Du 28 au 30 octobre prochain, le Centre des conventions Ahmed-Benahmed recevra la 4ème édition du Salon international des énergies renouvelables. A part la première édition tenue à Tamanrasset, les deux autres ont eu lieu à Oran. Ce qui fait dire à un habitué de ce rendez-vous «qu'il existe une volonté de faire de cette ville un carrefour des différents acteurs dans le domaine des énergies renouvelables». Une centaine d'exposants sont attendus lors de ces trois jours. Parmi eux on relève des groupes industriels nationaux (Sonatrach et le groupe Kherbouche) et étranger (groupe Vergnet). On note aussi la participation des établissements académiques (USTO) et des Centres de recherches spécialisés (CDER). Cette année, la «guest star» sera l'ambassade de Pologne. Ce rendez-vous est aussi une occasion d'échange entre spécialistes. Ainsi, le programme des conférences arrêté pour cette année, en rapport avec le programme national des énergies renouvelables dont la première phase prendra fin cette année, tournera autour de trois axes. Le premier s'interrogera justement sur ce programme puisqu'il s'intitule ainsi : «programme de développement des énergies renouvelables : où on est-on ?». Le deuxième axe sera plus pratique et se rapportera lui aussi à l'Algérie : «les applications des énergies renouvelables en Algérie» ; enfin le dernier, plus vaste, passera en revue les relations entre «les énergies renouvelables et environnement». Parmi les conférenciers on peut citer Aissaoui Mohamed, cadre du ministère de l'Environnement, Adamou Salima, de l'UPER (Union des Professionnels des Energies renouvelables), Torralba Imane de l'Institut méditerranéen des énergies renouvelables (IMEDER France). Quelques cas pratiques seront soulevés par les conférenciers : le cas de Khemisti Souad qui entretiendra son public sur «les économies d'énergies et le cas de Knauff». Soulignons que, selon le bilan de la dernière édition, quelque trois mille visiteurs ont visité ce salon. Ce qui a été jugé par les organisateurs comme une performance. Va-t-on l'égaler ou la dépasser cette année ? A voir.