Tout le monde est d'accord pour dire que l'équipe des hauts plateaux de l'Ouest avait largement les moyens de mieux faire, ne serait-ce qu'au regard de son statut d'antan.

La réalité, hélas, est tout autre comme chacun le sait. Pour rappel, les joueurs n'ont repris les entraînements qu'à dix jours du coup d'envoi du championnat, ce qui signifie qu'il n'y a guère eu de préparation d'intersaison.

En outre, on précisera que le recrutement a été complètement raté, selon les connaisseurs. En fait, la responsabilité de cet échec est partagée entre l'ex-entraîneur Arezki Amrouche et l'ex-président. Ce seul paramètre explique que la JSMT n'a enregistré sa première victoire que lors de la septième journée face au Chabab Sendjas.

Entre-temps, il y a eu malheureusement les deux défaites concédées à domicile face à Oued Rhiou et au Rapid Relizane. Par la suite, les coéquipiers de Maârouf se sont quelque peu ressaisis avec la victoire acquise à Mascara face au GCM, ainsi que les nuls ramenés respectivement de Hassasna, Mohammadia et Tighennif. Touefois, l'équipe s'est dégagée de la zone des turbulences et occupe le milieu du tableau avec 19 points au compteur. Mais la grande satisfaction, c'est incontestablement son parcours en coupe d'Algérie puisque l'équipe chère à Ouanès El Hadj jouera le 24 janvier prochain les 8èmes de finale de coupe d'Algérie à Hadjout face à l'Ittihad local, un pensionnaire de ligue 2.

Ce qui est certain, c'est que les gars de la JSMT ne nourriront aucun complexe face à cet adversaire.