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Adel Aït Ghezala, 35 ans, disparus dans l'après-midi du 1er janvier 2014
alors qu'il plongeait avec deux de ses amis et sa femme Rana à une trentaine de
miles (une cinquantaine de km) des côtes de Dubaï, est toujours introuvable.
Selon Ali Aït Ghezala, le père de Adel, «les recherches se poursuivent». «Il y a moins d'une heure (l'entretien a eu lieu hier via Skype vers 12h30 à l'heure d'Alger, ndlr), son frère aîné a loué un hélicoptère pour faire une tournée dans la zone où a disparu Adel et dans les endroits immédiats. Mais comme il fait mauvais temps au large, avec beaucoup de vent, ils ont dû arrêter pour aujourd'hui», nous a-t-il déclaré. Racontant les circonstances de la disparition de son fils, le père explique que «lorsqu'un de ses amis était remonté», il avait vu Adel. «Tout était normal à ce moment-là. Ensuite, ils se sont rendus compte qu'il avait dépassé les limites et qu'il n'était pas remonté. C'est à partir de ce moment-là qu'ils ont commencé à donner l'alerte», nous précise-t-il. A noter que Adel, qui était en vacances à Dubaï avec sa femme « pour rendre visite à de la famille», «avait l'habitude de la plongée sous-marine». « Ce n'est pas un nouveau venu dans le domaine. Ce jour-là, il avait plongé en apnée (sans bouteilles d'oxygène). Il portait une combinaison grise de type camouflage. Il était équipé de palmes, d'un tuba, d'une montre de plongée disposant du GPS, d'une ceinture de plomb de 6 kg et d'un fusil à harpon», ajoute notre interlocuteur. Selon lui, la profondeur à laquelle a plongé Adel est d'environ 30 mètres. «D'après les informations que nous avons, il y a beaucoup de courant à l'endroit où Adel a plongé», ajoute-t-il. Selon notre interlocuteur, les recherches ont été entamées dès que l'alerte a été donnée. «Les garde-côtes et l'hélicoptère de la police de Dubaï ont commencé les recherches», affirme Ali Aït Ghezala. Même les garde-côtes iraniens «ont fait des recherches de leur côté», ajoute-t-il. La montre spéciale-plongée dotée du GPS n'a pas été détectée, nous a également affirmés le père de Adel. Selon lui, l'ambassade d'Algérie aux Emirats arabes unis «a fait tout ce qu'elle a pu». «Ils sont intervenus à tous les niveaux, dans la limite de leurs compétences, pour effectuer les recherches. Il n'y a pas eu de laisser-aller de leur part.» A propos des recherches effectuées du côté iranien, Ali Aït Ghezala croit savoir qu'elles ont été enclenchées suite aux sollicitations des autorités algériennes. Adel est doctorant et professeur-adjoint à l'American University à Washington DC, où il vit depuis plus de 10 ans. Il est spécialisé en économie politique et s'intéresse particulièrement dans ses travaux au domaine du tourisme. Adel a quitté Alger à l'âge de 4 ans, lorsque son père devait préparer un master au Royaume-Uni. Il a effectué son cursus jusqu'à l'obtention du bac en Angleterre avant d'aller aux Etats-Unis où il a entamé ses études universitaires, d'abord à Philadelphie puis à Washington. «Il a toujours travaillé pour poursuivre ses études. A Collège Lafayette, à Philadelphia, il réparait les ordinateurs de l'Université, ce qui lui permettait de payer ses études», affirme encore son père. «Une semaine avant d'aller à Dubaï, Adel avait passé une semaine à Alger où il avait rencontré toute la famille». |
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