L'Organisation nationale algérienne de la société civile (ONASC), ayant reçu son agrément en juin dernier et installée dans de nombreuses wilayas du pays, est actuellement en phase de structuration de ses représentations locales. Selon la secrétaire nationale chargée de la femme, Mme Arif, le bureau de wilaya a été installé il y a un mois, et en attendant la mise en place des bureaux communaux, celui d'Oran vient d'être installé. Pour Mme Arif, en charge du bureau d'Oran, la création de cette organisation a pour objectif de faire participer les citoyens à la gestion des affaires publiques avec comme moyen le retour aux assemblées élues élargies aux citoyens.

S'inscrivant dans une logique constructive, l'ONASC ambitionne de constituer une force de propositions sur tous les plans, à travers ses entités de base. Pour notre interlocutrice, l'ONASC ne veut nullement s'ingérer dans les prérogatives des institutions publiques, mais souhaite avoir une place dans la prise de décision et notamment en ce qui concerne tous les volets touchant la quotidienneté des citoyens. Un plan d'action comprenant plusieurs axes de travail, touchant notamment les aspects sociaux, a été mis en œuvre et consiste à s'impliquer d'une façon efficiente dans la lutte contre les fléaux sociaux. L'adhésion du citoyen dans cette gestion publique s'est déjà matérialisée par de nombreuses actions visant à éviter des dépassements ou à faire avancer des projets ou encore à inscrire d'autres. Au plan santé de proximité, au quartier de Sidi El Bachir (Plateau), qui ne dispose d'aucune structure de base, des démarches ont été entreprises auprès des responsables de l'EPSP Front de mer pour transformer une ancienne structure sise à la résidence Liberté pour en faire un dispensaire.