Les habitants de la cité des 1.100 logements AADL à la nouvelle ville de
Ali Mendjeli sont dans tous leurs états après le refus de la banque d'encaisser
les charges des loyers. En effet, la banque auprès de laquelle ils ont
l'habitude de régler la facture de leurs loyers refuse d'effectuer l'opération
concernant le mois d'octobre courant, tout en orientant les concernés vers
l'agence du même groupe, mais située dans la commune de Aïn S'mara. Ce qui n'a
pas manqué, bien sûr, de provoquer le courroux de nos interlocuteurs, qui
s'interrogent sur les raison de ce changement subit d'adresse de règlement
bancaire, qui manifestement ne les arrange pas du tout et les met plutôt en
rogne. En effet et selon les habitants de la cité AADL, «nous avons toujours
payé nos loyers au niveau de cette agence bancaire et cela depuis l'occupation
de nos logements au niveau de la cité en 2004 et nous ne comprenons pas
pourquoi cette volte-face et ce refus d'encaisser notre argent après neuf
années du lancement de la procédure en question». Et d'ajouter que «cette
mesure qui pénalise les locataires est d'autant plus incompréhensible que le
problème ne s'est pas posé pour nos loyers du mois précédent, qui y ont été
payés sans difficultés majeures».
Nos interlocuteurs soulignent, dans ce cadre, que l'agence en question et
devant le refus manifesté par les locataires de payer les charges des loyers à
partir de l'agence de Aïn S'mara, a accepté d'effectuer l'opération mais avec
un supplément de 50 dinars. Cependant avec cette précision de taille, à savoir
que les 50 dinars sont encaissés en dehors de la facture du loyer, en d'autres
termes les locataires doivent s'acquitter d'un surplus de 50 dinars. Selon les
habitants, «cette disposition, même si elle ne nous arrange pas, il y a lieu de
reconnaître qu'elle a l'avantage de présenter une solution à notre problème, si
toutefois on acceptait de soustraire les 50 dinars de la facture globale des
loyers». Malheureusement, l'agence AADL consultée sur cette question a opposé
un niet catégorique. «Il est impossible d'accepter une facture amputée de 50
dinars ou toute autre somme d'argent», indique-t-on. Pour avoir de plus amples
informations sur ce sujet, nous avons essayé de prendre contact avec le directeur
de l'agence bancaire en question, mais tous nos efforts se sont révélés vains.