A partir de 2014, l'approvisionnement des établissements en vaccins se fera, directement, à partir de l'une des chambres froides de l'EHU 1er Novembre. Les quantités de vaccins seront réceptionnées d'Alger où elles seront stockées dans une chambre froide de cet hôpital, a indiqué Mme Meguenni, chef du département de Communication et d'Information, à la direction de la Santé d'Oran. Cette nouvelle réorganisation, initiée par les responsables de la Santé vise, en effet, à mettre un terme aux longs délais d'attente et éviter les ruptures de stocks. En effet, nombreux sont ceux qui ont dénoncé les pénuries de vaccins dont ceux destinés aux bébés. Grâce à cette nouvelle réorganisation, dans le réapprovisionnement des EPSP et des centres sanitaires, la direction de la Santé compte répondre à la demande formulée dans le domaine. Certains vaccins ne peuvent être préservés, à cause de coupures intempestives d'électricité, comme c'est le cas au Centre de santé de Oued Tlélat, a indiqué notre interlocutrice. A la polyclinique Bendaoud, la disponibilité du produit dépasse, largement, les besoins, puisque cette structure répond, en plus de sa circonscription, à d'autres besoins exprimés par d'autres secteurs dont celui d'El Ghoualem, par exemple.

Cette situation est, le plus souvent, générée par l'attribution du même quota pour tous les EPSP, alors que certains nécessitent plus que d'autres, comme c'est le cas du centre d'Arzew qui gère dix communes. Pour répondre aux besoins de la population, en matière de vaccination infantile, dans le cas de la DTCHIB, la direction de la Santé a, toujours, œuvré à l'ajustement de ses quotas dans ses structures, en comblant le manque par des apports d'autres centres où la demande est moins élevée.

Ces mécanismes de rééquilibrages des quotas n'a pas suffi à eux seuls et l'instauration de cette décentralisation, en matière d'approvisionnement, semble être l'ultime solution pour répondre aux besoins de la population, en matière de vaccination.