Frustrant, c'est
le mot qui est revenu le plus souvent dans les commentaires, à l'issue du match
perdu par la sélection nationale, ce samedi à Ouuagadougou, où les Verts ont
livré un match héroïque avec, à la clé, une bonne prestation et deux précieux buts
qui vaudront leur pesant d'or lors de la seconde manche des barrages du Mondial
2014 au stade Mustapha Tchaker de Blida, le 19 novembre, où le grand artisan de
la victoire inespérée du Burkina Faso fut sans conteste le referee zambien
Janny Sikazwe, auteur d'un arbitrage scandaleux. Comme l'a reconnu la presse
nationale et internationale, l'Algérie qui ne méritait pas de perdre a été tout
simplement volée par la faute d'un trio arbitral qui soulève, de nouveau, le
débat sur l'arbitrage en Afrique où beaucoup reste à faire. Toujours est-il, et
sans s'attarder sur ce volet, que l'Algérie aura laissé bonne impression,
samedi à Ouagadougou, auprès des spécialistes et des observateurs qui n'ont pas
tari d'éloges sur cette nouvelle génération qui aura crevé l'écran, et qui peut
nous valoir beaucoup de satisfactions à l'avenir. Une chose est sûre : les
camarades de Feghouli, qui n'ont pas démérité lors de la CAN 2012 malgré une
élimination précoce au premier tour, ont prouvé qu'ils sont sur la bonne voie.
Et tous ceux qui doutaient des capacités de l'entraîneur bosniaque, Vahid
Halilhodzic, quant à mener à bon port cette sélection, ont reçu un troisième
démenti ce samedi à partir de Ouagadougou, après les campagnes victorieuses au
Bénin et au Rwanda. Donc, à priori, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua,
aura vu juste en renouvelant sa confiance à Vahid Halilhodzic après la CAN
2012. Et le temps lui a donné raison car le Bosniaque n'a pas cessé, depuis sa
prise de fonctions, de démontrer qu'il est un adepte du long terme, sachant
qu'il avait sous la main de la bonne pâte.
Aujourd'hui, il
est en avance sur ses prévisions et tant mieux pour le football algérien. En
attendant, il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers et préparer d'ores et
déjà le match retour où les Fennecs auront leur destin entre les mains, tout en
comptant sur le douzième homme pour se frayer un chemin qui les mènera tout
droit vers le Brésil.