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Le cimetière de
Sidi El Bachir, qui reçoit chaque jour les dépouilles mortelles pour
inhumation, est dans un état lamentable. Abandonné, puisqu'il ne compte aucun
gardien, ce lieu ouvert à tous les vents est en constante dégradation,
affirment les habitants de Sidi El Bachir.
Pour preuve, une décharge sauvage jouxte le mur d'enceinte, ou ce qu'il en reste, laisse passer chaque jour les collégiens pour aller vers le CEM qui en ont fait un raccourci, les bergers viennent également avec leurs troupeaux, ne laissant aucune plantation pousser même les petites que les proches ont pris habitude de poser sur les sépultures des leurs. Un citoyen, très outré par ce manque de civisme et surtout du manque de respect que l'on se doit d'observer à ces lieux, ne manquera pas de préciser que les enterrements se font sans permis d'inhumer tout en en rappelant, pourtant, son existence depuis des lustres. Les jeunes oisifs également squattent les lieux chaque jour en dégradant les tombeaux. La décharge sauvage des déchets ménagers et de toutes sortes d'autres rejets défigure l'entrée du cimetière et tout le périmètre a besoin d'être ceinturé, en plus de la nécessité de l'affectation d'un gardien sur les lieux. C'est le souhait le plus ardent des habitants. Les cimetières d'Oran ne sont pas tous logés à la même enseigne, hormis celui d'Aïn El Beïda qui fait, de temps en temps, l'objet de travaux de réaménagement et de nettoyage, les autres sont presque laissés à l'abandon. Le meilleur exemple est celui appelé « makabrat el melh » qui se trouve sur la route d'Es-Senia. Les herbes folles dans cet endroit recouvrent toute la surface. Et les sépultures abandonnées sont devenues méconnaissables. |
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