (médecins, paramédicaux, sages-femmes, agents de sécurité, agents d'hygiène?), au non raccordement aux réseaux de l'électricité et du gaz, pour un grand nombre d'entre eux dont, surtout, ceux situés dans les zones rurales enclavées ou éloignées. |
|