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L'un des critères fondamentaux, dans le classement des pays développés,
demeure, intimement, lié au degré du développement des transports urbains, car
le secteur en question participe, entre autres, activement, à l'essor
économique, mesure la capacité de gestion des villes et donne une idée globale
sur le cadre ou le train de vie des citadins. L'expansion urbaine et
l'explosion démographique exigent, donc, la mise en place impérative d'un mode
de transport urbain accessible et dont le rapport qualité/prix permet une
mobilité aisée des populations, mais qu'en est-il de ces principes chez nous ?
C'est là, une préoccupation qui sera disséquée par les intervenants, lors de la
rencontre de la «3ème journée nationale sur les Transports» organisée,
aujourd'hui, à Zerzara, par le département de Génie des Transports et la
faculté des Sciences de la Technologie de l'Université «Constantine 1», sous le
thème révélateur des transports urbains.
Les communications qui seront données par les spécialistes, lors de cette rencontre, aborderont des questions pertinentes, dont la qualité des transports dans les villes algériennes, la pollution dans la ville de Constantine, la mobilité urbaine, la signalisation routière, la prévention routière, le comportement au volant et les projets de développements du secteur. Autant de volets où la mesure ne répond guère aux normes élémentaires requises pour prétendre sortir notre pays de l'anarchie sur les routes qui caractérise bon nombre de pays tiers-mondistes ou sous-développés. Dans nos villes, la voiture personnelle reste et continue à être le moyen de transport privilégié qui satisfait, le plus, les besoins et les différents critères des usagers pour rejoindre leur travail, partir en voyage ou régler des courses très simples, mais peut-on en vouloir aux citoyens d'exploiter, excessivement, ce moyen de transport, le véhicule personnel, tout en participant, de la sorte, à la congestion et au chaos sur les routes ? Non, bien évidemment, car à défaut d'un véhicule personnel, le citoyen peut souffrir le martyr pour se déplacer d'un point à un autre à cause de la faiblesse criarde des transports urbains. Les modes de déplacement de masse, en l'occurrence le tramway, le téléphérique, les bus et les trains, existent dans le décor urbain des grandes villes, malheureusement ils ne répondent pas aux exigences des usagers, pour des raisons qu'il faudrait, justement, étudier sérieusement. |
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