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Les licenciés du
système LMD n'auront plus à souffrir de la discrimination qui leur est imposée
pour leur insertion dans le monde du travail au niveau des administrations
publiques.
Ces dernières ne pouvaient en effet les employer pour la simple raison que ce diplôme (bac+3), instauré en 2009 dans les universités, n'est pas encore accepté en tant que tel par la fonction publique. La bonne nouvelle est qu'une instruction interviendra au courant de cette semaine, émanant du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Une licence du système LMD et la licence du système classique préparée en 4 ans sont toutes les deux des licences d'Etat et se valent pour le recrutement, a indiqué le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, qui était, hier, l'hôte du Forum d'El Moudjahed. Brossant un tableau du système LMD, le ministre signalera que cette année, les nouveaux licenciés du LMD ont été à hauteur de 75% inscrits au diplôme supérieur qui est le master et le recrutement de 6.000 enseignants est attendu pour cette année. En ajoutant que le nombre d'enseignants (tous niveaux confondus) avoisinait, à la dernière rentrée, 45.000 dont 20.000 femmes. La qualité des diplômes n'a pas été en reste de l'intervention du ministre puisque le souci de l'université, a-t-il affirmé, c'est aussi celui de «dépasser le stade quantitatif du nombre de filières en rapport avec le marché de l'emploi et les besoins économiques pour se consacrer à la qualité des diplômés». Le ministre n'a pas omis de souligner que des dysfonctionnements apparaissent au jour le jour qui sont corrigés au fur et à mesure, tout en indiquant qu'il est «trop tôt pour faire une évaluation de ce système» encore à ses débuts. Par ailleurs, l'intervenant indiquera que l'université algérienne connaît de nombreuses avancées dans la recherche. Il réitérera que le taux de 1% du produit intérieur brut (PIB) est consacré par notre pays au domaine de la recherche. Il citera les exemples sur les publications de recherches dans des revues internationales spécialisées ou encore sur l'insertion de chercheurs algériens dans des programmes de l'Agence spatiale américaine (NASA) ou la future signature d'un accord de partenariat avec le leader informatique américain IBM pour la fabrication de puces électroniques dans notre pays. Défendant son secteur, le ministre n'a pas raté l'occasion pour aussi défendre «l'honneur» de l'université après la diffusion d'un reportage sur la chaîne TV (Ennahar) sur les cités universitaires. L'affaire a provoqué un tollé général, ce qui a poussé le ministère de tutelle à déposer une plaine contre cette chaîne durant la semaine écoulée. |
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