Alors que nous
nous sommes habitués à acheter la pomme de terre entre 25 et 35 DA, tout le
monde a été surpris par un relèvement du prix de ce féculent qui est vendu
désormais entre 35 et 45 DA. Ceci pour notre légume national que personne ne
peut éviter, alors que pour les autres légumes, c'est la même tendance qui est
observée. Ainsi, la courgette a atteint entre 80 et 120 DA le kilo, les
carottes sont passées de 40 et 50 DA à 80 et plus, de même que pour la
betterave. Les tomates ont pris 10 à 20 DA de plus, passant de 50 à 60 et 80 DA
le kilo. Les oignons ont stagné quand même entre 20 et 30 DA car l'offre
dépasse toujours la demande, alors que les poivrons sont passés de 80 à 100 DA
dans la plupart des marchés. Les haricots sont toujours en haut de l'échelle
avec, pour le haricot vert, un prix qui vacille entre 120 et 150 DA et, pour le
haricot blanc ou rouge, entre 180 et 220 DA, selon les marchés et les régions.
La salade a atteint les cimes en passant de 70 à 100 DA et plus le kilogramme.
Les fruits ont pris le même chemin, sinon plus, puisque le raisin, en pleine
saison, passe d'entre 80 et 150 DA le kilo à 120 et 220 DA, selon la qualité et
la région. Les derniers melons sont vendus à pas moins de 140 DA le kilogramme
alors que les pommes et les poires coûtent entre 120 et 250 DA le kilogramme,
parfois plus. Les figues sont aussi hors de prix bien que la plupart ont été
détériorées par les dernières pluies alors que la grenade vaut entre 100 et 150
DA. Le poulet, quant à lui, reste toujours à un prix très élevé, entre 300 et
350 DA dans la plupart des marchés. La viande rouge ne veut pas descendre des
1.400 DA à 1.200 DA le kilo, alors que la dinde va de 500 DA le kilo du
tout-venant à 950 DA pour l'escalope. Mais les automobilistes peuvent toujours se
rabattre sur les vendeurs des bords de route qui sont de plus en plus nombreux
et qui pratiquent des prix nettement plus bas mais la qualité laisse souvent à
désirer et, même si elle est bonne (la qualité), le soleil se charge de rendre
les légumes immangeables. Tous ces prix ont été relevés à quelques jours de
l'Aïd, rendant encore plus difficile la vie du simple citoyen qui ne sait où
donner de la tête, bien qu'au vu du nombre de personnes qui achètent tout et
n'importe quoi, on se pose beaucoup de questions. Au contraire, et ceci est
constaté par bon nombre de citoyens, plus les prix sont élevés, plus la demande
est forte, alors les commerçants s'en donnent à cœur-joie et amassent des
fortunes en très peu de temps.