Difficile d'exercer son métier dans ce genre d'évènements, les agents de
l'ordre, souvent à bout de nerfs, empêchent photographes et journalistes
d'accomplir, correctement, leur mission. Hier, pendant le sit-in empêché des
enseignants, devant la direction des Ressources humaines de l'Education
nationale, au Ruisseau, les photographes ont été priés de quitter les lieux et
de ne pas prendre de photos, durant cet événement. Les nombreux journalistes de
différents organes ont été priés, eux aussi, de quitter les lieux et de
s'éloigner le plus loin possible de l'endroit. Dans la foulée un photographe
essayait d'expliquer à un agent de l'ordre «qu'il ne faisait que son travail de
journaliste». L'agent ne branche toujours pas.
«Il s'agit d'ordres à ne pas discuter, sous peine d'être embarqué». Photographes
et journalistes rencontrent, souvent, dans leurs missions des embûches pour
rendre avec exactitude la réalité des faits auxquels ils assistent. Un autre
photographe affirme, qu'à chaque fois «que je prends mon appareil pour prendre
une photo, je suis harcelé. Et lorsque je montre ma carte de presse, on me
demande si je dispose d'une autorisation ou d'un ordre de mission qui me permet
de prendre des photos».