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D'emblée, il est de la plus
haute importance de dissiper quelques équivoques.
Nous ne nions absolument pas l'existence de la pandémie de Covid-19. Ni nous pensons que la pandémie, comme la gestion despotique sanitaire actuelle, ressortit d'un complot ourdi par les puissants. Si la pandémie est opportunément instrumentalisée, cette instrumentalisation s'opère dans le cadre de l'adaptation impérieuse imposée aux puissants par les lois imparables du capital mondial. Autrement dit, les forces contradictoires du mode de production capitaliste moribond acculent mécaniquement l'économie vers la concentration monopolistique du capital en difficulté, dans le vain espoir d'échapper, à la faveur de la pandémie, à sa destruction inéluctable, sous l'effet conjugué de l'approfondissement de la récession et de l'exacerbation de la lutte des classes, responsables par ailleurs de la crise de la gouvernance étatique foncièrement contestée, ces dernières années, par les peuples laborieux et opprimés, notamment le mouvement des Gilets jaunes en France, les contestataires de Hongkong. Ni nous sommes contre la vaccination, en dépit du fait que les vaccins mis sur le marché sont encore en phase expérimentale (je suis personnellement vacciné(1). Ni contre l'instauration du pass sanitaire, dont la finalité est plus économique que sécuritaire, autrement dit « liberticide » : il vise moins à brider la population qu'à briser certains secteurs de l'économie devenus obsolètes du point de vue du grand capital, notamment les secteurs dits non-essentiels (restaurants, bars, discothèques, cinémas, théâtres, stations de neige, activités touristiques, voués majoritairement à disparaître sous l'effet de la désaffection de la clientèle induite par les contraintes sanitaires, notamment le pass). Globalement, nous critiquons la gestion calamiteuse de la pandémie, et, surtout, son instrumentalisation par les puissances à des fins à la fois politiques et économiques. Pour autant, nous ne sommes pas dans la focalisation obsessionnelle de la problématique sanitaire et vaccinale alimentée par les gouvernants pour divertir et diviser le prolétariat. Par-delà les projecteurs médiatiques focalisés sur le narratif viral gouvernemental, nous tentons de démystifier les véritables enjeux tramés dans l'ombre par le capital pour surmonter vainement sa crise finale, au prix de la remise en cause de toutes les conditions de vie et de travail du prolétariat mondial, de la destruction de ses moyens de subsistance, matérialisée par l'explosion du chômage et la flambée des prix, sources de paupérisation absolue généralisée. Une chose est sûre : pendant que les puissants divertissent, au plan sanitaire, les populations tétanisées avec le coronavirus, occupées à pourchasser peureusement des proies virales, ces mêmes puissants ciblent, au plan économique, la revalorisation du capital, œuvrent à la refondation d'un nouvel ordre mondial fondé sur une économie dématérialisée, numérisée, avec un salariat tétanisé, atomisé, disposé à accepter des conditions de travail extrêmement désavantageuses afin d'assurer sa survie, notamment par le télétravail et le précariat salarial. Nul doute, la pandémie de Covid-19 est apparue à point nommé pour servir de paravent sanitaire et d'argumentation justificatrice à l'effondrement de l'économie mondiale pourtant depuis longtemps prévisible. Tout se passe comme si l'irruption de la Covid-19 était l'occasion attendue pour tenter de résoudre les contradictions du capitalisme au moyen d'une opération de destruction massive d'infrastructures devenues obsolètes. Et dans cette période d'exacerbation des tensions internationales sur fond de menace de déclassement du bloc occidental au profit de l'Alliance de Shanghai (le dragon économique chinois, nouvelle puissance incontestable économique), le capital entraîne les gouvernants à enrégimenter le prolétariat dans les préparatifs de guerre, notamment par la militarisation de la société, illustrée par l'actuelle caporalisation des esprits, le conditionnement mental aux mesures coercitives, matérialisées par l'habituation aux restrictions des libertés individuelles et collectives, à l'instauration des confinements, couvre-feux, états de siège, traçage électronique, surveillance de masse, port de la muselière, imposition de distanciation sociale (euphémisme pour désigner l'interdiction de toute interaction sociale, regroupement politique, rassemblement festif : quand le système tue la vie, la mort gouverne la société, guette l'humanité). Toutes ces stratégies de gouvernance despotique, prétendument provisoires, s'inscrivent en réalité dans une dynamique durable, vouée à se généraliser et se pérenniser pour s'ancrer durablement dans la vie quotidienne de la population