Le projet de refoulement des eaux usées du centre-ville, qui se déversent dans la mer, via le collecteur du «Fort Lamoune», entre, désormais, dans la phase de concrétisation. Après avoir obtenu, récemment, le feu vert de la Commission nationale des marchés (CNM), la Société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR) a lancé, au courant de cette semaine, un avis d'appel d'offres national et international restreint afin de sélectionner une ou plusieurs entreprises pour l'exécution et la réalisation d'un système de refoulement pour les eaux usées, de la partie basse de la ville d'Oran. L'appel d'offres est divisé en deux lots (partie-ouest et partie-est).

Pour aller dans le détail, le projet concerne la réalisation de cinq stations de relevage (centre-ville, Gambetta, Les Planteurs, Ras El Aïn et la Pêcherie) et de 7 km de canalisations pour pomper les eaux usées vers la station de refoulement de Haï Dhaya (ex Petit Lac), puis vers la station de traitement et d'épuration des eaux usées (STEP) d'El Kerma. Le projet devra coûter 350 milliards de centimes pour un délai contractuel de 30 mois.

Les cinq stations de relevage, qui vont capter les eaux usées qui se déversent, actuellement, en mer, seront raccordées à l'aide de canalisations d'une longueur de 7 km. Le collecteur de «Fort Lamoune», situé près du port d'Oran, déverse, quotidiennement, 50.000 m³ d'eaux usées du centre-ville. La direction de l'Hydraulique avait, initialement, prévu la réalisation d'une STEP à « Cueva d'El Agua» pour prendre en charge le traitement des eaux usées du collecteur de «Fort Lamoune» ; cependant, ce projet a été, définitivement, abandonné par les autorités locales qui ont programmé, dans cette zone, la réalisation de la future route de la corniche-est qui devra relier l'établissement portuaire d'Oran, sur une distance de 26 km, à la bretelle de l'autoroute Est-Ouest, en passant par le rond-point de Canastel et la première rocade d'Oran ou 4ème périphérique.