Selon les déclarations qui nous ont été faites, hier, par le secrétaire général du syndicat d'entreprise de ?Texalg' (Textiles Algérie, ex-Enaditex), le problème de la paie des travailleurs, de l'unité de Chaabersas de Constantine, a été réglé par la direction générale qui va procéder, dès demain, dimanche 12 janvier, au virement des salaires des ouvriers de l'unité qui sont en grève, depuis lundi dernier, à cause, justement du non paiement du salaire du mois de décembre 2013.

A ce sujet, M. Ali Louahch a affirmé que le directeur général de l'entreprise lui a assuré, jeudi, au cours d'une rencontre entre les deux parties, que « le nécessaire a été fait et le virement allait être opéré, en ce qui concerne l'unité de Constantine, car la direction générale a pu avoir les fonds nécessaires, auprès d'une autre unité de l'entreprise ». D'autre part, d'autres sources nous ont indiqué que la Fédération des textile et des cuirs aurait fait des démarches, auprès du secrétaire général de la centrale syndicale UGTA et le président de la société de gestion des participations (SGP) pour trouver une solution définitive au problème du retard de la paie des travailleurs des unités de production de ?Texalg'. Toutefois, nos sources ont ajouté que les mesures prises dans ce sens, par les différents partenaires restent encore à connaître.

Pendant ce temps, à l'unité de Chaabersas, le secrétaire général de la section syndicale de l'unité, M. Mahcène, nous a indiqué que la tension restait vive, au sein des travailleurs. Ces derniers, a-t-il dit, « ont campé sur leur position, en observant, jeudi, une 4ème journée de grève consécutive ». Ils sont plongés dans un désarroi total, a poursuivi notre interlocuteur, et ce n'est pas la direction de l'unité, avec laquelle nous nous sommes réunis, encore, jeudi matin, qui a pu dissiper leur angoisse puisque le directeur a, encore, soutenu qu'il ne peut rien faire et que tout réside entre les mains de la direction générale. Et d'annoncer que « les travailleurs sont décidés à sortir dans la rue, soit pour bloquer la route qui passe à proximité de l'usine, soit pour organiser une marche dans la ville ». Mais si l'information donnée par le directeur général de l'entreprise se confirme, avec le virement de la paie, ce dimanche, rien de tel ne devait se produire et les travailleurs vont sûrement reprendre le travail, pensent des travailleurs qui nous ont contactés, hier.