désormais emprisonnée dans une société militarisée. Depuis deux ans, la population laborieuse mondiale, terrorisée, soumise à un traitement anxiogène de l'information, cette virale communication médiatique inoculée par les puissants aux fins d'anesthésier les consciences et de tétaniser les corps collectifs frondeurs et subversifs, assiste à la propagation fulgurante du virus du despotisme étatique, autrement plus dangereux et létal que le débonnaire Covid-19. Sans conteste, la peur est le vaccin le plus efficace pour enrayer le virus de la contestation et de la subversion, vaccin anxiogène élaboré dans les laboratoires opaques étatiques (en France désigné sous le nom de Conseil de défense, véritable cabinet noir où siègent des généraux soumis au secret défense) et administré par les agences médiatiques à hautes doses propagandistes pour neutraliser le corps social « subversif », anéantir le dangereux ennemi de classe : le prolétariat révolutionnaire, ces récentes dernières années, à l'échelle mondiale, politiquement menaçant. De toute évidence, la protestation contre le despotisme vaccino-sanitaire, nourrie d'angoisse, menée par les « anti-pass », occulte les questionnements sur les causes profondes de la crise du capitalisme. Aussi se dévoie-t-elle par ses actions stériles, illustrées par les hebdomadaires processions liturgiques anti-pass, activées sans enjeu politique, ni projet d'émancipation sociale. Nous ne partageons, donc, absolument pas l'idéologie interclassiste de ces mouvements protestataires « anti-pass », thuriféraires de la démocratie libérale. La lutte pour la défense des libertés individuelles (de la démocratie bourgeoise) n'est pas un vaccin contre le capitalisme, c'est un virus létal injecté dans la conscience du prolétariat. Comme l'avait écrit Lénine dans son livre L'État et la Révolution : « tant que l'État existe, il n'y aura pas de liberté ; quand régnera la liberté, il n'y aura plus d'État ». En d'autres termes, il ne peut exister de démocratie sous la dictature capitaliste, mode de production par essence fondé sur l'exploitation, l'oppression, la répression, comme l'illustre notre époque marquée par le durcissement autoritaire, le despotisme étatique, la fascisation rampante des autorités. À cet égard, il est utile de rappeler que, contrairement à l'idée erronée communément répandue par l'historiographie et les médias, le fascisme n'a pas été engendré par un racisme ethnique ou sociologique, mais a été démocratiquement procréé par la Première Guerre mondiale couplée à la dissolution de la lutte des classes dans le nationalisme belliciste propagé, telle une épidémie pestilentielle contagieuse, par les classes dominantes. En revanche, le colonialisme, notamment français, est consubstantiellement raciste. Aussi, pareillement, aujourd'hui, contrairement à la représentation collective communément partagée, le fascisme ne peut pas être associé aux partis d'extrême-droite qu'on pourrait, à juste titre, qualifier de racistes. De nos jours, le fascisme, c'est-à-dire la gouvernance par la terreur, est devenu l'apanage des États. Actuellement, institutionnellement, nombreux sont les États en voie de fascisation, États pour qui toute voix dissidente doit être étouffée, opposition, écrasée, contestation, anéantie. Ironie de l'histoire, ce sont les mêmes personnes opposées fermement au pass-sanitaire, jugé liberticide, et au vaccin, estimé, sans fondement scientifique, dangereux, qui acceptent servilement d'aliéner leur force de travail à des patrons, opération actée par la signature de l'avilissant contrat de travail, symbolisé par le pointage (traçage) quotidien imposé aux salariés dans ces bagnes industriels ou administratifs, vecteurs de pathologies professionnelles invalidantes, voire létales. Ces révolutionnaires du week-end s'opposent à toute injection de vaccin, mais se soumettent, obséquieusement, toute la semaine, huit heures d'affiliée, aux dégradantes injonctions despotiques dictées par leurs patrons et supérieurs hiérarchiques. Ces rebelles d'un jour refusent « vaillamment » de pénétrer dans un vaccinodrome pour subir une injection vaccinale supposée périlleuse, mais consentent servilement à se lever chaque matin à 5/6 heures pour se précipiter dans leur lieu d'exploitation afin d'infliger à leur corps les pires tortures professionnelles, potentiellement mortelles, occasionnées par les avilissantes et pénibles tâches ; supplicier leur esprit de rébarbatives et aliénantes fonctions mécaniquement exécutées ; empoisonner leur vie par le virus professionnel administré par les capitalistes dans le corps social meurtri par l'exploitation et l'oppression. Même si, à titre individuel, des prolétaires participent aux manifestations « anti-pass », leurs revendications, formulées de manière anarchique