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Répondant à une question du «Quotidien d'Oran» sur le début des forages
en offshore, le P-DG du Groupe pétrolier Sonatrach a indiqué que les «études de
traitement et d'interprétation, surtout en matière de sismicité, sont terminées
et que le premier forage au large des eaux territoriales algériennes va débuter
bientôt», a-t-il dit en marge de sa visite, mercredi, dans la wilaya de Tiaret
où il a donné le coup d'envoi des travaux de réalisation de la future
raffinerie de pétrole brut.
Abdelmadjid Zerguine a également indiqué que Sonatrach «compte forer seule ou en partenariat». Le premier responsable de Sonatrach a néanmoins souligné que la compagnie nationale d'hydrocarbures «est en mesure de mener ce projet de forage avec ses propres moyens s'il n'arrivait pas à trouver un partenaire jouissant d'une expérience avérée dans le domaine». Sonatrach avait acquis en 2000 auprès de l'entreprise Western GECO, une filiale de Schlumberger, spécialisée dans les services géophysiques, des data sismiques 2D sur 10.000 km2 d'offshore et en 2011 des data sismiques 2D sur 5.000 km2 supplémentaires a encore précisé un responsable au sein du Groupe pétrolier algérien. Selon ce même responsable, le «traitement et l'interprétation de ces données sismiques ont révélé une probable existence d'un potentiel d'hydrocarbures, précisant au passage que les données sismiques offshore acquises ces derniers mois concernent deux blocs d'exploration dont un de 3.000 km2, situé entre Bejaia et Annaba et un second entre Ténès (Chlef) et Mostaganem de 2000 km2. «Les mêmes données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2.000 et 2.500 mètres de profondeur», a, par ailleurs, expliqué le responsable de Sonatrach, précisant que le coût d'un seul forage en mer avoisine les 100 millions de dollars. Interrogé sur le déclin des exportations d'hydrocarbures enregistré ces derniers mois, Abdelhamid Zerguine a indiqué que les résultats en termes de production enregistrés durant les années 2000 ne sont que le fruit des investissements opérés au cours des années 1990. «La production d'hydrocarbures en Algérie montre des signes de reprise», a-t-il ajouté. «Les résultats, présentés cette semaine au cours de l'assemblée générale du Groupe, nous laissent tabler sur une «augmentation substantielle de la production dans les prochains mois», a encore expliqué le P-DG de la compagnie nationale d'hydrocarbures. Chiffres à l'appui, Abdelhamid Zerguine a expliqué que les résultats en termes de production enregistrés durant les années 2000 «ne sont que le fruit des investissements opérés durant les années 90». Le PDG de Sonatrach a, par ailleurs, expliqué lors d'un point de presse à Tiaret, que «l'environnement est aujourd'hui compétitif, mais Sonatrach a les moyens de se repositionner sur les marchés les plus rémunérateurs, notamment en Asie». L'explosion, de la demande domestique, ajoutée à la baisse des volumes des hydrocarbures exportés font que Sonatrach n'a jamais eu d'invendu, a encore indiqué Abdelhamid Zerguine. Pour rappel, le P-dg de Sonatrach était mercredi et jeudi à Tiaret où il a donné le coup d'envoi officiel aux travaux de réalisation de la future raffinerie de pétrole brut. La future raffinerie qui aura une capacité de 5 millions de tonnes devrait produire 2,7 millions de tonnes par an de gasoil: 1,4 million d'essence, 300 000 tonnes de naphta et 280 000 tonnes de GPL. Le coût estimatif du projet est de 230 milliards de dinars dont 60% en devises. Selon le patron du Groupe pétrolier, cinq nouvelles raffineries (Boumerdès, Biskra, Tiaret, Illzi et Hassi Messaoud) sont en cours de réalisation pour porter les capacités nationales de raffinage de 30 millions de tonnes aujourd'hui à 60 millions de tonnes à l'horizon 2018. |