et contradictoire, s'inscrivent dans une colère impuissante, expression d'une frustration sociale et d'une immaturité politique. Quoi qu'il en soit, ces manifestations ne constituent aucunement l'expression de lutte du prolétariat. Enlisés dans un nationalisme primaire, matérialisé par l'exhibition outrancière du drapeau national (aujourd'hui synonyme de racisme et de guerre, notamment en France), les protestataires s'enferrent dans une lutte stérile où l'impuissance politique le dispute à l'irrationalité scientifique symbolisée, parmi certains activistes illuminés, par le rejet sectaire et suicidaire de toute médication et vaccination. Par ailleurs, comme lors de chaque grand mouvement de protestation, les gouvernants ont réussi à cliver la population en deux camps antagoniques. Désormais, chacun est invité à se positionner « vaccinalement », à se déterminer sur la problématique sanitaire, abstraction faite de la responsabilité du système capitaliste considéré dans sa globalité et, surtout, dans sa culpabilité en matière de gestion chaotique de la crise. Responsabilité et culpabilité du capitalisme prouvées par l'incurie des États, leur incapacité notoire à associer bénévolement leurs compétences médicales et moyens scientifiques pour actionner une collaboration internationale efficiente dans la lutte contre la pandémie, notamment par la distribution gratuite des vaccins à l'ensemble de l'humanité. Au contraire, dès le surgissement du coronavirus, les populations mondiales tétanisées, terrorisées, avaient assisté, impuissantes, au spectacle indécent et immoral de la concurrence effrénée livrée par les différents laboratoires pour accaparer le marché des vaccins, devenus la nouvelle arme impérialiste concentrée par les grandes puissances aux fins d'affaiblir les pays rivaux (auparavant, ce furent les masques et autres équipements sanitaires, notamment les respirateurs, qui avaient fait l'objet de rivalité entre les pays, certains n'hésitant pas à se livrer sur les tarmacs à des détournements de cargaisons de matériels médicaux). D'aucuns, notamment le président américain Joe Biden, à la suite du ministre de la Santé allemand qui annonçait à destination de la population, sur un ton à la fois comminatoire et apocalyptique, «chacun sera vacciné, guéri ou mort», prédit à son tour un «hiver de maladie grave et de mort» aux non-vaccinés, désignés à la vindicte populeuse comme les responsables de la pandémie, accusés d'être la cause de l'engorgement des hôpitaux (pourtant, de notoriété publique sous-équipés depuis des décennies, encore plus gravement depuis l'apparition du coronavirus : en France, ces derniers mois, censément en pleine pandémie, 20% lits ont été supprimés). Plus cyniquement, pour s'exonérer de leur culpabilité dans le décès des malades pourtant dotés de pass-sanitaire, donc doublement vaccinés, ces dernières semaines, les gouvernants accusent ces morts de s'être procurés de faux pass. Une chose est sûre : les vaccinés américains peuvent être assurés de subir le même funeste sort, le même funèbre avenir. À coup sûr, ils auront plus de risques de mourir de misère que du Covid-19, voire des deux, même doublement vaccinés. Néanmoins, à la décharge des «antivax»et des anti-pass, la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par les gouvernants (notamment le gouvernement français), marquée d'emblée par les injonctions « scientifiques » contradictoires et les mesures coercitives arbitraires a contribué amplement à susciter la méfiance et la suspicion parmi la population. En effet, la gestion de la pandémie a soulevé de nombreuses interrogations demeurées sans réponse, ou absolument pas convaincantes. Pour quel motif scientifique des médicaments reconnus pour leur efficacité depuis plusieurs décennies ont-ils été immédiatement interdits par le gouvernement, tandis que des vaccins de nouvelle génération, encore en phase d'essai clinique, ont été aussitôt agréés par le même gouvernement en dépit d'absence de toute assurance en cas de complications, les laboratoires ayant curieusement bénéficié d'une exemption de toute responsabilité pénale et financière en cas d'effets secondaires indésirables ? Pour quelle raison réelle les mêmes gouvernants qui ont sacrifié, ces dernières années, le système de santé au nom des restrictions budgétaires, donc de l'insouciance total de la santé de la population, se sont-ils soudainement précipités à mettre en œuvre une politique sanitaire extrêmement coûteuse, par ailleurs improvisée, pour « sauver des vies humaines », pour une maladie virale dont le taux de mortalité est comparable à celui d'une grippe saisonnière, et surtout plus faible que de multiples pathologies chroniques qui tuent chaque année, depuis plusieurs décennies, des millions de personnes (maladies cardiovasculaires 18 millions, le cancer 9 millions), sans avoir jamais développé une politique de lutte contre ces maladies létales ? Pourquoi avoir imposé les confinements en lieu et place de la stratégie de détection (tester, tracer et isoler, notamment à destination des personnes âgées et vulnérables) et/ou de celle de traitement médical ? Pourquoi vouloir vacciner 80% de la population mondiale, c'est-à-dire quelques 6 milliards de personnes, pour une maladie dont le taux de mortalité chez les gens malades est de 0,03%, ce qui veut dire que 99,97% des gens malades guérissent de la maladie et ont alors une immunité naturelle qu'aucun vaccin ne peut égaler ? Toutes ces mesures gouvernementales contradictoires et arbitraires ont précipité de nombreuses personnes dans le doute, le scepticisme, la méfiance, la défiance, puis, à juste titre, dans la colère, enfin dans la rue. Comment persuader des milliards d'individus d'accepter le confinement socialement et économiquement dévastateur, le couvre-feu psychologiquement destructeur, les restrictions de leurs libertés, les sacrifices sociaux, le carnage économique, la vaccination mercantile, sinon par le recours à une campagne de propagande anxiogène étatique et médiatique destinée à masquer les véritables motivations de la gestion apocalyptique de la crise sanitaire du Covid-19 : créer un climat de psychose et de sidération pour justifier et légitimer la reconfiguration despotique de l'économie capitaliste, sur fond de militarisation de la société aux fins de la prochaine guerre mondiale, nécessitant une population totalement soumise, un prolétariat politiquement anéanti. Néanmoins, par bonheur, depuis quelques mois, nous sommes rentrés dans une ère marquée par l'éveil d'une nouvelle conscience universelle et révolutionnaire portée par le prolétariat mondial, acculé à remplir sa mission historique pour accoucher de son nouveau monde fondé sur un inédit mode de production basé sur la satisfaction des besoins essentiels humains, et non sur le profit, l'accumulation du capital. Au-delà de la lutte stérile anti-pass et anti-vax animée par la petite bourgeoisie déclassée et paupérisée, le prolétariat mondial (composé de plusieurs milliards de travailleurs ? esclaves salariés -) doit s'opposer prioritairement à son exclusion économique, marginalisation politique, génératrices de sa mort sociale ; à son enrôlement dans la guerre actuellement en préparation par le grand capital (2000 milliardaires et leurs supplétifs gouvernementaux), générateur de sa mort physique. 1. La lutte anti-vax et anti-pass est un piège tendu par le capital. Sur la vaccination, en vérité, ni ses promoteurs ni ses détracteurs ne sont fiables. Les premiers, les scientifiques stipendiés par Big Pharma, sans essai clinique finalisé ni expérimentation conventionnelle menée à long terme, affirment, contre l'évidence factuelle illustrée par la flambée du taux d'incidence parmi les vaccinés, que les nouveaux vaccins ARN-m sont efficaces. Les seconds, sans preuves rigoureuses probantes, soutiennent, contre le bon sens, qu'ils sont dangereux. En vérité, il s'agit probablement de placebos lucrativement profitables. Une chose est sûre : la vaccination est devenue la variable d'ajustement de la gouvernance par la terreur. Pendant que le capital injecte son débat viral sur l'efficacité ou non des nouveaux vaccins, partagé par une population socialement meurtrie, économiquement appauvrie et politiquement assujettie, il œuvre efficacement pour injecter de nouvelles mesures économiques aux fins de pérenniser son système, lui assurer une florissante santé et une longue vie. En attendant, comme à l'époque du système totalitaire soviétique, en épicurien, m'inspirant de la devise d'Isaac Newton qui disait « ce que nous savons est une goutte, ce que nous ignorons est un océan », refusant de contaminer mon esprit par le virus vaccinal scientifiquement immaîtrisé et médicalement invincible, j'ai fait mienne cette maxime partagée par les prolétaires russes de la flamboyante époque stalinienne : « Ils font semblant de nous payer, on fait semblant de travailler ». Adaptée à notre époque covidale, dans un esprit de dérision cher à Albert Cossery qui méprisait les puissants, cela donne : les gouvernants font semblant de nous soigner, je fais semblant de me vacciner. J'accepte leurs placebos. Car ce n'est pas sur ce terrain vaccinal ou pass-sanitaire que je veux les combattre, mais sur le terrain économique, social et politique. L'antivaccinalisme comme l'anti-passisme, à l'instar de l'antiracisme, l'antifascisme, le féminisme, ces dérivatifs de militantisme, constituent les nouvelles luttes parcellaires vouées à diluer la lutte des classes dans la fiole idéologique vaccinale, resucée d'activisme effréné, déchaîné, cornaqué par des idéalistes illuminés. |